Le double effort épargne-investissement

Le double effort épargne-investissement est inhérent à toute activité consciente de l’homme et constitue à l’évidence un facteur clef des progrès de l’humanité, non sans drames.

Dans la gestion de l’économie nationale et mondiale, l’orientation de ce couple épargne-investissement, en relation forcément avec celle de la consommation et des échanges extérieurs, est le souci majeur de tout responsable politique.

Partie I : Le couple épargne-investissement, inhérent à toute activité consciente de l’homme et de sa société, est facteur essentiel de progrès mais aussi cause possible de drames et d’irrationalité

Partie II : La gestion du couple épargne-investissement est, par conséquent, délicate, en particulier en matière de la retraite au sein d’une société moderne à cellule familiale éclatée et au vieillissement démographique croissant

L’Etat moderne et les autorités monétaires contrôlent et orientent le couple épargne-investissement, avec des mesures plus ou moins libérales. En effet, les prélèvements obligatoires, fiscaux et parafiscaux (cotisations sociales) constituent bel et bien une forme de canalisation de l’épargne des citoyens. Ces prélèvements servent, bien évidemment, à financer les dépenses (civiles, militaires, sociales…) de l’Etat, des collectivités locales, et de l’administration de la sécurité sociale. Lorsque ces prélèvements se révèlent insuffisants par rapport aux dépenses publiques, il y a déficit public qui doit être financé par une dette publique qui constitue une autre forme de canalisation de l’épargne des citoyens.

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