Le Protectionnisme Est-il Toujours L'ennemi De La Croissance économique ?
Mémoire : Le Protectionnisme Est-il Toujours L'ennemi De La Croissance économique ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar acp14 • 20 Janvier 2013 • 1 835 Mots (8 Pages) • 2 586 Vues
Le protectionnisme est-il toujours l’ennemi de la croissance économique?
ACCROCHE- 2005, des conteneurs bourrés de chaussettes chinoises attendent une autorisation pour entrer sur le sol européen. L’emploi menacé par une brusque montée des importations de textiles à bas prix justifie des mesures de sauvegarde.
POSER LE PROBLEME, DEFINIR- Le protectionnisme qui consiste à réserver le marché intérieur aux producteurs nationaux par le recours à des mesures de protection tarifaires (les droits de douane) ou non tarifaires (quotas, normes, subventions) a longtemps été considéré comme contre productif et, bien que jamais entièrement abandonné, n’a plus été revendiqué ouvertement par les pays de l’OCDE. Au nom de la prospérité, l’OMC l’avait même érigé en ennemi principal de la croissance. Cette augmentation soutenue et durable du produit global réel pourrait cependant bien résister à la montée du protectionnisme.
ENONCER LA PROBLEMATIQUE-Si une partie de ces craintes est légitime, le débat entre libre-échange et protectionnisme doit être sérieusement nuancé. Le protectionnisme n’a-t-il que des inconvénients ? Ne peut-il pas favoriser l’augmentation soutenue et durable du produit global en termes réels ? Libre-échange et protectionnisme sont-ils nécessairement incompatibles ? (d’après A. Boisselier)Le recours aux mesures de sauvegarde est-il injustifié en période de crise ?
ANNONCE DU PLAN- Après avoir montré pourquoi le protectionnisme apparaît comme un frein à la croissance, nous verrons cependant que dans certains cas, il peut sauver ce qui reste de l’augmentation du Pib et même amplifier la croissance.
Rédaction des transitions.
Annoncer la logique de la première partie au début. Ici, 3 sous parties
La thèse est connue, les économistes néoclassiques et les institutions internationales ont dénoncé avec constance les méfaits du protectionnisme. Les entraves aux importations seraient aussi des obstacles à la modernisation des appareils productifs et au pouvoir d’achat des consommateurs. Elles risquent même d’entraîner des représailles, ces fameuses mesures de rétorsion dont la généralisation pourrait enfoncer toute l’économie mondiale dans la crise.
Faire le point et annoncer la partie suivante à la fin de la partie I
La cause est entendue, le protectionnisme c’est mal, mal pour les entreprises, mal pour les consommateurs et mal pour l’économie mondiale. Il ne se trouvait que quelques économistes comme Maurice Allais pour justifier le recours ponctuel à des mesures protectionnistes. Et pourtant, les thèses protectionnistes reviennent en force avec la crise actuelle (Doc. 5) et nous rappellent que le protectionnisme est nécessaire à la croissance. Les pratiques protectionnistes n’ont jamais été abandonnées. Elles ont défendu des secteurs stratégiques et permis les adaptations nécessaires (doc. 4). Elles expliquent aussi le dynamisme de la croissance dans de nombreux pays.
Conclure :
Qu’avons-nous montré ?
La théorie de Ricardo est logique. Elle montre que le libre échange conduit au maximum de croissance pour tous. Cependant ceci est vrai dans un monde qui n’existe pas, un monde d’échanges loyaux d’accords multilatéraux, d’économies concurrentielles et de parfaite immobilité des facteurs. Bref, dans la vraie vie, le libre échange intégral menace la croissance et les équilibres économiques donc une dose de protectionnisme est absolument nécessaire. Sans elle, le déclin du pouvoir d’achat et la désindustrialisation sont plus probables que le cercle vertueux de la croissance et du progrès.
Proposer une ouverture.
Toute la difficulté consiste à définir la dose nécessaire de protectionnisme sans oublier les leçons de Ricardo :
- l’échange permet de lier les nations par la recherche de l’intérêt commun, donc ce n’est pas « la guerre »
- le protectionnisme est souvent voulu par des marchands qui ne recherchent que leur profit et dont il faut se méfier.
Conclusion de Me Boissier
Conclusion :
La doctrine dominante du libre-échange et les avantages incontestables de celui-ci en matière de croissance économique n’ont pas entraîné la disparition totale des mesures protectionnistes dans le monde. L’exemple des pays émergents, la Chine en particulier, montre qu’un pays peut très bien avoir une forte croissance économique et se développer avec une politique volontariste de protection de son économie nationale et qu’en outre, cela n’empêche pas son insertion dans les échanges internationaux, avec tous les avantages qu’il peut en retirer.
Il est bien évident en revanche qu’une attitude du « chacun pour soi » amenant les pays à un repli protectionniste risquerait d’aggraver la crise que nous connaissons aujourd’hui. C’est pourquoi l’OMC doit veiller plus que jamais à éviter un retour du protectionnisme dans le monde.
Les problèmes posés par la crise actuelle vont toutefois bien au-delà du fonctionnement des échanges internationaux et posent la question de la régulation d’une mondialisation, financière en particulier
Ne jamais limiter une idée à 3 lignes. Il faut expliquer, prouver, argumenter.
Ceci ne peut pas se limiter à la paraphrase
Ex- que faire du doc.2 ?
- En partie 1
Voir le lien protection +, emploi +
Relier ceci au doc.5
Rédiger. Les mesures protectionnistes ont pour effet d’augmenter le prix des produits étranger relativement aux productions nationales. Elles se traduisent donc par un effet de substitution des importations par des productions locales, ce qui à demande intérieure inchangée se traduit par des hausses d’emploi liées à la reconquête du marché intérieur(Doc.2). C’est cette même logique qui justifie le recours à des mesures de sauvegarde lorsque l’emploi est menacé en période de crise (doc.5). C’est ainsi que les mesures défensives n’ont jamais été aussi importantes qu’en 2011 (Doc5). Face au chômage, à la désindustrialisation,
...