Le Management secteur juridique

Management

1. Qu’est-ce qu’une entreprise

La forme juridique :

- le secteur privé : les entreprises qui n’appartiennent pas à des collectivités locales ou à l’Etat.

o L’entreprise individuelle (le patrimoine du patron est le patrimoine de l’entreprise, ce sont les artisans et les commerçants).

o La société (l’entreprise qui appartient à plusieurs propriétaires)

- Le secteur public (les entreprises qui appartiennent à l’Etat ou à des collectivités locales)

o Les établissements publics (style université)

o Les entreprises nationalisées (SNCF, Renault)

o Les entreprises semi-publiques (sociétés d’économie mixtes comme la SEMITAN et la NGE)

- L’économie sociale

o Les coopératives (dans le milieu agricole surtout)

o Les mutuelles (ce ne sont pas des assurances, le particulier et à la fois client et propriétaire)

L’entreprise est une unité de production qui produit des biens ou des services, et qui crée de la valeur, de la richesse (la valeur ajoutée). Elle répartit cette richesse créée entre les salariés, les banques, les actionnaires, l’Etat et les collectivités locales, et elle-même (autofinancement).

L’entreprise est un système, c’est un tout résultant d’interactions complexes au sein de l’entreprise et avec l’environnement. C’est un ensemble de machines, de personnes, de savoir-faire, c’est un ensemble d’éléments matériels et immatériels. C’est un système organisé, il est doté d’une organisation qui vise à établir un contrôle et une coordination pour accomplir un but. C’est un système ouvert, l’environnement a un impact sur l’entreprise et l’entreprise a un impact sur l’environnement. C’est un système finalisé : les objectifs sont définis et une stratégie est mise en place pour les atteindre. C’est un système dynamique, l’entreprise évolue en permanence sous l’influence de son environnement. C’est un système régulé : il va s’adapter pour atteindre ses objectifs.

2. Qu’est-ce que le management ?

C’est la stratégie et l’organisation.

La stratégie et l’organisation sont interdépendantes. La stratégie est tournée vers l’extérieur, et l’organisation est tournée vers l’intérieur.

Chapitre 1. Les structures organisationnelles

1. Les théories des organisations

1.1 L’école classique

1.1.1 Taylor : l’organisation scientifique du travail

1856 -1915. L’organisation scientifique du travail :

-Etude scientifique du travail

-Division des tâches

-Spécialisation des ouvriers (dans une seule tâche)

Ford a « inventé » le tapis roulant, et avec lui les ouvriers pouvaient aussi être clients. Pour Ford il n’y a qu’une seule voie possible c’est le « One best way »

1.1.2 Fayol : la gestion administrative

1841-1925. La seule logique technique productive n’est pas suffisante. Il cherche à rationaliser la direction administrative :

- division du travail

- unité de commandement

Il ne doit y avoir qu’un seul chef direct par ouvrier qui surveille tous les éléments (qualité, vitesse, réglage).

1.1.2 Weber : la bureaucratie

1864-1920. Weber s’intéresse à l’origine de l’autorité. Il en fait un classement :

-L’autorité charismatique : autorité qui repose sur la personnalité du leader. Pour Weber, quand il y a un leader charismatique, l’organisation est instable. Cette autorité suppose le problème de la succession, outre le problème de compétence.

-L’autorité traditionnelle : (le fils à papa), le leader détient son autorité du statut qu’il a hérité. Il y a toujours un problème de compétence.

-L’organisation bureaucratique : ici l’autorité repose sur des règles juridiques formalisées. C’est la méthode la plus rationnelle, la meilleure solution.

1.2 L’école des relations humaines

1.2.1 Elton Mayo : l’expérience d’Hawthorne

Expérience de la « western electric ». Mayo voulait savoir si l’amélioration des conditions améliore la productivité. Selon cette expérience les gains de productivité ne résultent pas de l’amélioration des conditions de travail mais des changements de relation entre les membres du groupe, et entre le groupe et la direction.

Mayo préconise la mise en place de structures laissant plus e responsabilités aux travailleurs.

1.2.2 Frederic Herzber : les motivations

- Facteurs d’hygiène : besoin d’entretien (salaire) et conditions de travail. Leur non satisfaction va entraîner des conflits. Leur satisfaction n’engendre pas un gain de productivité.

- Facteurs motivants : besoin de réalisation, reconnaissance, facteurs qui permettent d’augmenter la productivité.

Herzberg préconise un élargissement es tâches et un enrichissement des tâches (donner un peu de marge de liberté pour organiser le travail).

1.2.4 Maslow : la pyramide des besoins

Pour Maslow ce qui motive un individu c’est la satisfaction des besoins, et il n’est sensible au besoin d’un niveau que si les niveaux précédents sont satisfaits.

1.3 Les enrichissements de l’analyse des agents

1.3.1 Herbert Simon

Il récuse la logique mécanique et scientifique de l’école classique. Pour lui plusieurs éléments influencent la décision :

-l’information disponible : le décideur ne connaît pas forcément tous les éléments pour prendre une décision optimale

-les

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