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Le Cout De Passage De Bale II

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Par   •  28 Avril 2013  •  507 Mots (3 Pages)  •  898 Vues

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1.2- Insuffisances du Ratio Cooke :

Le ratio établi par l'accord de Bâle I a permis de définir une norme réglementaire

internationale en matière d'exigence en fonds propres en utilisant un système simplifié

d'évaluation du risque.

La simplicité d'application et la possibilité d'être décliné sur une base quantitative par

l'ensemble des établissements de crédit, présentent des avantages qui ont rendu l'accord de

Bâle de 1988 sur l'adéquation des fonds propres un moyen extrêmement efficace. Toutefois

cet accord soulève quelques insuffisances :

· Insuffisance au niveau de manque de critères pertinents pour la mesure du risque de

crédit. S'agissant de la dotation en fonds propres à couvrir des crédits aux entreprises,

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l'accord ne tient pas compte de la solvabilité de l'emprunteur et n'opère pas de

différenciation selon les risques auxquels la banque s'expose. D'où une estimation

incomplète des risques.

· Mauvaise implication des sûretés, garanties, dérivés de crédit (qui peuvent réduire

significativement de pertes en cas de défaillance), et absence de mesures de réduction

des risques suffisantes.

· Il s'agit d'une approche basée sur des notations externes peu développée et non adaptée

aux besoins des nouvelles structures bancaires (depuis les banques universelles dont

l'activité de banque de détail est importante jusqu'aux banques spécialisées). Cette

approche reste très marquée par les marchés et présente parfois certaines faiblesses.

· La gestion des risques selon l'accord de Bâle I s'articule essentiellement autour d'une

surveillance bancaire quantitative et néglige, de ce fait, une surveillance qualitative et

individuelle des établissements désormais plus répandue.

· La notion de convergence entre le capital économique et le capital réglementaire est

capitale dans les établissements de crédit, toutefois elle n'est mise en relief par le

premier accord de Bâle. En effet, Le capital réglementaire ne reflète plus le capital

économique, base plus adaptée de calcul des risques réels. Le calcul du capital

économique est fondé sur les probabilités de défaillance liées aux emprunteurs et tient

compte des mécanismes de réduction des risques.

·

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