Le Comportement Individuel

Le comportement individuel

Liberté qu’individuelle

Si la liberté est déterminée par l’action pour soi-même, c’est la conscience de soi en tant qu’individu par rapport au milieu environnant qui en constitue le support principal, le comportement individuel qui découle de cette conscience ne peut résulter que de l’expérience sensible. Autrement dit, il relève de la psychologie.

C’est par le biais du calcul économique que l’individu peut donc établir « un rapport optimal » entre ses besoins (illimités) et les biens (limités, rares) qu’il désire acquérir. Dés lors, l’individu apparait à lui même et à la société comme objet et sujet, par rapport à des choses rares, son comportement conscient et rationnel par rapport à celles-ci en est le moyen et le support, et sa liberté en tant qu’individu en est la finalité.

La définition entrevoit d’autre part, une conception large de la liberté. Celle-ci est non seulement économique (liberté de consommer, de produire, de travailler, de commercer, de disposer de ses biens : le sacro-saint droit de propriété), mais aussi philosophique, politique, sociale.

Le libéralisme est « l’antithèse de l’étatisme ». L’Etat ne doit pas intervenir dans le fonctionnement de l’ordre social. S’il est amené à le faire, c’est dans le but de protéger ou de sauvegarder la liberté et les droits de l’individu.

Le modèle libéral peut étre défini « sur le plan politique par la démocratie parlementaire, sur le plan économique par le capitalisme de petite et moyenne unité, sur le plan social par l’accession au pouvoir et la domination de la bourgeoisie, sur le plan culturel par la liberté de pensée et d’expression, sur le plan rural par l’individualisme, sur le plan international par le fameux principe de nationalités, sur le plan religieux par un anticléricalisme plus ou moins virulent ou modéré selon les pays.

L’agriculture étant le caractéristique principale des sociétés traditionnelles, c’est elle qui doit être la priorité dans cette aide.

M.Coffin, délégué de l’USAID, affirme à ce sujet que « presque tous les pays que nous assistons sont avant tout des nations rurales, 70% ou plus des individus gagnent leur vie au moyen de l’agriculture(…) l’établissement d’un secteur privé rigoureux et étendu est l’un de nos objectifs les plus importants.

L’introduction de nouvelles techniques et de nouvelles culturelles, l’utilisation intensive des engrais dans l’agriculture, en induisant une augmentation de la productivité permettent une amélioration du revenu de la population.

L’agriculture est constituée de deux secteurs juxtaposés ; l’agriculture traditionnelle et l’agriculture moderne vivant côte à côte sans liaison et sans possibilités d’interprétation.

L’agriculture traditionnelle se caractériserait par la recherche de l’autosubsistance, par un faible degré de monétarisation, par l’absence de progrès techniques, par une épargne et un investissement quasiment nuls et surtout par un offre illimitée du facteur travail, puisque ce secteur connait un taux d’accroissement démographique élevé.

Compte tenu de ces caractéristiques la productivité du travail est faible

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