Le Bilan De L'union Economique Et Monetaire
Étude de cas : Le Bilan De L'union Economique Et Monetaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar victorbianchi • 25 Mars 2015 • Étude de cas • 2 654 Mots (11 Pages) • 650 Vues
Introduction :
Amorce = La méfiance des marchés financiers envers la capacité de l'Etat Grec à rembourser sa dette et dans la
capacité des Etats à adopter des stratégies coopérative, s'est traduite, dès 2010, par une baisse sensible de la valeur de
l'euro vis-à-vis du dollar. La construction de l’Union européenne qui repose sur la coexistence d’institutions
supranationales (la Commission européenne, la monnaie unique, la BCE…) et de politiques nationales est-elle vouée à
l’échec ?
Problématique = Les objectifs du rapprochement économique et politique des Etats de l’Union ont-ils été atteints ? Quels
étaient les objectifs de l'intégration économique et institutionnelle des économies européennes faisant partie de l'Union
européenne ? Comment cette intégration a-t-elle été menée ? Cette intégration a-t-elle eu les effets positifs escomptés
par sa construction ? Les effets positifs constatés l'ont-ils emporté sur les effets négatifs ? Doit-on continuer dans cette
voie ?
Annonce du plan = Après avoir présenté les objectifs économiques de la construction européenne et les moyens utilisés
pour y parvenir, nous tirerons un bilan mitigé de cette intégration économique et institutionnelle.
1 – LA MISE EN PLACE D'UNE ZONE ECONOMIQUE INTEGREE DEVAIT PROFITER A TOUS...
A – UNE INTEGRATION PAR LES MARCHES
Phrase introductive = On parle d’intégration économique lorsque des accords commerciaux entre nations aboutissent à la
constitution d’un espace économique unique. L’intégration économique concerne un ensemble de pays proches d'un point de
vue géographique et économique qui vont unifier leurs marchés. Cela s’accompagne de la création d’institutions communes
chargées de gérer les intérêts communs des pays. Comment cette intégration a-t-elle été menée ? Pour quels objectifs ?
La création d'un marché unique s'est faite en plusieurs étapes (Doc 1) :
L'union douanière est la première étape du marché commun. Elle consiste à créer une zone de libre échange au
sein des pays de la communauté économique européenne (CEE), c'est-à-dire d'abolir les droits de douane et les
obstacles non-tarifaires au sein de la zone, tout en adoptant un tarif douanier commun dont les recettes
alimenteront le budget de la communauté. Cette étape sera menée à son terme en 1968 (Doc 1).
Le marché unique est la deuxième étape de la création d'une union européenne. Il s'agit de libéraliser la
circulation des hommes et des capitaux au sein de la zone tout en harmonisant les normes techniques sur les
biens et services afin d'intégrer davantage les économies. Ceci sera réalisé en 1992 (Doc 1).
L'union économique va plus loin car elle suppose une coordination des politiques nationales en vue d'une zone
économique intégrée. Elle se traduit ainsi par des politiques de démantèlement des monopoles publics et la
surveillance des entreprises privées pour éviter les atteintes à la concurrence sur le marché unique. Mais, la
coordination des politiques économiques se heurte à la nécessité d’une coordination des politiques monétaires
afin de limiter les risques de change et de concurrence déloyale (une dévaluation compétitive, par exemple).
La création du marché unique devait avoir plusieurs avantages pour économies intégrées dans l'Union (Doc 2) :
L'intégration économique devrait permettre la baisse des prix et donc l'augmentation du pouvoir d'achat des
consommateurs. En effet, la suppression des barrières douanières fait baisser les prix directement en supprimant
les droits de douane, mais surtout indirectement en renforçant la concurrence entre les producteurs européens
(extension des marchés). Par ailleurs, l'élargissement des débouchés renforce la spécialisation et permet la
réalisation d'économies d'échelles (réduction des coûts liés à la taille), ce qui va là encore dans le sens d'une
réduction des prix (Doc 2).
L'intégration économique devrait augmenter la compétitivité des entreprises européennes au niveau mondial. La
baisse des prix accroît la compétitivité des producteurs européens par rapport au reste du monde: les
exportations sont stimulées et les importations découragées. Mais l'amélioration de la compétitivité ne repose pas
que sur les prix : l'intensification de la concurrence à l'intérieur de l'Europe pousse les entreprises européennes à
innover, en même que l'élargissement rend l'innovation rentable. La compétitivité structurelle devrait en bénéficier
(Doc 2).
Cette hausse de la croissance dans les pays de l’Union européenne devait être favorable à la baisse du chômage
et à un rétablissement des finances publiques. En effet, une forte croissance permet la création d’emplois, ce qui
diminuent les dépenses sociales (moins de chômeurs à indemniser), et fournit des recettes fiscales (TVA, impôts
sur les revenus) et sociales (hausse des rentrées
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