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La récession économique

Cours : La récession économique. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  29 Novembre 2012  •  Cours  •  948 Mots (4 Pages)  •  597 Vues

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La crise financière qui balaie les marchés mondiaux est la plus grave depuis la Grande Dépression. À l’heure où cette crise s’étend à l’économie réelle, le constat est douloureux. Comment les responsables politiques peuvent-ils aller de l’avant, avec des marges de manœuvre amoindries ?

L’ampleur et la durée de la crise restent incertaines, mais les coûts sont énormes : pertes liées aux crédits immobiliers à risque, effondrement des actions, plans de sauvetage, entre autres.

D’emblée, l’OCDE a salué les plans de sauvetage systémiques aux États-Unis et en Europe. L’injection de liquidités, l’octroi de garanties, le rachat d’actifs compromis et la recapitalisation du système bancaire devraient aider à relancer le crédit bancaire et à remettre l’économie sur les rails.

Les cycles d’expansion et de ralentissement ne sont pas nouveaux, mais les circonstances actuelles sont exceptionnelles. Cette fois, le système financier – cette machine qui fait tourner l’économie – s’est enrayé. Les États n’ont eu d’autre choix que d’intervenir.

Il faut désormais s’attaquer aux causes profondes. Alors que les marchés restent très nerveux, la crise a ébranlé la confiance envers les banques et les services financiers, et même envers l’économie de marché. Comment les États peuvent-ils restaurer la confiance et redresser les marchés ?

Comprendre les causes est un préalable à toute action efficace, car si l’on ne s’attaque pas à la racine du mal, les bulles et les crises reviendront. Chacun s’accorde à reconnaître que les marchés doivent être mieux contrôlés et réglementés, et que le gouvernement d’entreprise doit être renforcé. La main invisible du marché s’était tout simplement égarée. Dans une période de faibles taux d’intérêt, les banques ont prêté à tout va, alimentant une demande insatiable de produits financiers à haut risque, avec l’aval d’agences de notation pas assez rigoureuses. Le marché, déjà fort complexe, est devenu illisible. Et la chute des prix des actifs a révélé un marché contaminé par des emprunts « toxiques ».

La réaction a été soudaine et l’inversion de l’effet de levier brutale, mais si nul n’avait annoncé cette crise, elle n’était pas non plus totalement inattendue. Cette année, certains membres de l’OCDE se sont inquiétés de la multiplication des produits financiers à fort effet de levier et très peu régulés. Il y a plusieurs mois, nous avons mis en garde contre les lacunes des normes comptables et réglementaires, et souligné les carences du gouvernement d’entreprise.

Sans doute ignorait-on le véritable montant des dettes et la nature des acteurs exposés, mais il est clair que les structures réglementaires étaient incapables de contrôler des instruments tels que les titres adossés à des créances hypothécaires, les produits dérivés ou les contrats d’échange sur risque de défaillance.

Aujourd’hui, nous devons faire en sorte que les plans de sauvetage fonctionnent pour relancer le crédit et garantir les systèmes de paiement. Pour ce faire, les marchés doivent retrouver une certaine normalité, et réduire leur volatilité.

Nous devons aussi réfléchir au long terme, et l’OCDE s’emploie, aux côtés des gouvernements,

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