La prospérité du vice, Daniel Cohen

La prospérité du vice, Daniel Cohen PART I

Dans son livre « La prospérité du vice, introduction inquiète à l’économie », Daniel Cohen, un économiste français de grand renom, développe et explique l’économie occidentale depuis son origine au néolithique jusqu’à nos jours. C’est à travers trois parties qu’il dresse un tableau généralement pessimiste de cette économie.

Dans la première partie « Pourquoi l’occident ? », Daniel Cohen montre l’évolution historique de l’économie occidentale depuis la révolution néolithique en passant par différentes inventions révolutionnaires jusqu’à la révolution industrielle du XXe siècle et de quelle manière cette économie occidentale s’est imposée dans le monde comme un exemple par son avancement.

Premièrement, la naissance de l’agriculture marque un grand changement par la naissance de sociétés et de l’économie. La pensée humaine se modifie en devenant actif et non plus passifs face à la nature. Les hommes deviennent alors sédentaires et commencent à former des sociétés. Cette forme de vie s’imposera au fur et à mesure quasiment dans le monde entier. « La tyrannie de la productivité », selon les préhistoriens, débutera donc avec cette nouvelle technologie lors de la période néolithique. De cette découverte et la sédentarisation s’en est aussi suivie une croissance démographique intense par l’abondance de la nourriture et une facilité au niveau pratique à avoir des enfants. De plus, par la sédentarisation, des sociétés de plus en plus organisées et structurées se mettent en place, séparant la population en classe où chacun à un rôle à jouer. Par ceci, des découvertes ne cesseront d’être faites dans tous les domaines tels que le bronze, l’alphabet, des équipements de combat, … Les sociétés ne cesseront d’évoluer, étant de plus en plus complexes et de nouvelles civilisations naitront, dont la civilisation occidentale qui dépassera les autres à partir du XVIe siècle. Cependant, la période de l’Empire gréco-romain marque un ralentissement au niveau des innovations technologiques malgré une organisation et une architecture en revanche très pointues. La Chine jusqu’au Moyen-âge aura une longueur d’avance technologique sur le monde occidental. La naissance de l’esclavage va transformer le monde car, par la révolte de certains esclaves, des peuples seront affranchis et formeront des nouvelles sociétés. C’est avec la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb, qui permettra à cette époque, l’essor de l’Europe par la mise en place du commerce triangulaire et le début des échanges commerciaux massifs dont les inventions ce qui engendra une croissance forte durant plusieurs siècle. Le capitalisme commence alors à voir le jour. Ceci transformera profondément la société, la morale, le travail au fur et à mesure et les individus intérioriseront de nouvelles normes de vie. Les Etats européens, quant à eux, parviennent progressivement, dans un même temps, à gérer la violence politique et créer une forme de justice qui donnera par la suite le modèle de l’Etat nation, et donc de la démocratie. La rivalité qui se pose entre les puissances européennes permet de maintenir cette nouvelle situation politique et sociétale stable et, de plus, les poussent au développement technologique, militaire tout comme dans le domaine philosophique et scientifique. Un bouleversement total s’est alors produit et donc ainsi une rupture avec le passé.

Cependant, malgré toutes ces nouvelles technologies, un problème revient constamment : le manque de nourriture qui entraine souvent la chute économique des pays européens. La loi de Maltus (du nom de l’économiste Thomas Maltus) expliquera cette conséquence selon laquelle les hommes, en période de pleine croissance, se reproduira encore plus vite et donc, le revenu par habitant ne pourra

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