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La légalisation de la pilule

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Par   •  19 Mars 2013  •  Cours  •  815 Mots (4 Pages)  •  589 Vues

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Le contexte

La pilule a été légalisée en 1967 et est aujourd’hui le moyen de contraception le plus populaire en France. Elle est utilisée par la moitié des femmes âgées de 15 à 49 ans.

Depuis l’accident d’une jeune femme l’année dernière, la polémique des médias sur les pilules de 3ème et 4ème générations fait rage. D’autres femmes se sont également plaintes à ce sujet, les scientifiques ont finalement affirmé que ces plaintes étaient fondées.

Des procédures judiciaires sont déjà en cours depuis plusieurs années au Canada, en Suisse, en Australie, en Belgique et en Allemagne et aux Etats-Unis, 15 000 plaintes ont été déposées contre les pilules contraceptives.

Sur cinq millions de femmes utilisant la pilule En France, 40% sont sous pilule de 3ème et 4ème générations.

C’est pourtant en 1997 que la dangerosité de ces pilules avait été démontrée par des études épidémiologiques.

Nous allons identifier dans une première partie les risques, puis les fautes et enfin la réparation du dommage.

1. Identification des risques

Différence entre pilule de deuxième, troisième et quatrième génération :

D’après le gynécologue Danielle Hassoun, «La différence entre les pilules de deuxième et de troisième et quatrième génération tient à la nature du progestatif contenu dans ces pilules. En modifiant la molécule, les laboratoires espéraient une amélioration des effets secondaires (acné par exemple). Mais les études faites sur la tolérance de ces pilules ne montrent pas de façon évidente une amélioration de ces effets secondaires.»

a) Les risques sanitaires :

La pilule contraceptive, peu importe la génération, présente un risque artériel, la prise de pilule augmente le risque de faire un accident vasculaire cérébral tel qu’un infarctus du myocarde ou un accident cérébral.

Mais il est vrai que les pilules de 3ème génération (contenant du désogestrel, du gestodène ou du norgestimate) présente davantage de risque, notamment d’ordre veineux. En effet, le risque de thromboembolie est deux fois plus élevé chez les femmes utilisant une pilule de troisième génération que les pilules de 1ère ou 2ème génération l’EMA (Agence Européenne du Médicament).

Une thrombose veineuse provoque la formation d’un caillot sanguin, soit une phlébite ou une embolie pulmonaire. Les pilules de dernières générations, associés aux estrogènes, ont un pouvoir antiestrogénique moins important que les progestatifs de deuxième génération et de ce fait activent la coagulation plus facilement.

Ce risque dépend du pouvoir ostrogénique des pilules. Elles s’accumulent notamment vers le foie, lieu de synthèse des facteurs de coagulation impliqués dans les thromboses vasculaires.

C’est par la connaissance des antécédents personnels et familiaux, des facteurs de risque comme

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