La galère après l’obtention du BAC
Dissertation : La galère après l’obtention du BAC. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 5 Avril 2013 • Dissertation • 342 Mots (2 Pages) • 672 Vues
La galère après l’obtention du BAC.
Après la galère qui a conduit à l’obtention de son BAC, vient celle de l’université qui ouvre ses portes au bachelier burkinabè. Une galère multiforme, méchante et meurtrière à laquelle
Il doit faire face au quotidien.
Lorsqu’on est déclaré admis au BAC, il y a au delà de la joie qu’on exprime, le secret espoir d’obtenir un jour le statut d’étudiant. C’est malheureusement l’inauguration d’une nouvelle galère.
D’abord, les inscriptions à l’université riment avec bousculade, longs fils d’attente sous un soleil parfois torride. Apres s’être inscrit, il faut se mettre en prière et se confier au Seigneur et à ses anges afin de ne pas être orienté dans une filière que vous n’avez pas demandé et qui, pire encore, a la chance d’être incompatible avec votre profil de formation. Il est par exemple courant de voir un BAC ‘’lettres et Philosophie ’’ orienté en Sciences.
Après les inscriptions et les orientations, il y a le rendez-vous en amphi pour les cours. Rappelons que la majorité des amphis dans nos universités publiques ne datent pas d’aujourd’hui et par conséquent sont dépassés et loin de la réalité .La conséquence immédiate est que ses amphis n’arrivent plus à contenir les étudiants dont le nombre augmente d’année en année. En effet beaucoup d’étudiants(les moins dormeurs) se rendent à l’université à des heures quelques fois indues afin de pouvoir occuper des places et d’en réserver pour leurs camarades. Ce qui fait d’ailleurs qu’il n’est pas rare de surprendre des étudiants disputer honteusement des places à leurs camarades.
Ensuite, quand on a fini les cours, il faut se sustenter. Voilà un autre calvaire. Les restaurants universitaires malgré les efforts consentis par le gouvernement afin de les améliorer, restent une préoccupation majeure au sein de la famille estudiantine. C’est un peu à l’image des inscriptions avec son corollaire de longs fils d’attente et de bousculades. Sauf qu’ici...
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