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La finance islamique

Commentaire d'oeuvre : La finance islamique. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  18 Novembre 2014  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 087 Mots (5 Pages)  •  674 Vues

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La finance islamique est introduite au Maroc assez tardivement, puisque les premiers produits de financement halal dits « alternatifs » n’ont été lancés qu’à fin de 2007. Le constat principal est que ces derniers n’ont jusqu’à maintenant pas rencontré de réussite, malgré une véritable demande, en raison d’un coût élevé par rapport aux financements classiques.

Donc la finance islamique est appelée à se développer, surtout avec l’arrivée de l’actuel gouvernement qui prépare l’ouverture du système bancaire aux établissements purement islamiques.

La microfinance islamique est une autre veine qui devrait dans ce cadre intéresser les professionnels et les pouvoirs publics, surtout que la microfinance islamique pourrait bien dynamiser le secteur financier marocain. D’autant plus que le modèle actuel s’essouffle, selon plusieurs experts. Et que plusieurs pays ont déjà tenté l’expérience et la pratique a bien marché, même dans des contrées ou la population musulmane est faiblement représentée, c’est le cas par exemple l’expérience de la Thaïlande qui ne compte que 15% de musulmans.

Au Maroc la microfinance islamique est arrivée, puisqu’une société de financement spécialisée dans ce domaine est créée, la nouvelle institution portera le nom de « KASSB », Ses initiateurs sont essentiellement d’anciens hauts cadres d’associations de microcrédit et à leur tête Mohammed El Haitamy, ex-membre dirigeant de l’association Al Amana microfinance. Ce projet a déjà été présenté à plusieurs hauts responsables gouvernementaux et certains représentants des autorités financières. (Source le Matin Eco)

Ces établissements de microfinance islamique proposent principalement quatre produits adaptés aux besoins et aux profils des clients. Ainsi, pour les personnes en situation très

difficile ce sont les fonds de la «zakat» que collecte la banque qui leur sont reversés sans contrepartie. Pour les pauvres, ils bénéficient de microcrédits sans intérêts pour financer de petites activités commerciales ou artisanales. Les bénéficiaires ne remboursent que le principal selon un échéancier adapté à leur situation. Pour les pauvres, on accorde des prêts moyennant des frais financiers fixes et non des intérêts. Quant aux personnes relativement pauvres, c’est la micro-Mourabaha qui est utilisée, autrement dit la banque achète le matériel et les matières nécessaires au démarrage d’un petit projet et les revend au bénéficiaire moyennant une petite marge.

Problématique :

Le problème de pauvreté que connaissent aujourd’hui beaucoup de couches de la population marocaine nécessite une vision intelligente pour le réduire considérablement à défaut de pouvoir l’éradiquer. En effet la finance islamique et la microfinance islamique pourraient être prises comme des solutions intelligentes en ce sens que ce sont des constructions contemporaines qui répondent aux problématiques économiques et financières de notre temps. La finance islamique et la microfinance islamique constituent également une intelligence éthique en ce sens qu’elles intègrent dans leur mode de fonctionnement des critères extra-financiers qui mettent la dignité de l’être humain et la préservation de notre environnement au coeur des activités économiques et financières sans pour autant sacrifier leur efficacité et leur rentabilité. Certes, la microfinance islamique est le produit le plus achevé d’opérationnalisation de la solidarité économique islamique car elle est souvent destinée à des populations défavorisées pour leur offrir la possibilité, par leur esprit d’entreprise, leur volonté et leur travail, de sortir des arcanes de la pauvreté. Cette recherche s'articule autour de la contribution de la microfinance islamique dans le financement et l'accompagnement d'activités productives, pas seulement de revenus, mais de richesses au Maroc. En effet, la problématique centrale s’articule autour de la question suivante : par quels mécanismes et sous quelles conditions la microfinance islamique contribue à la création de richesses

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