La démarche managériale
Analyse sectorielle : La démarche managériale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 5 Février 2014 • Analyse sectorielle • 1 591 Mots (7 Pages) • 3 877 Vues
La démarche managériale
1. Qu'est-ce que le management ? 1
3. Principes du management et leur évolution 2
4. Les exigences de la pratique du management 2
4.1. Les problèmes de pouvoir et de sa répartition 2
4.2. Problèmes d’intégration : identité et culture de l’entreprise: 3
4.3. Distinction entre management et gestion 3
4.4. Conditions pour améliorer sa capacité managériale 4
4.5. Des outils pour le management 4
5. Quelques règles de management 5
1. Qu'est-ce que le management ?
Etymologiquement : tenir en main, avoir bien en main.
M.I.T. : l’essence du management consiste à saisir les opportunités et les menaces de changement de l'environnement, à identifier les forces et faiblesses inconnues de l'entreprise et à développer les politiques et les programmes pour atteindre les objectifs essentiels. P. Drucker parle de pouvoir effectif de l'entreprise pour désigner sa capacité à créer de nouvelles opportunités.
Plus généralement : manière de conduire une organisation, de la diriger, de planifier son développement, de la contrôler et qui s’applique à tous les domaines de l’activité de l'entreprise.
C'est une démarche :
• itérative : importance du feed-back
• Intégrée : différente d’une simple vision « linéaire » de causalité entre les événements et qui implique donc la remise en cause des modèles et des procédures.
• Finalisée : importance de la fixation des objectifs.
La pratique du management concerne bien sûr la prise décision, mais aussi la direction des équipes et des hommes. Le management est ainsi l'art d’être efficace, car les acteurs doivent s'approprier les stratégies, les actions et les objectifs.
Chandler évoque la main invisible du management qui remplacerait celle du marché pour influencer l’évolution de l’organisation.
2. Représentation logique et chronologique
Management = (analyse + décision + action + contrôle + coordination ou pilotage)
Commentaires : exemple d’actualité ; rôle particulier de l’information : manager, c’est transformer de l'information en décisions et en actions.
3. Principes du management et leur évolution
L’évolution du management s’est faite en liaison avec l’évolution de la conception de l’homme au travail et des théories des organisations.
Le manager doit promouvoir et organiser le changement. Les changements d’aujourd'hui déterminent l'environnement de demain : l'entreprise doit chercher à créer son avenir. Il ne suffit pas d’être efficace et réactif ; il faut être actif, créer sans cesse de nouvelles possibilités de développement pour l'entreprise (aspect stratégique).
4. Les exigences de la pratique du management
4.1. Les problèmes de pouvoir et de sa répartition
Pouvoir : c’est la capacité d’imposer sa volonté (n’implique pas nécessairement l’adhésion des individus = pouvoir coercitif). Le pouvoir est rattaché à une fonction.
Remarque : le contrat de travail implique un lien de subordination.
Autorité : c’est l’aptitude à faire respecter volontairement des ordres (recherche de consensus : absence d’opposition irréductible). L’autorité est rattachée à une personne. Autorité traditionnelle (familiale par exemple). Autorité charismatique (personnalité du décideur : leadership). Autorité rationnelle (reconnaissance des compétences).
L’autorité est une forme de pouvoir (pouvoir d’influence)
Pouvoir juridique : il est basé sur le droit de propriété.
Cas des PME : le pouvoir est assuré par les propriétaires détenteurs du capital qui assurent la direction de l’affaire.
Cas des SA : le pouvoir est assuré par le conseil d’administration des actionnaires qui mandate une équipe de direction. Celle-ci peut avoir une stratégie de pouvoir défensive (maintenir une position) ou offensive (construire une situation dans laquelle elle aura plus de pouvoir).
Centralisation : c’est l’héritage de l’Organisation Scientifique du Travail.
Décentralisation : elle est basée sur l’autonomie de décision, une organisation plus flexible et plus motivante. Elle peut être limitée à certaines personnes (décentralisation verticale) ou à certains groupes de travail (Décentralisation horizontale). Elle peut être globale ou limitée à certaines décisions.
Modalités : direction par objectifs, DPPO, cogestion, autogestion.
Délégation : la délégation est limitée à certaines missions. La délégation est à la fois motivante et formatrice, elle permet d’optimiser la valorisation du capital humain, stimule la créativité, la prise d’initiatives, la responsabilisation, favorise l’émergence des futurs managers.
Remarque : on ne délègue pas la responsabilité (you can’t delegate and forget it) mais on peut amorcer un véritable cercle vertueux des compétences :
Délégation Þ responsabilisation Þ plus de compétences à déléguer.
4.2. Problèmes d’intégration : identité et culture de l’entreprise:
L’identité : c’est l’ensemble des signes de reconnaissance qui caractérisent l'entreprise (logo, slogan, marque...). Ensemble des éléments spécifiques d’une entreprise. C’est un lien symbolique entre les membres.
Culture : ensemble des pratiques professionnelles, des valeurs, des mentalités, des comportements partagés par les membres le l'entreprise : croyances, rites, mythes, tabous, héros, symboles... Il existe des cultures nationales et des sous-cultures propres à chaque groupe homogène.
La culture d'entreprise privilégie le qualitatif sur le quantitatif. C’est un concept né dans les 80’s en réaction aux méthodes de planification et au vu de la réussite des entreprises
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