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La démarche du diagnostic financier comptable

Analyse sectorielle : La démarche du diagnostic financier comptable. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  6 Novembre 2014  •  Analyse sectorielle  •  9 865 Mots (40 Pages)  •  1 515 Vues

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Introduction Générale

C’est un cours de diagnostic financier sur la base de documents comptables en norme PCG. Il existe deux grands référentiels comptables : PCG qui concerne 99% des entreprises ; IFRS (International Financial Reporting System) qui sont les normes comptables internationales utilisées par certains groupes côtés.

Qu’entendre par diagnostic, son contenu et sa place ?

La démarche du diagnostic financier comptable (DFC).

Le contenu du Diagnostic Financier :

C’est un diagnostic, il s’agit de faire apparaitre les forces et les faiblesses et produire des recommandations. C’est un DF sur la base de documents comptables. Les documents comptables ne se limitent pas au bilan et compte de résultat, ils contiennent aussi les annexes qui fournissent de nombreuses informations.

Remarque : En norme IFRS, l’information est très riche.

Il existe deux façons en Finance d’aborder l’entreprise, de juger son efficacité financière : la démarche comptable qui tournée vers le passé et qui est très riche en information ; la démarche boursière ou la démarche finance de marché est tournée vers l’avenir, elle est très synthétique puisqu’elle repose sur les cours boursiers, on ne l’utilisera pas dans ce cours. Elle suppose que les marchés boursiers fournissent une information fiable.

Le DFC est établit dans la vie d’une entreprise dans plusieurs circonstances :

- On le rencontre dans le cadre d’un diagnostic stratégique. Le diagnostic stratégique a pour but d’indiquer à l’entreprise les manœuvres stratégiques qu’elle pourrait entreprendre. Dans un diagnostic stratégique, il y a toujours une place réservée au DFC. Un modèle de diagnostic : SWOT.

- Dans le cadre de ses relations avec les banques et avec les différentes parties prenantes, l’entreprise et son conseiller sont conduits à produire des DFC. L’entreprise en a d’ailleurs besoin pour elle-même.

Remarque : Les parties prenantes appelées aussi les stakeholders sont les actionnaires, les managers, les fournisseurs, les clients et les salariés puis l’Etat et parfois la Mafia. L’actionnaire est un shareholder.

La démarche :

Il existe plusieurs démarches possibles mais toutes reposent sur deux mêmes principes. Il est impossible d’étudier globalement l’entreprise, on la découpe en tranches, on fait de l’analyse, ce domaine s’appelle donc l’analyse financière. Le nombre de tranches varie selon les praticiens. Au cœur de cette démarche d’analyse, dans toutes les démarches, on trouve l’étude du couple clef de la finance : le couple rentabilité/risque. Pour examiner la rentabilité, on est obligé de remonter en amont vers ce qui a généré cette rentabilité c’est-à-dire l’activité et la profitabilité. En outre, si on veut avoir une bonne vision de la situation financière d’une entreprise, il faut la replacer dans son contexte stratégique. L’analyse financière va s’articuler autour de 4 points : la stratégie, l’activité et la profitabilité, la rentabilité et le risque.

1. La stratégie

On utilise les bilans et les tableaux de flux. L’objectif est de connaitre la stratégie de l‘entreprise. Sur le PCG, on sait si l’entreprise mène une stratégie de croissance et on sait si cette stratégie de croissance est interne ou externe (externe concerne les participations). On peut savoir aussi si une entreprise mène une stratégie de maintien de l’outil productif ou si elle fait une stratégie de non renouvellement. On utilise la méthode des ratios :

 Investissement de l’exercice (flux d’investissement) / Valeur ajoutée

 Somme des investissements / Immobilisations brutes

 Dotation aux amortissements / Investissement

La plupart des ratios utilisés sont des ratios de la Centrale des Bilans de la Banque de France. On utilise toujours plusieurs ratios et on observe s’ils se contredisent ou pas. S’ils se contredisent, il faut expliquer.

2. L’activité et la profitabilité

2.1. L’activité

Le document qui sert à étudier l’activité est le compte de résultat. L’indicateur qui permet de mesurer l’activité est le chiffre d’affaire. On peut isoler dans le compte de résultat le chiffre d’affaire à l’exportation. On va faire un comparatif temporel et sectoriel (avec les entreprises du même secteur).

2.2. La profitabilité

On la cherche dans le compte de résultat. Les ratios sont d’abord des taux de marge :

 le taux de marge commercial

 VA/CA

 EBE/CA

En IFRS, EBE = EBITDA. EBE/CA est un des ratios les plus importants mais dangereux.

Il y a aussi :

 VA/Effectif

 Frais de personnel/Effectif

3. La rentabilité

On distingue deux grands types de rentabilité.

- La rentabilité économique (ou rentabilité de l’outil économique ou rentabilité de l’outil productif).

- La rentabilité des capitaux propres ou la rentabilité financière, c’est la rentabilité pour l’actionnaire.

Pour un financier, une entreprise se présente de la manière suivante :

Outil productif = Actif immobilisé + BFRE Capitaux Propres + Dettes Financières

Les capitaux propres génèrent un certain flux, si on divise ce flux par les capitaux propres, on obtient la rentabilité financière.

Le raisonnement financier moderne est de dire que si la rentabilité économique est supérieure aux coûts des capitaux alors on crée de la richesse ; si c’est inférieur, on détruit de la richesse.

En rentabilité économique :

 EBE / Outil économique (immobilisation brute + BFRE)

 Résultat d’exploitation après IS / Outil économique (immobilisation nette + BFRE net)

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