La décroissance
Synthèse : La décroissance. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar vespa • 9 Novembre 2022 • Synthèse • 510 Mots (3 Pages) • 220 Vues
Introduction:
De nombreuses voix s’élèvent donc contre la croissance accusant celle-ci de gaspiller les ressources épuisables, de ne pas coïncider avec le développement et finalement de pas être porteuse de bien-être. Depuis les années 1970, certains prônent une société fondée sur la qualité plutôt que la quantité, sur la coopération plutôt que la compétition et l’individualisme. Ce type de société se reflète à travers la décroissance, un concept à la fois politique, économique et social selon lequel croissance économique apporte davantage de nuisances que de bienfaits à l’humanité.
Ce type de société nous amènerait donc à renoncer à un certain bien-être, à être moins individualiste. Mais cet objectif est-il réalisable et à quel prix ? La question qui se pose est : faut-il avoir peur de la décroissance ? Nous verrons les enjeux que pose la décroissance puis ses bienfaits.
I-a) La décroissance doit nous faire renoncer à un certains bien être
- Les consommateurs vivant dans des pays développés se contentent généralement de dépenser leurs revenus pour l’accumulation de biens et service. La décroissance imposerait donc à ces personnes dont le niveau de vie est élevé de diminuer leur consommation, et donc également la production. Il faudrait donc que chacun se montre moins gourmand et change sa façon de consommer. Au niveau individuel, l’individu doit donc changer ses habitudes : favoriser le recyclage, privilégier le partage, plus tôt que d’acheter sans cesse, lutter contre l’obsolescence programmée, réseaux d’entre-aides… Il faut sortir du modèle en place, sortir du toujours plus, de croissance, de richesse, d’accumulations d’objets inutiles, limiter ses choix.
- La société de décroissance se base sur la solidarité entre les individus et non l’individualisme. Afin d’éviter que la réduction de la production n’entraine une augmentation du chômage, les travailleurs devraient accepter de réduire leur temps de travail et donc leur revenu pour partager les emplois. Ex video
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- En outre, la décroissance ne s’accorde pas avec notre population en constante augmentation. En effet, vouloir la décroissance sans vouloir en même temps la réduction de la population mondiale, revient à créer plus de conflits de répartition (d’emplois, d’alimentation ou de richesses). Une baisse de la population mondiale serait nécessaire à la réalisation des objectifs de la décroissance. Il faudrait donc une baisse du taux de natalité.
CONCLUSION
Le modèle de la décroissance cherche donc une pérennité harmonieuse du monde dans lequel nous vivons en déconstruisant les toxico - dépendances à la croissance. Elle repenserait donc nos conditions de notre bien-être, nos conditions du vivre-ensemble, le partage des tâches et des richesses.
Cependant, si la théorie de la décroissance soulève de vraies solutions à notre modèle économique actuel, elle est souvent qualifiée d’utopiste car elle demande des changements culturels, une solidarité nationale (internationale ?) qui semblent impossible à mettre en place compte tenu de la discordance des Etats et de la lutte engagée pour le contrôle des futures ressources. (Ex : eau).
Peut-être qu’avec une médiatisation importante/ internationale de la décroissance, les populations seront plus sensibilisées et commenceront à exécuter sur l’échelle locale les petites tâches (recyclage, acheter de l’occasion, ect…) jusqu’à atteindre l’échelle nationale puis internationale.
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