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La croissance économique: définition

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Par   •  24 Novembre 2014  •  Analyse sectorielle  •  1 755 Mots (8 Pages)  •  573 Vues

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1-La croissance économique : définition

• Une définition de la croissance économique.

La croissance peut se définir comme la variation quantitative durable, auto-entretenue et non réversible, de la production totale de biens et services.

• Distinction croissance économique, expansion et développement. La croissance se distingue de l’expansion car c’est une augmentation sur une longue période. La croissance est de nature quantitative, alors que le développement est de nature plus qualitative, définissant les transformations démographiques, économiques, sociales, culturelles et techniques qui accompagnent la croissance.

2-La croissance économique : Mesure Economique

Généralement, la croissance économique se mesure par le PIB (Produit intérieur brut) à prix constants. Elle se présente en pourcentage par référence aux données de l’année précédente. Elle peut donc être positive ou négative.

B-LES TYPES DE CROISSANCES

On distingue deux types de croissance :

– La croissance extensive, qui résulte de l’accroissement des facteurs de production.

– La croissance intensive, qui résulte de l’accroissement de l’efficacité des facteurs de production. C’est-à-dire d’une hausse de la productivité.

La croissance économique est en réalité à la fois extensive et intensive.

C-EFFETS BENEFIQUES ET NEGATIFS DE LA CROISSANCE

-Les effets bénéfiques de la croissance Les effets négatifs de la croissance

La croissance économique permet l’amélioration du niveau de vie, la création d’emplois

la croissance économique engendre de plus importantes recettes fiscales qui autorisent de plus importantes dépenses publiques pour le bien-être de la société, la paix sociale et l’amélioration du niveau de vie.

déqualification de la main-d’oeuvre, le marché exclut de la croissance ceux qui ne peuvent s’adapter aux nouvelles technologies.

La croissance ne bénéficie qu’à certaines catégories sociales

L’exploitation de la population pauvre dans certains pays pour tenter de s’insérer dans l’économie mondiale

On peut se référer à G. MYRDAL (Nobel 1974) qui a fait le procès de la croissance. Il a montré que la recherche sans fin de la productivité a pour conséquence l’exclusion sociale, la polarisation régionale, la dégradation de l’environnement et le développement des inégalités (critique Radicale). Il remet en cause le PIB comme critère de croissance et a jeté les bases de l’approche moderne en termes de développement

Le transfert du système de valeurs ( élimine ainsi les solidarités traditionnelles, crée l’obsession de la recherche de gain financier, l’individualisation et par la suite la délinquance, la violence, la fracture de la société)

Les effets sur l’environnement :dégradation des écosystèmes , problème de qualité de vie pour les générations à venir (problème transgénérationnel).

D-QUELS SONT LES OBSTACLES À LA CROISSANCE ?

 le protectionnisme

 les secteurs abrités (monopoles publics...),

 l’insuffisance de la concurrence

 De même, des groupes de pression trop forts, des professions protégées, des mentalités trop rigides peuvent être responsables d’une moindre croissance.

E-QUELLES SONT LES MUTATIONS FAVORABLES A LA CROISSANCE ?

 une meilleure organisation des entreprises (responsabilité, adaptabilité, esprit d’entreprise)

 de vrais relations professionnelles (négociation collective, flexibilité, droit d’expression, gestion participative)

 un Etat fort et entreprenant (politique d’équipement, de formation, de recherche, politique industrielle...)

 un programme d’éducation et de formation ambitieux (valoriser les capacités et les compétences, augmenter le niveau moyen de qualification, améliorer l’insertion professionnelle, les mutations professionnelles...) sont des actions structurelles favorables à la croissance.

EN CONCLUSION

La croissance transforme les structures économiques et sociales : la croissance se fait dans et par le changement

Mais rien n’assure que ces transformations soient toutes dues à la croissance économique puisque l’on observe en France et dans certains Pays En Développement (PED) le développement de certaines villes sans croissance économique.

Il est donc difficile de séparer dans ces transformations structurelles celles qui sont liées au facteur croissance.

LA CROISSANCE

1° FINALITE

AMELIORER LE NIVEAU DE VIE ET ASSURER LE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE

A L’AMELIORATION DU NIVEAU DE VIE

I PRODUCTION, CREATION DE RICHESSES ET CROISSANCE

La croissance économique correspond à « l’augmentation soutenue pendant une ou plusieurs périodes longues d’un indicateur de dimension, pour une nation, le produit global net en terme réels » (F. Perroux).

II DE LA PRODUCTION A LA CONSOMMATION

Traditionnellement, les économistes découpent l’activité économique en 3 phases :

• Dans une première phase, les hommes commencent par créer des richesses c'est-à-dire produire

• Dans une seconde, ils se partagent les revenus (revenus d’activité, revenus de la propriété): ces opérations de répartition primaire et secondaire permettent de déterminer le revenu disponible des ménages.

• Troisième étape, le processus s’achève par un arbitrage entre consommation ou épargne.

III DE LA CONSOMMATION

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