La croissance partagée
Analyse sectorielle : La croissance partagée. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 11 Mai 2014 • Analyse sectorielle • 643 Mots (3 Pages) • 462 Vues
La croissance partagée
La mondialisation, quelle horreur ! Vite, il faut démondialiser, fermez portes et fenêtres. En résumé, protégez-vous. Le protectionnisme n’a jamais conduit au bonheur de l’humanité. Face aux turbulences actuelles de l’économie, certains points méritent d’être soulevés :
- Il n’est pas possible d’être compétitif en étant aveugle. La prise en compte des bouleversements mondiaux est fondamentale (Emergence des BRICS, Changement climatique, Accélération technologique….)
-Il n’est jamais souhaitable de voir ses clients ou ses fournisseurs faire faillite. Mieux vaut avoir une chine développée et une inde prospère que l’inverse.
Face aux tornades économiques, vous avez le choix entre :
1°) Une attitude passive. Attendre que le train de la croissance vienne vous chercher ou au mieux s’adapter. Cette vision du monde est vouée à l’échec.
2°) une attitude active. Faire tourner la mondialisation en votre faveur, façonner le monde pour que vos compétences et notamment celles qui sont distinctives puissent vous garantir non une survie mais une avance sur vos principaux concurrents. La veille est insuffisante, il faut en plus de l’intelligence économique. En clair faire mieux et toujours mieux que les autres. Celui qui n’avance pas recule.
La France et le Maroc à travers leurs relations bilatérales ont dépassé le binôme clients-fournisseurs et le clivage délocalisation-relocalisation. Une colocalisation multiforme s’est instaurée entre les deux pays. Une sorte de croissance partagée (opération gagnant-gagnant). Au-delà de la croissance, c’est le développement durable qui sera le bénéficiaire. C’est le cas de l’éolien et du solaire deux grandes activités au rendez-vous de la croissance partagée mises en œuvre par le Maroc et ses partenaires.
Ne jamais laisser les opportunités endormies. La procrastination est l’ennemie du développement économique. Entre la fin du monde et un monde sans fin, la croissance s’inscrit dans la deuxième vision. Il suffit d’humaniser la mondialisation, ses excès sont mauvais. Il faut chercher les bons dosages car la mondialisation est irréversible Elle sera désirée si elle se fonde sur la cocroissance.
EL HADI MAROC
DESS gestion des projets de l’université PANTHEON SORBONNE (PARIS 1)
Doctorat d’économie de l’université PANTHEONN ASSAS (PARIS 2)
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