La crise 1947
Analyse sectorielle : La crise 1947. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar loulol • 19 Mai 2014 • Analyse sectorielle • 426 Mots (2 Pages) • 674 Vues
La crise[modifier | modifier le code]
En 1947, le groupe Barta compte toujours une dizaine de militants. Il déclenche et participe activement à la grève chez Renault. Pierre Bois en est le dirigeant pratique, Barta le dirigeant politique, mais une attaque de tuberculose empêche Robert Barcia d'y participer. À la suite de la grève, le groupe organise le « Syndicat démocratique Renault » qui comptera jusqu’à 406 syndiqués. Cependant des tensions apparaissent : Pierre Bois et Barta s’opposent sur l’orientation du groupe, et à la suite d'un conflit au sujet de la rédaction d'un tract, la crise éclate. La lassitude s’empare de la plupart des militants qui cessent peu à peu toute activité. La scission entre le groupe Pierre Bois et Barta est consommée en 1949, et l’UC disparaît en 1950.
La reconstruction[modifier | modifier le code]
Robert Barcia, démissionnaire à l'été 1948 reparaît dès 1950 et en compagnie de Pierre Bois, toujours actif chez Renault, tente de recoller les morceaux. Pendant cinq ans le groupe tente de se reconstituer. Fondé en 1956 Voix ouvrière regroupe beaucoup d'anciens du « groupe Barta ». Barta participe en écrivant des articles mais ne reprend pas sa place de dirigeant. Voix ouvrière circule sous la forme d’un petit journal d’entreprise, pendant plusieurs années en collaboration avec un autre groupe le PCI-Lambert. Voix ouvrière bimensuel, commence à être diffusé à partir de 1963 d’abord sur 4 pages, puis sur 8, la publication deviendra hebdomadaire en 1967. Après la révolte étudiante et la grève générale de mai-juin 1968, comme tous les mouvements se réclamant du trotskisme et d'autres mouvements d'extrême gauche, Voix ouvrière est interdite et dissoute par un décret du président de la République du 12 juin 1968, en application de la loi du 10 janvier 1936 sur les groupes de combat et milices privées. Le mouvement se reforme immédiatement sous le nom de son journal rebaptisé Lutte ouvrière puis se renforce en nombre et multiplie les bulletins d’entreprise. En 1971 est organisée la première fête de Lutte ouvrière, dans un champ, sur la commune de Presles dans le Val-d'Oise. Lutte ouvrière sera ensuite le premier groupe politique à présenter une femme à l’élection présidentielle, en 1974, en choisissant pour porte-parole et candidate nationale Arlette Laguiller7. En 1981, c'est l'essor des radios libres et Lutte ouvrière s’y essaie avec « Radio La Bulle », sur un fond de Boléro de Ravel. L’expérience dure quelques mois. Lutte ouvrière connaît par la suite un certain succès médiatique et politique. En 2002, Arlette Laguiller obtient 5,72 % des voix à l’élection présidentielle.
Élections[modifier | modifier le code]
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