La Politique Monétaire : Turbulences Dans La Zone Européenne
Compte Rendu : La Politique Monétaire : Turbulences Dans La Zone Européenne. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar leapacha • 18 Avril 2013 • 1 741 Mots (7 Pages) • 1 038 Vues
Introduction
La zone européenne a vu le jour en 1992 par le traité de Maastricht et il y a eu de nombreux changements avec sa mise en place, notamment la création d'une monnaie unique dans la zone européenne. Depuis le 1er Janvier 1999, la politique monétaire de la France n'est plus autonome mais est conduite au sein de la zone européenne par la BCE (Banque Centrale Européenne).
Depuis la crise financière de Août 2007, venant des États-Unis d'Amérique, il y a des turbulences dans certains État de la zone européenne notamment la Grèce et l'Irlande. Par la suite, l'Espagne, l'Italie et le Portugal sont aussi menacés. Ces pays ont besoin du soutien financier de toute la zone européenne pour le redressement de ces États et pour éviter l'écroulement de toute la zone européenne.
I) Le contexte de la politique de la zone européenne.
A) La BCE dans l'organisation du SEBC.
La définition de la politique monétaire européenne est du ressort exclusif de la Banque Centrale européenne. Guidée par un certain nombre d'objectifs économique à remplir, la BCE (Banque Centrale Européenne) utilise des instruments monétaires qui lui permettent de contrôler l'activité des banques et la création de monnaie.
La politique monétaire agit sur les conditions de financement et influence l'économie réelle de manière plus indirect que la politique budgétaire. « La politique monétaire est un instrument effectif dans la réalisation des objectifs d'inflation et de croissance » (Document 2). A long terme, la politique monétaire a des effets sur la variation des prix et à court terme, la politique monétaire a des effets sur la production.
Les autorités monétaires sont des institutions chargés de concevoir et de mettre en œuvre la politique monétaire. Elles sont aussi chargées de la surveillance du système bancaire et financier. Dans la zone européenne, c'est le système européen de banque centrale qui est la principal autorité monétaire.
Le Système Européen Banque Centrale (SEBC) se compose de la Banque Centrale Européenne (BCE) et des Banques Centrales Nationales (BCN) des États membres de l'union monétaire européenne.
Le SEBC est dirigé par les instances de décision de la BCE : le Conseil des gouvernements de la BCE, le directoire et le Conseil général.
En vertu du traité de Maastricht, la BCE et les BNC sont indépendantes du pouvoir politique.
B) Les objectifs de la politique monétaire
Depuis le début des années 80, l'objectif principale de la BCE est de maintenir la stabilité des prix (Document 1). Elle a aussi des objectifs secondaires comme la croissance et l'emploi. Sous l'influence du courant monétariste (M. Friedman), on considère que l'inflation résulte d'une création excessive de monnaie et qu'il appartient à la banque centrale de se consacrer à la maitrise de la croissance des agrégats monétaires.
Le taux d'inflation choisi est d'un peu moins de 2% par an dans la zone européenne.
Pour atteindre son objectif principal, la BCE s'appuie sur une analyse économique d'indicateurs influençant la stabilité des prix tels que la production, le niveau de la demande, etc..
Elle s'appuie aussi sur la croissance contrôler de l'agrégat monétaire M3.
La politique monétaire adopté par la BCE est la politique Monétariste, qui est indépendante du pouvoir public. Elle se traduit par un taux d'inflation inférieur à 2% permettant une compétitivité prix des entreprises, en conséquence de quoi il y a une augmentation de la valeur ajoutée, et cela entraine une croissance économique et la création d'emploi.
II ) Les instruments de la politique monétaire
Les instruments utilisés par la BCE permettent de contrôler la liquidité bancaire, ou monnaie banque centrale, dont les banques ont besoin pour accorder des crédits. La BCE peut intervenir sur le marché interbancaire (open market) ou contraindre les banques commerciales à effectuer des réserves en monnaie (réserves obligatoires). Le contrôle des banques se fait donc de manière indirecte depuis la suppression de l'encadrement du crédit en 1987.
A) L'action par la liquidité bancaire
Les banques de second rang, ont besoin de détenir une certaine quantité de monnaie banque centrale en fonction de leur activité sur le marché du crédit. En rendant la monnaie banque centrale plus abondante, on incite les banques à octroyer plus de crédit et donc à créer plus de monnaie.
Inversement, en émettant moins de monnaie banque centrale, on incite les banques à réduire le nombre de crédits accordés.
Pour agir sur la liquidité des banques, la BCE dispose de deux types d'instruments :
Le refinancement bancaire, qui est l'intervention de la BCE sur le marché interbancaire qui permet à la banque centrale de plus ou moins alimenter les banques dans le cadre de leur refinancement. Le refinancement bancaire utilise le taux de refinancement des banques commerciales auprès de la Banque centrale, on parle aussi de taux directeur car il oriente les taux pratiqués par les banques.
Les réserves obligatoires sont des obligations pour les banques, de conserver une part de leurs actifs en dépôt auprès de la Banque centrale. Cela permet de limiter le montant des crédits qu'elles pourront accorder. Le taux de réserves obligatoires détermine le pourcentage de leurs dépôts que les banques doivent détenir en monnaie banque centrale, si la BCE augmente ce taux, alors les banques seront en mesure d'accorder moins de crédit.
B) L'action par les taux d'intérêts
D'après le document 3, « le canal des taux d'intérêts est celui par lequel une variation du taux directeur entraîne une modification du niveau des taux sur les marchés financiers. »
Lorsque les banques de second rand empruntent des liquidités, elles
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