La Monnaie : La Création Monétaire

La création monétaire correspond au processus par lequel la masse monétaire d'un pays ou d'une région (ex : la zone euro) est augmentée. L'inflation, elle, correspond à l'augmentation générale et durable des prix, alors que la déflation est la baisse de l'indice des prix sur de longues périodes (ex : plusieurs trimestres). C'est le contraire de la désinflation qui est le ralentissement de l'inflation (= le niveau des prix augmente moins vite).

On remarque donc que plus il y a de création monétaire et donc plus de crédits, plus il y a de monnaie en circulation ce qui crée donc l'inflation. Si au contraire il n'y a pas assez de monnaie en circulation, elle devient rare et tout le monde en a deux fois moins, les prix diminue, on parle donc de déflation. Mal dosée, l'inflation et la déflation sont donc dangereuses pour l'économie.

On doit alors contrôler la monnaie en circulation: c'est le rôle de la banque centrale par les crédits accordés par les banques. Mais pourquoi dit-on que les crédits font dépôts et non l'inverse ? On dit donc cela, car lorsqu'une banque accorde un crédit elle ne dispose pas de fonds, elle doit donc se financer auprès de la banque centrale : elle crée donc de la monnaie et la dépose sur votre compte et non l'inverse.

Mais qu'est-ce-que la BCE, c'est la Banque Centrale Européenne qui est donc de la banque de l'union européenne situé à Francfort. Et pourquoi a t-elle l'appellation de « préteur de dernier ressort » ? Elle appelée comme ça car elle protège des paniques bancaires. Ainsi lorsque les personnes savent qu'ils récupéreront leur argent ils ne paniquent pas.

On dit ensuite que la BCE a son propre budget qui est indépendant de celui de l'union européenne. Son capital est souscrit et libéré par les BCN de la Zone Euro. La Banque Centrale dispose aussi de tous les instruments et de toutes les compétences nécessaires pour la conduite d’une politique monétaire efficace et elle est habilitée à décider de façon autonome de leur utilisation. Elle est donc indépendante.

Ce 4 février 2015, la Banque Centrale Européenne à décidée de couper une partie des vivres aux banques Grecques afin de trouver rapidement un compromis sur la dette publique hellénique (relatif à la Grèce). La Grèce n'a donc plus que deux moyens de se refinancer : soit en empruntant de l'argent à la BCE avec comme garantie un collatéral, soit elles peuvent bénéficier, encore grâce à la BCE des mécanismes de refinancement d'urgence destinés aux banques à court de liquidités. Mais dans ce dernier cas, emprunter de l'argent leur coûte plus cher : environ 1,5% (contre 0,05% pour la première option). Cependant, une troisième option est possible : ce refinancer sur le marché. Sauf que peu d'institutions acceptent de prêter de l'argent aux banques Grecques ou alors à des taux excessifs. On relève alors que les banques grecques pourraient se retrouver à sec d'ici seulement quelques mois part cette action de la Banque Centrale. Face à cette déclaration, celle-ci à donc annoncé qu'elle serait prête à accorder soixante milliards d'euros de prêts d'urgence aux banques grecques : une manière de dire qu'elle ne les

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