La Loi Marshall
Cours : La Loi Marshall. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar azerty21 • 3 Janvier 2015 • Cours • 1 268 Mots (6 Pages) • 855 Vues
Le taux de chômage dépend en partie, conjoncturellement
comme structurellement, du taux de croissance.
Une forte croissance économique est
toujours davantage bénéfique à l’emploi que la ré-
cession, car moins on produit de richesses, moins on
a besoin de monde pour les produire (et inversement).
De même, le niveau d’endettement public étant
mesuré en % du PIB, plus la croissance du PIB est
forte, moins le pays sera endetté (la part de la dette
étant d’autant plus petite en proportion que le PIB
est important).
De même, on peut comprendre que moins il y a de
croissance économique, plus les déficits budgétaires
ont tendance à croître (stabilisateurs automatiques,
ainsi que politiques discrétionnaires, de relance de
l’activité de type keynésien par exemple), ce qui
alimente la dette publique. De même, moins il y a de
croissance, plus les dépenses publiques, sociales,
comme l’indemnisation du chômage (plus haut en
période de crise), mécaniquement s’accroissent,
élevant de fait le déficit budgétaire, en valeur absolue,
et d’autant plus en valeur relative
(% du PIB). Ainsi, croissance économique, chômage
et endettement sont-ils intimement liés.
Intérêt de ces grandeurs pour traiter le sujet
: les problèmes de croissance économique, de
chômage et d’endettement de la Grèce mettent en
évidence la difficulté de l’UEM à assurer une croissance
harmonieuse, source d’emploi et de finances
publiques équilibrées. De plus, l’UEM n’est-elle pas
en partie la cause de la difficulté de la Grèce à faire
face à la récession ? Une coordination européenne
économique essentiellement restrictive et coercitive
accroît la récession par des politiques d’austérité
(pour le retour à l’équilibre des finances publiques)
accroissant du même coup le chômage, lui-même
source d’un endettement accru, et d’autant plus en
% du PIB que les politiques d’austérité annihile toute
relance budgétaire de la croissance économique,
enfermant la Grèce dans un cercle vicieux dont elle
peine à sortir, en l’absence de solidarité financière
entre pays.
D. Croiser les documents 1 et 3
Voir l’explication ci-dessus + lien avec les questions
monétaires et de financement (cf. la question des
taux d’intérêt du document 1 qui montre la difficulté
de financement de la Grèce, prise dans des difficultés
économiques, notamment aggravées par les
contraintes engendrées par la coordination des
politiques économiques de l’UEM) + explications sur
le retard de la Grèce en matière de compétitivité et
ses déséquilibres extérieurs (source de ses problèmes
de croissance, d’emploi, et d’endettement),
avec mise en évidence de la non-coopération au sein
de l’UEM et de l’absence de politiques économiques
structurelles visant à mieux assurer la convergence
économique.
Proposition de corrigé de la dissertation
Introduction
L’UEM comme phase d’intégration économique de
l’UE avec euro et avancées par à-coups, mais non
encore totale intégration (cf. dossier 1) : uniquement
un certain degré de coordination des politiques
économiques. La crise grecque, constat et
origine (cf. doc. 1) à relier avec niveau de construction
européenne, et niveau de coordination des
politiques économiques).
Questionnement (voir intitulé du sujet)
Annonce du plan (voir ci-dessous)
I. Les limites de l’UEM, en termes institutionnels et
politiques, des mesures prises.
L’UE souffre de lenteur institutionnelle, notamment
par un excès d’inter-gouvernementalisme, mais
aussi par un manque de volonté d’approfondir
l’intégration vers davantage d’union politique, ce
dont elle aurait besoin pour réagir de façon plus
unie, rapide, solidaire, et donc plus efficace à la
crise.
A) À elle seule, l’UE ne parvient pas à régler la
crise grecque.
La Commission européenne, la BCE et le FMI – « la
troïka » – interviennent pour aider
...