La Finance Islamique

Table des matières :

INTRODUCTION 4 1-FINANCE ISLAMIQUE 6 2-PRINCIPE FONDAMENTAUX DE LA FINANCE ISLAMIQUE 8

2.1- L’INTERDICTION DU PRET A INTERET 8

2.2- L’INTERDICTION DU RISQUE EXCESSIF, INCERTITUDE, SPECULATION 8 2.3- L’INTERDICTION DES PRODUITS ILLICITES 9 2.4- LE PRINCIPE DES PRODUITS ET DES PERTES 9 2.5- LE PRINCIPE DENDOSSEMENT DES ACTIFS REELS 10

3- LES INTRUMENTS CLES DE LA FINANCE ISLAMIQUE 10

3.1- « MUDARABAH » OU CAPITAL-RISQUE 11

3.2- « MUSHARAKA » OU PARTENARIAT FINANCIER (JOINT-VENTURE) 11 3.3- « IJARA » OU LOCATION-VENTE (LEASING) 12 3.4- « SALAM » OU VENTE A TERME 12 3.5- « MURABAHA » OU ACHAT/VENTE (COST PLUS) 12 3.6- « ISTISNNA » CONTRAT DE TRAITANCE POUR FABRICATION D’USINE, ETC 13

4- LES INTRUMENTS DES INSTITUTIONS NON BANCAIRE 13

4.1- « SHUKUK » 14

4.2- « TAKAFUL » 14 4- LA FINANCE ETHIQUE 15 5- COMPLEMENTARITE ENTRE FINANCE ISLAMIQUE ET FINANCE ETHIQUE 16 6-DIFFERENCE ENTRE FINANCE ISLAMIQUE ET FINANCE ETHIQUE 17

CONCLUSION MEDIAGRAPHIE

18 19

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LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS

ESG : Environnementaux Sociaux et de Gouvernance FMI : Fonds Monétaire International

ISR : Investissement Socialement Responsable

SFI : Système Financier Islamique

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INTRODUCTION :

Dans un monde où sévit la crise monétaire depuis environs cinq ans, la recherche d’une alternative au système conventionnel s’impose. Présente depuis les années 1970, les institutions financières islamiques occupent une place de plus en plus importante sur les marchés financiers. En fait, le financement islamique fait allusion à la pratique de la finance basée sur les principes de la Shariah (loi islamique). Il s’agit d’un secteur en pleine expansion avec un taux de croissance annuel moyen estimé à environ 10-15 % par an. 1

Malgré une sous-représentation de ces banques dans les pays occidentaux, on constate que plusieurs grandes banques occidentales ont des divisions de finance islamique. Des institutions financières internationales telles que (Fonds Monétaire International (FMI, Banque islamique de développement) sont déjà actives dans le secteur.2

Quand à la finance éthique, «De la façon la plus globale, elle consiste à financer grâce à notre épargne des activités économiques qui correspondent à ce que nous pensons être juste et bon. On en trouve trace dans le code d’Hammourabi (vers – 1700 avant Jésus Christ), dans la Genèse (où le prêt avec intérêt est interdit entre Juifs), dans le Coran (qui interdit le prêt avec intérêt). Dans la religion catholique, il était mal vu de s’enrichir avec le placement financier, d’où le succès des banques protestantes qui n’avaient pas ce genre de scrupules.

1

2 idem

http://www.afdb.org/fr/news-and-events/article/interview-with-issouf-soumare-associate-

professor-finance-and-director-financial-engineering-laboratory-universite-laval-quebec-canada-

5296/

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Dans les années 1920, les ligues de vertu aux États-Unis encourageaient à ne

placer son épargne que dans des entreprises soutenant la prohibition de l’alcool.3 »

Face à ces deux concepts, la question que nous nous posons est la suivante :

La finance islamique est-elle éthique? Ou la finance islamique et celle éthique sont-elles complémentaires, si non, qu’est qui les différencie?

Dans les paragraphes qui suivent nous allons essayer de répondre à cette problématique.

Dans un premier temps, nous allons définir la finance islamique, décrire ses principes, ses fondements, expliquer en quoi elle consiste et comment fonctionnent-elle. Ensuite dans un second temps, nous allons introduire le concept de finance éthique, voir en quoi est ce qu’elle rejoint la finance islamique, et enfin essayer de savoir s’il y’a une complémentarité ou non; quels sont les points de convergence et de divergence entre les deux.

3http://www.mairielaval.fr/franc/culture/universite/pdf_2008_2009/eco/finance_ethique.pdf?PHPSESSI

D=eabd187a2d87c0cd8225975fadd8d8e2

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1. FINANCEISLAMIQUE:

Les institutions financières islamiques, ou encore appelé « le système financier islamique » (SFI) est un mode de financement qui n’a pour règle que les « lois » islamiques, c'est-à-dire la « sharia ». La combinaison entre les Finances classiques et les lois islamiques apporte un changement et nous fait voir les Finances sous un autre angle, différent de ce qu’on nous avait appris jusque là. Elle est désormais soumise à des restrictions et doit être régis de manière saine, en tenant compte avant tout des valeurs humaines, il prône l’équité entre les contractants. Ces dernières années, les Finances islamiques se sont multipliées dans les pays majoritairement musulmans : en Arabie saoudite, au Bahrein, au Bangladesh, au Brunei, En Egypte, aux Emirats arabes unis, en Jordanie, en Malaisie, au Sénégal, au Soudan, en Turquie et plus encore4. Selon des études effectuées en 2005, Le Fond Monétaire International estime qu’il existe plus de 300 institutions de Finance islamique dans prés de 75 pays, ce chiffre est en constante progression. L’une des principales caractéristiques de la Finance islamique est la non application des taux d’intérêts (Riba)5, c’est même la plus importante d’ailleurs. Il faut savoir qu’il y’a 5 critères6 principaux qui dirigent la finance islamique, dont nous allons passer en revus.

Nous avons :

4 http://oumma.com/Ethique-et-finance-en-Islam 5 Concept né d’Arabie venu du moyen Orient

6 http://www.financeislamique.com/

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