La Bourse de Casablanca
Analyse sectorielle : La Bourse de Casablanca. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 27 Octobre 2013 • Analyse sectorielle • 789 Mots (4 Pages) • 888 Vues
Plus que d’un lifting, la Bourse de Casablanca a besoin d’une réforme profonde Lors d’une conférence sous le thème « le positionnement régional de la place financière de Casablanca, quels enjeux réglementaires pour une meilleure attractivité financière », le directeur du développement de la Bourse de Casablanca a estimé que le marché financier marocain gagnerait à être réformé en profondeur. La Bourse de Casablanca (BC) a besoin d'une nouvelle réforme profonde et structurelle et non simplement d'un lifting, a estimé, jeudi soir à Casablanca, le directeur du développement de la BC, M. Badr Benyoussef. Le marché financier marocain a, certes, atteint un niveau de maturité et de professionnalisme reconnus au niveau international, or il continue de souffrir d'une offre très limitée en produit, avec uniquement, le marché du cash, les actions et les obligations, a-t-il indiqué lors d'un workshop sous le thème « le positionnement régional de la place financière de Casablanca, quels enjeux réglementaires pour une meilleure attractivité financière ». Ce marché perd de son attractivité jours après jours aussi bien auprès des investisseurs locaux qu'internationaux, a-t-il fait savoir, ajoutant que la place financière nationale commence à accuser un retard même par rapport aux marchés africains. Une situation qui s'explique, selon M. Benyoussef, par la structure de la réforme de 1993 qui, malgré de grandes avancées en terme de structures de marché et de protection des actionnaires, les minoritaires surtout, implique que tout changement ou modification doit passer par le circuit législatif. Le marché africain, fort d'un potentiel de croissance très important, constitue un relais par rapport aux pays occidentaux, a indiqué de son côté, l'avocat à la Cour, Associé DUHAMEL BLIMBAUM û D&B LAW FIRM, ajoutant qu'en terme de sécurité juridique, ce marché reste difficile à appréhender (marché africain).
Face à cette situation, a-t-il poursuivi, il est logique de passer par un hub régional ou un centre rattaché à l'Afrique qui puisse offrir un niveau de sécurité juridique conforme aux standards internationaux et permettra aux acteurs internationaux d'accéder aux marchés du continent. Il a souligné à ce propos que Casablanca a des atouts pour s'inscrire dans cette stratégie, ajoutant que Casa finance city (CFC) a un bel avenir vis-à-vis des investisseurs étrangers. Le Royaume dispose également d'une position géographique stratégique lui permettant de tisser des liens avec les principaux pays d'Europe, d'Afrique et du Moyen-Orient, a-t-il ajouté. Renforcement de l’attractivité financière du pays. Pour ce qui est du climat des affaires et environnement réglementaire, M. Duhamel a relevé une réelle volonté des autorités marocaines pour renforcer l'attractivité financière du pays et ses stabilités, politique et économique et pour développer les échanges avec le reste du monde, ajoutant que l'accès au financement, la corruption, les infrastructures inadaptées et la présence d'un réseau trop restreint de conventions fiscales sur la double imposition, constituent des freins pour le développement des affaires au Maroc. La réforme des marchés de capitaux est entrée dans sa phase active avec l'approbation par le conseil du gouvernement de quatre projets de
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