LES STRATEGIES D’INTEGRATION
Mémoire : LES STRATEGIES D’INTEGRATION. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar aminemokrane • 26 Janvier 2013 • 771 Mots (4 Pages) • 968 Vues
STRATEGIES D’INTEGRATION /
STRATEGIES D’EXTERNALISATION
Notions et contenus à construire :
Externalisation / intégration.
Malgré la grande diversité des stratégies observables dans la réalité, il est possible de les ramener à quelques types qualifiés de « génériques ».
Le cas échéant, il appartient alors à l’entreprise de prendre la décision de confier ou non certaines de ses activités à un partenaire extérieur
Ce chapitre concerne les stratégies possibles au niveau de la PRODUCTION, du positionnement de l’organisation sur la FILIERE
C’est le dilemme entre faire et faire faire
I –LES STRATEGIES D’INTEGRATION.
A – PRINCIPE ET INTERET.
Une entreprise a une stratégie d’intégration lorsqu’elle cherche à réaliser elle-même l’ensemble de sa production.
L’intégration peut être plus ou moins poussée :
– elle peut se situer en amont, au niveau des approvisionnements (= intégration vers l’amont).
– elle peut se situer en aval, au niveau de la distribution (= intégration vers l’aval). C’est le cas de LVMH qui crée des « boutiques » pour distribuer ses produits
– elle est totale, quand toutes les activités liées à la production sont maîtrisées par la même entreprise. Il y a alors formation d’une filière (une compagnie pétrolière qui intègre les activités de recherche de pétrole, extraction, raffinage et distribution) ;
NB : un service maintenance & informatique peut être intégré / externalisé. On parle alors davantage d’internalisation/externalisation d’un service dans l’organisation (et non d’une activité liée à la production).
NB : Si l’entreprise augmente ses capacités de production en intégrant d’autres unités de production, c’est une intégration horizontale. Cependant, le terme intégration est le plus souvent réservé à l’intégration verticale.
Les avantages recherchés peuvent être :
– de réduire les coûts du fait de la suppression de la marge des intermédiaires (distribution ou approvisionnement) ;
– de mieux coordonner l’ensemble des activités au sein du métier principal ;
– de maîtriser toute la chaîne de production, de sécuriser et contrôler les différentes étapes de la production que ce soit au niveau des approvisionnements (qualité et délais) mais aussi de la distribution (mise en valeur, disponibilité, …)
B – LIMITES DES STRATEGIES D’INTEGRATION.
La stratégie d’intégration présente cependant des limites importantes.
– Cette organisation doit coordonner beaucoup plus de tâches et devient donc moins flexible et s’adaptera moins facilement aux changements qui pourraient intervenir ;
– Ce type d’organisation a un coût élevé car une intégration globale demande beaucoup de ressources financières (mais aussi humaines pour coordonner) ;
– En réalisant toutes les
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