L'éducation : un bien de consommation ?
Cours : L'éducation : un bien de consommation ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar gnina • 15 Décembre 2017 • Cours • 4 228 Mots (17 Pages) • 871 Vues
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Economie
A quoi servent les études selon vous ?
Section 1 : L’éducation : un bien de consommation ?
- Bien de consommation : souhaite avoir une satisfaction immédiate
- Bien d’investissement : pour le futur
- L’éducation comme bien de conso :
- Reconnaissance sociale
- Rencontrer des gens
- Apprendre des nouvelles connaissances
- Mobilité géographique, participation de la vie à l’université
- L’éducation comme investissement
- Revenu monétaire
- Mode de vie, réseaux sociaux
- Statut professionnel qui nous intéresse
- Combinaison de consommation (élèves) et d’investissement (parents)
- Est-ce que l’éducation permet un meilleur revenu ?
- Quel que soit les pays corrélation entre revenu et niveau d’éducation
- Les étudiants sont d’accord avec ça selon le tableau, le salaire doit dépendre du niveau de diplôme possédé.
- Justification principale : Sacrifice en temps en argent
- Les études rendent les gens plus compétent dans leur emploi
- Pour certains plus d’études n’est pas synonyme de plus de compétences dans le travail.
Section 2 : la théorie du capital humain
Développé au début des années soixante par Becker (rationaliste). Des économistes ont cherché à déterminer comment va-t-on choisir notre niveau d’étude en fonction des coûts et des bénéfices.
- 2 types de coût :
- Direct (frais d’inscription, déplacement, matériel scolaire,…)
- Indirect ou d’opportunité (le manque à gagner, salaire qu’on ne perçoit pas lorsque l’on fait nos études) => plus élevé que les coûts directs
- On distingue aussi les coûts privés (individu qui s’éduque ou pour ses parents) et les coûts publiques (pour la société, l’Etat).
- Direct : coût du fonctionnement
- Indirect : les impôts/cotisations
- En moyenne le coût public est plus faible que le coût privé à part au Danemark et que c’est le manque à gagner pour les études qui est plus déterminent.
- Coût important, reste à voir les bénéfices. L’éducation nous rend plus productif, du coup le salaire est plus élevé. Un individu va faire le calcul rationnel entre le gain qu’il anticipe et le coût lié à la poursuite d’étude.
- Ce qui a été reproché est exclusivement lié au fait que ce soit seulement en terme monétaire alors que ce n’est pas le cas. Il faut prendre en compte les bénéfices non monétaires.
- On a pu mesurer la rentabilité des études. Valeur actuelle nette : Diplôme en fonction d’un autre.
- Valeur actuelle nette élevée aujourd’hui, l’éducation semble être un investissement relativement rentable.
- Taux de rendement interne
- Soit C la somme des coûts occasionnés par une année d’études, si on fait 10 années d’études
CF DIAPO
- Taux de rendement privé et taux de rendement social
- Si le taux de rendement privé est plus haut que le rendement social on pourrait imaginer que c’est parce que les individus doivent plus participer aux frais.
- L’éducation permet bcp d’externalité positive : quand un individu s’éduque il permet aux autres des choses positives, la santé, le savoir-être, la criminalité.
- => La théorie du capital humain à fait l’objet de plusieurs critiques.
- Financement des études pas pris en compte
- Capacités intellectuelles
- Attitudes par rapport aux risques
- Préférence pour le présent (vs préférence pour le futur)
- Autres facteurs sociologiques ou culturels
Section 3 : les théories alternatives au capital humain
La théorie du filtre, Arrow
- Est-il vrai que l’éducation augmente les capacités productives des individus ?
- Les individus qui ont fait ce diplôme ont déjà des capacités productivistes supérieures
- C’est un filtre pour les employeurs
- Les employeurs ont une vision qui leur permet grâce aux diplômes, où on a effectué le diplôme le minimum d’intelligence et d’aptitude recherché.
- Toujours un investissement privé mais sa valeur sociale peut être remise en cause.
La théorie du signal, Spence
- Ne connait pas la productivité de l’individu qu’on recrute
- 2 critères : Inaltérables (sexe, âge, origine) et contrôlable qu’on appelle les signaux (dépend du niveau de formation de l’individu)
- Plus les individus sont aptes plus ils ont des niveaux de signaux élevés
- Ne sert pas uniquement à filtrer mais plus à classer : tel diplôme = telle productivité
- Selon cette théorie il ne va pas être payé en fonction de sa productivité mais parce qu’il est classé dans tel catégorie.
- Choisir la formation qui permet le meilleur signal possible et qui vont leur ouvrir le plus de disponibilités.
Qui a raison ?
- Ces 2 théories ont été testées.
- Les résultats montrent que celle du capital humain est plus facilement explicable que le filtre/signal même si l’on a des éléments de validation
- Etudes sur les jumeaux par exemple, même socialisation, même QI (approximatif), diplôme différents.
- Filtre/Signal : Si même capacité = même salaire (Faux)
- Capital humain : le jumeau qui a le plus d’étude a un meilleur salaire
- Les travailleurs indépendants ont des meilleurs revenus quand ils sont plus diplômés
- Dernière méthode : choc exogène
- Effet mai 68 => désorganisation du déroulé des exams, 80% l’ont eu au lieu de 60% => La génération 1949 à intégrer le marché du travail mieux diplômé que les prédécesseurs.
- Par la suite meilleur carrière salariale que les générations précédentes ou suivantes.
Dans le système éducatif français on a plutôt une validation de la théorie du signal. On peut aussi parler du fait que la formation permet d’accumulé de la productivité donc la théorie du capital humain fonctionne aussi. On parle de signal productif.
Approche statistique entre pour quel diplôme = quel emploi et pour quel diplôme = quel salaire ? => déclassement.
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