L'entreprise : Une Unité Productive Et Un Groupement Humain

Chapitre 1 : L’entreprise : une unité productive et un groupement humain.

Introduction : « Quand nous achetons notre pain chez le boulanger ou notre bière chez le brasseur, nous ne faisons pas appel à leur bons sentiments. Nous faisons appel à leur sentiment le plus vil, la cupidité », citation d’Adam SMITH.

La fonction économique d’une entreprise est de produire en combinant des facteurs de production (capital technique, travail et matières premières), pour satisfaire les consommateurs dans le but de faire du profit.

Dans cette opération de production, ce qui motive l’entreprise n’est pas d’utiliser des techniques ultra-modernes, ni de faire le minimum de nuisance, ni de donner du travail aux salariés. Sa motivation principale est de faire le plus de profit possible.

I- L’entreprise est une unité de production.

L’entreprise transforme à l’aide de ses facteurs de production de matières premières en bien ou en service destinés à être vendus sur un marché.

L’entreprise doit choisir la combinaison productive ayant le coût de production le moins chère. Le facteur le moins couteux est le facteur capital technique, à l’inverse du facteur travail qui est le plus chère. L’objectif de profit oblige l’entrepreneur à privilégier au maximum le facteur technique au détriment du facteur travail. La conséquence est l’augmentation, dans certaines filières, le chômage.

Une fois la production réalisée, les biens et/ou les services, doivent être échangés sur un marché contre un prix supérieur au coût de production (coût de revient).

II- La Valeur Ajoutée (VA)

PIB en France : 2100 milliards d’euros soit 40.000€ / an / personne (si la répartition était équitable).

La valeur ajoutée est la richesse crée par une entreprise. Elle s’obtient de la manière suivant : VA = CA – CI

Consommation intermédiaire (CI) : ensemble des consommations de biens et des services achetés à l’extérieur c’est-à-dire à d’autres entreprises.

La valeur ajoutée permet à l’entreprise de rémunérer ses facteurs de production et de lui permettent de recommencer son cycle de production.

Cette valeur ajoutée est séparée in équitablement en 4 parties : salariés, banques, état et dirigeant/actionnaire. Le partage de la valeur ajoutée est souvent source de conflits entre les actionnaires/propriétaires et les salariés. En effet, lorsque la valeur ajoutée augmente, les salariés voudraient pouvoir en bénéficier par l’augmentation de leur salaire. Mais depuis 30 ans, lorsque la valeur ajoutée a augmenté, le partage c’est plutôt diriger vers les actionnaires/propriétaires. Une des raisons est l’ouverture du capital (bourse) à l’épargne publique.

Chiffre d’affaire - Consommation intermédiaire

Valeur ajoutée

Salaires/charges sociales Impôts la production (30%) Bénéfices Amortissement des immobilisations Intérêts sur emprunts

Bénéfices mis en réserve Dividendes Impôts sur les bénéfices

III- Analyse de l’entreprise par les théoriciens classiques de l’organisation

1) Le précurseur de l’OST : Adam Smith

OST : Organisation Scientifique du Travail

Adam Smith (1723-1790) :

En 1776, il publie « La richesse des nations ». Il explique que la division du travail est le meilleur moyen pour augmenter la richesse des nations. Il prend en exemple une manufacture d’épingles. Il explique que la division du travail offre 3 avantages :

- En se spécialisant l’ouvrier gagne en habilité, il travaille plus rapidement.

- L’ouvrier ne change ni de place, ni d’outils, il peut donc produire plus (gain de temps)

- Certaines tâches peuvent être mécanisées (invention et emplois de machines).

Cela accentue la productivité du travail et la quantité de marchandises produites, ce qui contribue au bien-être social.

L’impact de la division du travail sur les travailleurs : Smith est conscient que la DT n’a pas que des avantages :

 Elle est source de déshumanisation

 Mais selon lui les effets positifs de la DT l’emportent sur ses effets négatifs.

2) Le taylorisme : The One Best Way

Frederick Winslow Taylor (1856-1915): milieu social aisé, accepté au concours d’entrée à Harvard mais refuse pour faire un CAP en apprentissage dans une usine.

Le problème constaté :

Taylor part du constat que

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