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Keynes Et La Crise De 2008

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Par   •  29 Avril 2013  •  2 538 Mots (11 Pages)  •  1 707 Vues

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Keynes et la crise de 2008

On parle d’une crise qui commence ne 2008 et qui se développe en s’aggravant. Keynes est un économiste des années 30. Ce qui suit la crise de 1929 à la seconde guerre mondiale (la grande dépression). La crise financière se développe sur la sphère réelle c’est la grande dépression. Premièrement, on a les mécanismes de propagation de la crise financière en crise réelle et deuxièmement c’est le rôle des politiques publiques. La comparaison entre la crise de 2008 et l’apport de Keynes est légitime ? Les économies développées n’ont pas connues de récession aussi forte justement depuis la grande dépression. Les reculs de taux de croissance et les contractions de PIB en 2009-10 n’ont pas d’équivalent après la grande dépression.

Le parallèle : comment peut-on considérer que l’actualité est l’écho de 1929 ?

Il y a un parallèle sur l’état de stupeur dans lequel la crise économique a plongé les économistes. Dans les années 30, l y a une guerre intellectuelle entre 2 écoles anglaises : Cambridge (Keynes) et London School of Economics. A Cambridge on trouve interventionnistes et à la LES on trouve des libéraux ou ultra libéraux comme Robbins et Hayek. Pour ces derniers ce qui se passe dans les années 30-31 ce ne sont que les conséquences des excès passés (les années folles qui a certains égard sont des années de forte croissance économiques, à d’autres, il y a du chômage élevé, les salaires stagnent…des banques centrales créent beaucoup de monnaie utilisés par les investisseurs qui l’utilisent en bourse (marchés financiers juteux, bonne économie, une politique monétaire accommodante), ce sont des conséquences d’une période expansionniste, c’est une « purge ». Ce ne sont pas ceux qui vont bénéficier de l’euphorie qui vont subir la purge : en Angleterre dans les années 30, le taux de chômage est de 30% ; et en 1932dans le nord il est presque de 40%. D’autres économistes de la LSE vont changer de camp et vont chercher du côté de Cambridge des remèdes pratiques à cette catastrophe et une explication théorique. Dans une certaine mesure, pour des économistes contemporains, il y a également une certaine stupeur face à la crise de 2008 ; des certitudes théoriques sont ébranlées. Greenspan (ancien président de la FED, remplacé par Bernanke, spécialiste de la crise des années 30) déclare que l’ensemble de l’édifice intellectuel s’est effondré l’été 2007 » et déclare être dans un état de stupeur. La crise d’aujourd’hui n’a pas été mieux prévue que celle de 1929 et ca été une surprise pour les économistes comme à l’époque.

• Quel parallèle de propagation ? Les causes de la crise financière.

2008, un petit segment du marché obligataire, les fameux subprimes : ménages a qui on a prêté de l’argent ont fait faillite, de là les banques ont fait faillite, de là crise sur les marchés monétaires, qui se propages aux marchés financiers et dans un deuxième temps, la crise sur les marchés financiers contamine l’économie réelle (effondrement du commerce extérieur, volonté protectionnisme, effondrement de l’investissement, forte augmentation du taux de chômage). Le risque systémique : c’est la propagation d’un déséquilibre initial d’un secteur de l’économie à l’ensemble du système et au fur et à mesure que le déséquilibre initial se propage, il s’aggrave. Ce qui craque sont les crédits hypothécaires à taux variable, petit compartiment des marchés monétaires. Et au fur et à mesure les chocs vont être important du fait de la titrisation. Au départ ce phénomène se concentre uniquement aux états uniques. Un choc dans un pays se propage à l’ensemble du monde en s’aggravant (systémique). Dans les années 30 c’est exactement ce qui se passe : le krach financier à Wall Street, effondrement de la valorisation boursière et de là , chute de l’investissement, de la production et chômage massif (effets sur l’économie réelle).

Pour certains économistes, ce qui s’est passé en 2008, c’est plus un effet de bilan (problème de titres non liquidables) ce qui n’est pas le cas pour 1930.

La question aujourd’hui est de savoir s’il est possible que la crise de 2008 ait été provoqué par les autorités publiques. Des économistes comme TAYLOR (économiste américain) qui préconise une politique monétaire en termes de règles (Comment les autorités monétaires ont crée et aggravés la crise, 2010). La FED a été beaucoup trop accommodante au début des années 2000 et de 1980 à 2000, la politique monétaire était caractérisée par une grande modération et à partir de 2000 il y a eu une grande déviation (2003-2005).Si les autorités monétaires n’avaient pas cherché à booster l’économie il n’y aurait pas eu de boom en 2003-2007 et donc pas de krach. Ce sont les autorités publiques pour lui qui ont provoqué ce qu’on connait.

Dans le prolongement de Keynes et ses amis mettaient dans els années 30 : le grand déséquilibre. A qui la faute ? La faute aux grands pays qui épargnent trop. Cela fait écho aux thèses des années 30, de la sous-consommation. C’est la Chine qui a épargné trop. Fin des années 20 il y a des grands déséquilibres mondiaux comme en 2008. C’est pas la crise américaine qui explique la dévaluation mais des problèmes de monnaie, des relations internationales.

Schumpeter a mis l’accent sur les grands bouleversements industriels et technologiques. Il s’intéresse aux aspects structurels de la crise.

Conclusion : donc propagation de la sphère réelle a financière et peut-elle a été crée par les autorités financières ? Si oui, moins d’autorités publiques donc moins de catastrophe.

• Le rôle joué par les autorités publiques (politique monétaire, banques centrales…)

Césure entre avant 2008 et après 2008.

Avant 2008, chez la plupart des macro économistes, il y avait un consensus qui était que la politique budgétaire n’est pas efficace (théorème d’équivalence ricardienne).

Le bon instrument pour stabiliser l’économie c’est la politique monétaire mais laquelle ? Des économistes non interventionnistes vont vouloir une politique en termes stricte (TAYLOR) si inflation et des économistes interventionnistes qui vont vouloir injecter de la monnaie dans l’économie.

Après 2008, il n’y a plus de consensus et étonnamment comme si les économistes qui conseillent es ministres des pays étaient comme dans les années 30 (économie réelle qui s’effondre, on peut pas laisser ca) : si les

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