Introduction à l'économie

Economie- L1-S2-26/1/18 : introduction :

Introduction

Naissance de l’économie à la fin du XVIII, 1776 par Adam Smith. Détachée de la morale et de la philosophie.

Ouvrage fondateur : Enquête sur la nature et les causes de la richesse des nations.

Les connaissances avant 1776, plusieurs courants:

• Les mercantilistes, 16ème et 17ème siècle dont se sont appuyés les classiques. Moment ou les pays se développent + commerce, du fait de la découverte du nouveau monde. Certes disparates, ces connaissances sont importantes. L’école mercantiliste analyse le lien entre la richesse et le commerce. Pour eux, la richesse = accumulation d’argent et de métaux précieux, or, dans un pays. La puissance du souverain reose sur cette disponibilité de métaux. Permet alors à l’état d’accumuler des revenus permettant de financer les dépenses (guerre, moyen permettant d’affirmer sa puissance). Préconisation : l’état doit intervenir dans les échanges : restrictions sur l’M, et favorise l’X. Incarnation en France au travers de Colbert au 17ème sous louis XIII et louis I (création des manufactures, droit des sociétés, subventions pour les commerçants). Grands noms des idées mercantilistes: Bodin, Mun, Montchrestien.

• Lien entre revenu et fiscalité. AU 17ème, analyse du revenu de la nation et sa répartition sur les différentes places pour envisager quelque chose de plus juste ; une fiscalité qui rapporterai plus à l’état. Incarnation en France : Vauban en 1707 la dime royale, un impôt progressif pour tous, y compris le roi plutôt que des impôts lourds.

• Les physiocrates : F. Quesnay (1694-1774). Ils se sont intéressés aux sources de la richesse. La richesse provient de l’agriculture. Prônent un grand libéralisme économique, favorables aux échanges dont agricoles car de nombreux impôts a l’entrée de la ville par exemple. Et baisse des impôts pour agriculture, appelés la corvée. Un représentant politique de ce courant : Turgot, Ministre de Louis XVI. Il a appliqué une politique économique en instaurant la liberté des grains en 1774.

L’école anglaise va reprendre certaines choses. La question fondamentale de l’économie est la richesse à la fois de l’état et du gouvernement. Cette dernière peut financer des choses nécessaires à l’intérêt public.

L’économie est un peu liée à la politique : Définition de l’économie politique par Adam Smith : L’Economie politique, considérée comme une branche de la science du législateur et de l’homme d’Etat, se propose deux objets distincts : le premier, de procurer au peuple un revenu ou une subsistance abondante … le second, de fournir à l’Etat ou à la communauté un revenu suffisant pour financer les services publics ; elle se propose d’enrichir à la fois le peuple et le souverain.

But normatif positif dans une science, ce qui est, révèle de la description ou de l’analyse du fonctionnement, lois au sens de la nature. Le but normatif est différent de l’aspect normatif dans une science, ce qui doit être.

Définition actuelle de l’économie en 1986 par Edmond Malinvaud : « L’économie est la science qui étudie comment les ressources rares sont employées pour la satisfaction des besoins des hommes vivant en société ; elle s’intéresse d’une part, aux opérations essentielles que sont la production, la distribution, et la consommation des biens, d’autre part, aux institutions et aux activités ayant pour objet de faciliter ces opérations » (Leçons de théorie microéconomique, 1986)

Partie 1 : grands courants de la pensée économique

Chapitre 1 : l’école classique

Adam SMITH, David RICARDO, MALTHUS, SAY, MILL

Définition des notions clés :

• Valeur travail : La valeur travail est déterminée par la difficulté à produire le bien : mesuré en quantité de travail, soit en temps de travail d’échange, nécessaire pour se fabriquer et l’amener jusqu’au marché.

• Division du travail : La division dans l’atelier correspond à la décomposition du travail en tache élémentaire confié à des travailleurs différents, devenant alors spécialisé, résultat d’une organisation volontaire de la société.

• Gains de productivité : ils correspondent à l’augmentation de la productivité du travail/capital = rapport entre la production et heures de travail/ durée de vie machine

• Epargne

• Accumulation du capital

Ils ont élaboré un système cohérent. La question de départ : quelles lois et institutions permettront le développement de la plus grande richesse du pays ? Ils cherchent alors les causes de la richesse des nations.

Définition de la richesse de la nation : basée sur la valeur

I. Richesse, valeur et répartition

A. La richesse

1. Critique des mercantilistes par Smith

Smith montre d’abord une opposition à la définition de richesse des mercantilistes (la richesse = accumulation d’argent et de métaux précieux, or, dans un pays). Ils remarquent que cette conception est fausse  dans les colonies anglaises aux USA, cela fait 50 ans que l’on importe plus que l’on exporte et pourtant la prospérité augmente, on accumule des dettes or la richesse du pays s’accroit dans le même temps. La source d’accumulation n’est pas les métaux précieux.

2. Critique des physiocrates par Smith

Il critique les physiocrates, pourtant plus proche. Pour lui, ce courant apporte un progrès car la richesse n’est pas l’or et l’argent, mais la quantité de bien produit pendant l’année ainsi que ceux qui se sont accumulés grâce à la production des années précédentes.

Or quand on s’intéresse à la source de la richesse, ce qui permet de développer la production, les physiocrates disent que c’est la terre car seul la terre grâce à Dieu à la propriété de faire naitre qqch ayant de la valeur : faculté reproductrice de la terre. Pour eux la somme de production de la terre est la source.

Pour eux, les autres classes (autres que agricoles) sont improductives : artisan, foncier… Ils

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