Etude économique sur le thermalisme en France
Étude de cas : Etude économique sur le thermalisme en France. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar von_Captcha • 6 Septembre 2019 • Étude de cas • 802 Mots (4 Pages) • 388 Vues
🡺 Enquête IPSOS fin 2004
87% des sondés considèrent le thermalisme comme « une alternative dans le traitement de certaines maladies comme les rhumatismes, les allergies, l’asthme et la dermatologie »,
85% comme une médecine adaptée à tous les âges de la vie,
76% comme une médecine sans effet secondaire.
94% des curistes confirment que le thermalisme permet de soulager efficacement les douleurs,
83% d’entre eux estiment qu’il permet de réduire efficacement la consommation de médicaments.
Avec plus de 550 000 curistes par an pour 0,28% des dépenses de santé en France en 2003, cette activité de soins reste par ailleurs l’une des moins
coûteuses et ne participe donc pas à la dérive des dépenses de santé.
🡺 La preuve du SMR
Apporter la preuve scientifique du Service Médical Rendu (SMR) par le thermalisme est un enjeu majeur puisqu’à terme seuls les traitements démontrant leur SMR continueront à bénéficier d’un remboursement par la Sécurité Sociale.
Sur trois ans, avec l’appui des communes thermale, c’est un budget de 4,5 M d’euros qui va être mis à la disposition de l’AFRETH, Association Française pour la Recherche Thermale, présidée par M. René RETTIG, pour apporter selon les critères méthodologiques les plus modernes la preuve irréfutable du Service Médical Rendu par la thermalisme.
🡺 Enjeu de la tarification > contrat avec l’assurance maladie
Pour autant, l’assurance maladie avec laquelle les établissements thermaux sont sous convention, n’assume pas sa part du contrat ; les tarifs des cures thermales n’ont plus été réévalués de longue date, n’évoluant que de 2,5% en 8 ans alors que les salaires minimaux ont dans le même temps crû de plus de 18% et que les dépenses générées par les médicaments et les hôpitaux se sont envolés.
Dans le même temps des dispositions réglementaires drastiques, notamment en matière sanitaire, bien plus contraignantes que celles imposées aux hôpitaux, sont venues grever les coûts des établissements.
Aujourd’hui le prix d’une cure thermale de 21 jours est inférieur à celui d’une journée d’hospitalisation.
🡺 Le printemps du Thermalisme
Une grande majorité de Français déclare mal connaître la médecine thermale.
Chaque année, à l’initiative du Conseil National des Exploitants Thermaux (CNETh), les établissements thermaux français ouvrent leurs portes au grand public à l’occasion de l’opération « Printemps du Thermalisme ». Cet événement, destiné à favoriser la rencontre entre le public et les spécialistes de la médecine thermale (accueil du public au cœur des établissements thermaux, visites guidées…) remporte toujours un vif succès avec une moyenne de 220 personnes accueillies au sein de chaque établissement.
🡺 Faire évoluer l’image du thermalisme auprès des médecins
Réintroduit dans le cursus obligatoire des études médicales après plus de vingt ans d’absence, l’enseignement de l’hydrologie reste cependant modeste. La cure thermale reste encore neuf fois sur dix demandée par le patient.
Recommandées par les associations de malades, les cures thermales sont encore souvent prescrites comme solution de dernier recours, après maints essais de médicaments. Or loin de concurrencer la pratique médicale dite traditionnelle, le thermalisme lui est complémentaire, notamment par sa prise en compte des aspects psychothérapeutiques et son absence d’effets secondaires.
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