En quoi les modifications dans l’activité de l’entreprise peuvent-elles avoir un impact sur les grandes masses du bilan?
Analyse sectorielle : En quoi les modifications dans l’activité de l’entreprise peuvent-elles avoir un impact sur les grandes masses du bilan?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 18 Mai 2014 • Analyse sectorielle • 2 119 Mots (9 Pages) • 921 Vues
Question 39
En quoi les modifications dans l’activité de l’entreprise peuvent-elles avoir un impact sur les grandes masses du bilan ?
Le plan comptable général impose de regrouper l’ensemble des différents comptes (comptes de bilan et comptes de gestion) au sein de documents de synthèses (bilan, compte de résultat et annexe) formant un ensemble indissociable.
Le compte de résultat est le résumé d’un film retraçant, sur une période donnée (12mois), les charges et produits réalisés par l’entreprise, notamment les charges et produits nés de l’activité.
Le bilan est la photographie de la situation patrimoniale de l’entreprise à une date donnée. Il est établi selon des principes de base : de donner une image fidèle, une approche prudentielle dans les estimations, à coût historique, dans une vision de continuité de l’exploitation, sans aucune compensation et dans la permanence des méthodes.
Nous nous détaillerons tout d’abord la structure générale du bilan, pour en définir ensuite les grandes masses. Enfin, nous verrons comment les différentes politiques d’entreprise peuvent les impacter.
I. La structure générale du bilan
• L’actif (ou Emplois) : patrimoine de l’entreprise
• Actif immobilisé : son importance doit trouver sa justification dans les activités que l’entreprise développe.
• Actif circulant : l’importance de chaque composante de l’actif circulant sera conditionnée par les caractéristiques et impératifs techniques et commerciaux de l’activité.
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• Le passif (ou les ressources) : sources de financement de l’entreprise
• Les capitaux propres : la puissance de l’entreprise se mesure notamment à travers le montant de ses capitaux propres.
• Les provisions pour risques et charges
• Les dettes
L’actif (= les emplois) sont classés en fonction de leur degré de liquidité croissante, et le passif (= les ressources) sont classées selon leur degré d’exigibilité croissante.
En une simple lecture, la présentation du bilan permet une comparaison rapide entre emplois durables et ressources stables et emplois circulants et ressources circulantes. Donc de formuler un premier jugement sur l’équilibre bilantiel.
II. Les grandes masses
Le reclassement des postes du bilan, et leur regroupement conduisent à :
• 3 grandes masses à l’actif : Actif net immobilisé, Actif d’exploitation et hors exploitation, Trésorerie active
• 3 grandes masses au passif : Les ressources structurelles, Les dettes d’exploitation et hors exploitation, La trésorerie passive
Cette présentation permet d’en faire une lecture économique et financière au travers de trois fonctions :
• Fonction "structure" :
o L’actif net immobilisé
o Les ressources structurelles
o Les ressources propres
• Fonction"exploitation" :
o L’actif d’exploitation (et hors exploitation) : la vitesse de rotation du cycle d’exploitation a une incidence déterminante sur le volume de l’actif d’exploitation
o Les dettes d’exploitation (et hors exploitation) : Le délai de règlement avec les fournisseurs, subi ou négocié (=incidence du rapport de force) constitue une variable primordiale de cette masse du bilan.
• Fonction "trésorerie" : la trésorerie nette (≠ entre trésorerie active et passive) constitue le solde résiduel des ressources et emplois et ne fait que refléter l’ampleur et la variation des autres masses du bilan. Sa principale responsabilité est de pouvoir négocier les meilleures conditions de placement et crédits. Elle influe sur le résultat de l’exercice et sur le montant global de l’endettement (=solvabilité et degré d’indépendance)
I. Les politiques de l’entreprise
• Politique d’investissement : renouvellement ou investissement pour accélérer son développement ou progresses en productivité = impact sur l’actif immobilisé net en face duquel il faudra mettre en place les financements (= ressources structurelles)
• Politique d’achats, de stockage, de prix et de sous-traitance
o Achats : degré de sécurité dans les approvisionnements et réduction des prix= impact dettes d’exploitation et trésorerie active/passive
o Stockage : le moins de stock possible, voir en flux tendus (=gestion rigoureuse) = impact ressources structurelles et trésorerie passive
o Prix : promotion des ventes ou juste prix =incidence sur montant des créances clientèle= impact trésorerie active/passive
o Sous-traitance : développer ou restreindre = impact actif et dettes d’exploitation
o Politique de financement : ressources propres (=actionnaires) / dettes structurelles (=emprunts, épargne publique : + d’un an) / trésorerie (=banque, escompte,.. : – d’un an)
• Politique d’autofinancement
o Provisionnement pour risques : provisions d’exploitation et immobilisations financières qui viennent diminuer les postes d’actifs correspondant
o Amortissement : dégressif qui accélère l’amortissement des immobilisations corporelles et incorporelles, donc accélère la diminution de l’actif immobilisé
o Distribution de dividendes : réduction du montant des bénéfices reportés (capitaux propres)
CONCLUSION
Investissements, achats, stockage, sous-traitance, prix, financement, autofinancement, sont autant de domaines où l’entreprise peut ou doit agir. Ses actions (qui varient tous les jours) ont inévitablement des répercussions, tant sur le bilan que sur le compte de résultat.
Il existe une interaction permanente entre le bilan (=photo du résultat) et le compte de résultat (=récapitule et détaille les opérations ayant permis d’obtenir
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