Economie : formation du capitalisme libéral
Cours : Economie : formation du capitalisme libéral. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Nesss Ah • 26 Novembre 2017 • Cours • 6 357 Mots (26 Pages) • 735 Vues
INTRODUCTION GENERALE A L'ECONOMIE
Leçon n°1 : Formation du capitalisme libéral
Le capitalisme c'est Karl Marx qui l'a mise en place pour le critiquer et pour mettre en avant le système socialiste, avec les moyens de production. Pour Karl Marx le problème du capitalisme c'est le droit de propriété. L'appropriation des moyens de production par des individus vient spoliés d'autres individus, c'est à dire de les priver de ce qu'ils ont. Tout le monde doit disposer des moyens de production et des fruits du travail. La propriété doit être abolit. Mais cette vision de Karl Marx est utopique. Le socialisme marche que dans une économie fermée : Corée du Nord. Nié le droit de propriété revient à nier l'instinct des hommes. Si l'état détient tous les moyens de production cela amène à une certaine forme de totalitarisme. Même si l'analyse du socialisme de Karl Marx ne peut pas être mis en place on peut utiliser des éléments d'analyse pour critiquer.
Le terme « capitalisme » vient du livre « capital » de Karl Marx. Il y a une racine latine → la tête, ce qui sont à la tête de l'entreprise. Chez Marx on retrouve l'expression bourgeois → ce qui détiennent les moyens de production. C'est également pour Marx un processus historique, le terme capitalisme est l’œuvre de l'Histoire. Le capitalisme n'est pas une idéologie. Personne n'a fait la théorie. C'est également un processus économique. Le capitalisme s'est développé par l'activité humaine. Le capitalisme c'est un produit humain. En revanche le capitalisme n'est pas universel, cela signifie qu'on trouve des sociétés dans lequel le fonctionnement capitalistique ne se retrouve pas. Le système capitaliste, fonctionne dans des systèmes minuscules et l'appropriation a une place importante. Pour les états occidentaux, l'économie capitaliste est adoptée. Le capitalisme ne peut exister qu'avec la reconnaissance du droit de propriété et avec l'échange de biens et de services. A l'origine l'échange se faisait par le troc. On a déjà des marchés. Certains individus ont considéré qu'ils pouvaient s'enrichir en développant leur production. C'est à dire avoir des surplus, prêter à l'autre. A partir du moment où on a vu que certains biens étaient périssable on a décidé de mettre en place la monnaie.
I- Les concepts et les outils du capitalisme
A- La rationalité économique par l'exemple : l'homo œconomicus et la concurrence pure et parfaite
La raison des économistes se fondent sur des modèles. Les grecs ont joué un rôle important dans les mathématiques. C'est pendant les lumières que l'économie anglaise va se développée. A partir du 18ème siècle on a tenté d'expliquer par les mathématiques ce qui économiquement est le mieux pour les individus : « l'allocation optimale des ressources ». L'homo œconomicus c’est la Modélisation de l'individu et son comportement économique. Il est rationnel dans ces choix économiques. Pour un scientifique il faut partir de cette base. Première rationalité c'est le prix. On sait lorsqu’un individu va acheter son ordinateur par exemple il va regarder principalement le prix. D'autres vont se positionner sur la mémoire ou le poids. Le luxe est irrationnel c'est l'effet Veblen.
La concurrence pure et parfaite. Agents économiques se retrouvent sur le marché. On va analyser l'échange de biens sans que l'échange ne se soit perturber par des événements extérieurs. La concurrence pure et parfaite, il y a pleins d'entreprises qui sont équivalentes → atomicité. A force de se faire la concurrence elles sont arrivées à un prix d'équilibre : le prix optimal.
Ces deux notions ont été la base des théories économiques. La concurrence pure et parfaite ne prend pas en compte certains nombre de critères : toutes les entreprises n'ont pas les mêmes équivalences. Les externalités ne sont pas prises en compte dans la concurrence pure et parfaite. Pour qu'un marché fonctionne selon la théorie de la concurrence pure et parfaite il faut l'atomicité, l'homogénéité des produits, la libre circulation des facteurs de production, transparence des infos et la fluidité.
B- L’échange économique : offre, demande, prix, et marché
L'offre, la demande, le prix et le marché → circuit économique. Comment circule les marchandises, ce qui est donné en échange de celles-ci. Le circuit économique basique c'est un besoin d'un ou plusieurs individus, ce besoin c'est la demande, il impose qu'il soit satisfait. L'offre satisfait ce besoin, le lieu de la rencontre de l'offre et la demande c'est le marché. Le marché est une notion abstraite où l'offre et la demande ce rencontre. Cette demande est constituée de consommateurs : les ménages. Du côté de l'offre il y a les entreprises ou les producteurs de biens et de services. Cet ensemble désigne la notion d'agents économiques. En économie, l'objectif pour les économies classiques c'est que l'offre et la demande se rencontre sans que celles-ci soit défavorisé. En tant que consommateur on cherche ce qui ai le moins cher, les entreprises cherchent le profit. Il y a une contradiction économique. Le risque c'est que l'un l'emporte sur l'autre. Ou à l'inverse que les consommateurs conduisent par leur demande insuffisante conduisent à ce que les entreprises s’effondrent. Les économistes ont essayé de trouver l’équilibre : l'allocation optimale des ressources. Ces premiers économistes ont identifié, la loi de l'offre et la demande. Elle implique que le marché soit libre. Un marché libre c'est lorsque les offreurs et demandeurs peuvent rentrer sur le marché librement. Sur ce marché libre, de concurrence libre et parfaite, dans lequel va se produire l'offre et la demande, elle implique ce qui constitue la demande : le besoin, le prix et les revenus de l'acheteur, la première loi qui s'impose c'est que plus les prix augmentent plus la demande diminue, du côté de l'offre : les couts de production et le comportement des concurrents. Plus l'offre augmente, plus les prix diminuent → les entreprises de téléphonies. Plus l'offre est rare plus les prix augmentent → l'industrie du luxe.
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