Difference entre les néoclassiques et la théorie keynésienne.

Le modèle capitaliste, qui base la croissance économique sur la production de richesse et son augmentation dans le temps, s’est trouvé a de nombreuse reprise débattu, controversé et violemment remis en question.

Ce fut le cas notamment lors de la grande crise de 1929 qui a entraîné chômage et pauvreté. Sur ce sujet deux théories s’opposent. Les théories classiques et néolibérales d’un côté, la théorie keynésienne de l’autre. En quoi la pensée keynésienne est venue se mettre en porte-à-faux radical avec l’orthodoxie économique en place à l’époque ?

C’est ce que nous chercherons à démontrer en mettant d’abord en lumière l’inversion mécanique  qu’opère John Maynard Keynes dans la définition même du processus de croissance économique. Ensuite nous verrons la place centrale de l’État dans la théorie keynésienne en opposition avec la théorie classique. Enfin la différence en  terme d’implications sociales, notamment concernant les classes les plus pauvres face au chômage.

‘’Main invisible’’ telle est l’expression utilisée par  de la ‘’Mai Adam Smith de la théorie néoclassique apparue à la fin de XIXe siècle, que les marchés peuvent s’autoréguler. C’est-à-dire qu’il laisse le marché s’autoréguler grâce au libre -échange et à la flexibilité des prix. Il met en avant le rôle de l'offre notamment  l’augmentation du facteur de production ou l’augmentation de la productivité ce qui favorise la croissance économique.  

    Suite à la plus grande crise que le monde n’ait jamais traversé dans les années 30. John Maynard Keynes métrât la demande comme le moteur de la croissance utilisant l’expression de la ‘’Demande effective’’. Cette théorie place la demande comme le indicateur de la croissance, s’opposant ainsi aux principaux courants de pensée en vigueur jusque là. C’est n’est pas la demande au moment présent sur le marché qui est importante, ce la demande attendue. Son raisonnement dit que les entrepreneurs doivent accroître la demande pour investir sur le marché et  créer  de l’emploi. Le rôle de l'accroissement de la demande est alors essentiel pour pousser à produire plus.

Toujours en opposition avec la théorie néoclassique Keynes remette en cause la place de l’État dans l’économie de marchés. En effet il oppose le rôle de l’État selon le raisonnement néoclassique qui dit que son intervention doit se limiter aux fonctions régaliennes, police, justice, armée ainsi appeler ‘’Gendarme’’.

    Au contraire Keynes théorise un rôle accru de l’état qui peut alors compenser les imperfections du marché et en être lui même un acteur à part entière. C’est à l’état d’intervenir et de ne pas se contenter de son statues de ‘’Gendarme’’ en favorisant l’investissement pour encourager les entreprises à prendre des risques. L’argent investi va engendrer plus de dépenses que la somme initiale. Cet effet multiplicateur va avoir des effets positifs sur la productivité.

Contre l’intervention de l’État Néoclassiques théorisent de baisser les salaires et les taux d'intérêt pour que les entreprises puissent accroître leurs capacités de production. Puis lorsque le chômage survient, les chômeurs sont prêts à baisser leur salaire pour retrouver un emploi.

Selon Keynes, l’idée de la flexibilité de salaire est limitée et de son raisonnement ce n’est pas souhaitable car c’est le niveau des salaires qui établi la demande attendue et le niveau de production. Car la baisse du revenu peut avoir un effet dessicatif comme, allocation chômage, et conduire à l’éviction du marché. Et trop haut niveau de salaire au chômage involontaire ou même endommager l’investissement. Si l’on augment le revenu d’un employé celui-ci va préférer épargner plutôt que dépenser. Pour résorber ce chômage involontaire et l’épargne il faut agir sur la demande effective. C’est à l’état d’intervenir et de ne pas se contenter de son statues de ‘’Gendarme’’ en favorisant l’investissement pour encourager les entreprises à prendre des risques. L’argent investi va engendrer plus de dépenses que la somme initiale.

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