Devoir Economie et Droit : la création de richesses et la croissance économique
Étude de cas : Devoir Economie et Droit : la création de richesses et la croissance économique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Mathilde FERRE • 25 Février 2018 • Étude de cas • 1 524 Mots (7 Pages) • 787 Vues
Devoir 2 – Économie et Droit
PARTIE 1 : Économie générale
Thème 2 du cours : La création de richesses et la croissance économique.
La croissance de l’Afrique
L’Afrique est un continent clé en plein développement. Depuis les années 2000, le continent africain connaît une croissance moyenne de 6% par an, de quoi faire rêver la plupart des pays européens. L’Afrique suit d’ailleurs de très près la croissance des dragons asiatiques. Sa croissance démographique est également considérable, c’est la plus rapide au monde. Tout cela créé des enjeux importants pour ce continent. En effet, la croissance permet de réduire la pauvreté, qui est très présente en Afrique. Par ailleurs, pour soutenir la croissance, ce continent fait face à un enjeu économique fondamental puisqu’il doit augmenter sa productivité pour être compétitif et attirer des investisseurs étrangers.
Nous verrons dans un premier temps les facteurs de cette croissance africaine. Puis, dans un second temps nous analyserons les raisons pour lesquelles les investisseurs étrangers choisissent l’Afrique. Enfin, nous étudierons dans une dernière partie le retard de l’Afrique en termes de développement humain.
La forte croissance de l’Afrique depuis les années 2000 est la résultante d’une combinaison de facteurs différents. Tout d’abord, la hausse de l’investissement et de l’épargne qui a permis au continent d’investir dans divers programmes.
L’accélération des exportations est également un facteur de croissance. L’Afrique dispose de ressources naturelles importantes et recherchées telles que le minerai, l’hydrocarbure ou encore le bois.
L’amélioration du cadre juridique et réglementaire participe à la croissance du continent. La corruption est ainsi réduite.
Enfin, le dernier facteur et l’un des plus importants correspond à l’augmentation de la demande. Avec l’augmentation massive de la population, on voit une classe moyenne se détacher qui a plus de pouvoir d’achat et qui consomme. Cela a pour conséquence une augmentation de la demande et l’ouverture de nouveau marché. L’exemple de l’Oréal est explicite. En effet, ils ont décidé de pénétrer le marché africain avec notamment une marque de shampooing pour les cheveux frisés.
Toute cette croissance éveille l’intérêt des investisseurs étrangers mais également des entreprises étrangères. La principale raison de leur venue sur le continent africain est la forte augmentation de la demande grâce à la naissance d’une nouvelle classe moyenne au sein de la population. Cela permet de déverrouiller des marchés comme celui des télécoms. En effet, les opérateurs télécoms qui font face à une saturation du marché en Europe continuent de se développer via les marchés étrangers et plus précisément le marché africain, tout juste émergent. Les ressources naturelles du continent sont également un intérêt stratégique pour les investisseurs étrangers.
Ces IDE (Investissements Directs à l’Étranger) ont une incidence positive car cela apporte des gains fiscaux aux États et permettent de créer de nouvelles infrastructures comme par exemple dans les transports. De plus, il y a un transfert de technologies qui se fait entre ces pays étrangers et le continent africain ce qui permet de former les populations locales. Cependant, les IDE ont des incidences encore limitées. Pour profiter pleinement des externalités positives apportées par les IDE, il faudrait impliquer encore plus les travailleurs locaux.
A l’avenir, les IDE ont besoin d’être améliorés pour être plus performant et pouvoir en tirer tout le bénéfice. Cela passe par la diversification des investissements, ce qui se produit petit à petit avec les exemples de l’Oréal ou des télécoms. Deuxièmement, il faut réellement intégrer les populations locales dans les processus des entreprises. D’autant plus que l’Afrique dispose d’une main d’œuvre nombreuse, jeune et en recherche d’emploi.
Malgré le niveau de croissance du continent africain, nous constatons toujours un retard dans le développement humain. En effet, l’indice de développement humain (IDH) de l’Afrique est parmi les plus faibles comparés à d’autres continent comme l’Europe. L’IDH se mesure de 0 à 1 et correspond à la moyenne de 3 indices, à savoir le taux d’alphabétisation, l’espérance de vie et le niveau de vie. Par exemple, quand la France a un IDH de 0,9, certains pays comme la Côte d’Ivoire dépassent difficilement 0,4. Cependant, nous notons une disparité au sein du continent entre les pays. L’IDH moyen mondial se situe à 0,6, ce qui nous montre le sous-développement de ce continent.
Par ailleurs, les problèmes de santé sont également un obstacle au développement humain. L’Afrique est touchée à 90% par la maladie du SIDA. Les problèmes de santé retardent le développement du continent qui a du mal à soigner sa population et leur fournir des soins adaptés ainsi qu’une bonne prévention.
Enfin, nous pouvons utiliser un troisième indice de développement qui est l’indice de pauvreté multidimensionnelle. Le Niger est l’un des pays les plus pauvre du monde puisqu’on recense 92% de personnes vivant sous le seuil de pauvreté. D’ailleurs les 10 nations les plus pauvres sont situées sur le continent africain. Ces pays où l’accès à l’eau potable, l’accès au soin ou encore à la formation sont difficiles sont des pays qui sont en retard sur le développement humain et où beaucoup reste encore à faire.
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