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Cours vérité

Fiche : Cours vérité. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  23 Octobre 2015  •  Fiche  •  485 Mots (2 Pages)  •  508 Vues

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  • La rigueur budgétaire est elle un moyen de relance ?

La rigueur budgétaire qui consiste à appliquer des politiques de réduction du déficit public cherche à assainir les agrégats macroéconomiques. La diminution des dépenses de l’Etat et l’expansion de l’investissement privé conduisent à une meilleure allocation des ressources. «Le bon fonctionnement des marchés engendre souvent tout naturellement une plus grande ;justice sociale ». Les vertus de la rigueur budgétaire et donc son efficience comme moyen de relance sont, cependant, à discuter. En effet, les données empiriques peinent à soutenir la légitimité de la rigueur budgétaire. La recherche de l’assainissement des finances publiques s’accompagne d’une forte aggravation du chômage et de pauvreté ce qui anéantit les perspectives de croissance. Ainsi, en pratique, la rigueur budgétaire est loin de constituer un moyen de relance

  • Les déficits jumeaux

Les déficits jumeaux ou double déficit désignent la situation d'un pays enregistrant en même temps un déficit public et un déficit de sa balance courante. Il est possible d’établir une relation de causalité, reposant sur l’équation quantitative de la monnaie, entre ces deux déficits :

  • Lorsque le déficit public est financé par la création monétaire, ceci conduit à une inflation qui impacte négativement les exportations et stimule les importations. Ce qui mène à l’aggravation du déficit extérieur
  • Lorsque  e déficit est financé par la dette publique, la hausse du taux d’intérêt due a la pression exercée sur l’épargne conduit à une hausse du taux de change ce qui détériore la balance commerciale.

Toutefois cette causalité n’est pas absolue. Il est possible qu’il y ait une réduction du déficit budgétaire public sans l’amélioration du déficit commercial. Le Maroc en a fait d’ailleurs l’expérience en 2000. La formation de capital impliquant l’importation de biens est à l’origine de ce paradoxe.

  • La politique de préservation des équilibres

Une politique de préservation des équilibres fondamentaux aurait pour objectif de garantir à l’économie une croissance saine. Celle-ci tient en la réduction du déficit public, la maitrise de l’inflation et la réalisation d’une croissance régulière. Cette vision semble toutefois erronée car :

  • Dans un premier temps, la maitrise du déficit public est loin d’épargner l’investisseur de la concurrence des besoins du Trésor. En effet, l’effet d’éviction n’a aucun de fondement empirique.
  • Ensuite, en ce qui concerne la dette, celle-ci ne nuit pas au développement durable. D’un coté, la dette externe peut être financée et réduite par une politique de croissance. De l’autre, la dette intérieure ne constitue pas un fardeau pour les générations futures, car celles-ci héritent aussi bien des dettes que des créances
  • Enfin, fixer un taux d’inflation cible afin de maitriser cette dernière n’est peut être pas un choix pertinent. En effet, dans un contexte de sous utilisation des facteurs de production, la maitrise de l’inflation ne garantit pas l’entretien de l’investissement privé. En outre, la hausse du cout du financement direct, qui est lié au contrôle de l’inflation, décourage l’investissement pour les PME

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