Cours sur Développement Durable
Cours : Cours sur Développement Durable. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar boulette45 • 9 Avril 2013 • Cours • 1 397 Mots (6 Pages) • 751 Vues
Chapitre 8 : Le développement durable – Support professeur 5
Partie II – Le développement durable
comme objectif des Etats et des agents économiques
A) Comme les pouvoirs publics nationaux et européens intègrent-ils dans leurs
politiques économiques, l’impératif du développement durable ?
Pour corriger ces externalités, trois instruments sont envisageables : les instruments fiscaux,
réglementaires et économiques. Ces instruments sont les outils que peuvent utiliser les
décideurs politiques lorsqu’ils souhaitent mettre en oeuvre des politiques visant à promouvoir
le développement durable. Ces outils ont pour objectif d’orienter les processus de décision des
agents en les incitants à avoir des comportements éco-citoyens.
Les instruments fiscaux consistent à taxer les activités générant des externalités négatives ou
à subventionner les activités générant des externalités positives. Le bonus-malus écologique
est un bon exemple de ces écotaxes.
Les instruments réglementaires consistent à interdire ou limiter la production de certains
biens ou services jugés nocifs : interdiction des CFC dans les réfrigérateurs, par exemple.
Les instruments économiques visent à créer des marchés relatifs à ces externalités pour que
les prix intègrent naturellement les nuisances générées : par exemple, le marché des permis
d’émission (portant sur le dioxyde de carbone) mis en place suite au protocole de Kyoto…
1. Qu’est-ce que le Protocole de Kyoto ?
Le Protocole de Kyoto est un accord international ratifié par 176 pays, spécifiant des objectifs
contraignants de baisse significative des émissions de gaz à effet de serre (GES). Il s’agit
notamment de revenir, d’ici 2012, aux émissions de GES de 1990.
2. Quelles sont les limites du Protocole de Kyoto ?
Si le Protocole de Kyoto constitue une avancée majeure visant à responsabiliser les nations
face à la détérioration de l’environnement, il présente toutefois certaines limites. Tout
d’abord, il porte seulement sur les GES et néglige la réduction des autres sources de pollution.
Par ailleurs, pour qu’un tel protocole soit efficace, il doit être ratifié par les nations les plus
polluantes. Or, une nation parmi les plus émettrices de GES (États-Unis) ne l’a pas signé, ce
qui réduit considérablement sa portée.
3. Qu’est-ce que le Grenelle de l’environnement ?
Le Grenelle de l’environnement a réuni le 25 octobre 2007 des représentants de l’ensemble de
la société civile (experts, représentants de l’État, des collectivités locales, du patronat, des
salariés, d’associations familiales…) afin de décider de mesures et de plans d’actions visant à
protéger l’environnement.
Les missions du ministère du Développement durable…
Nous entrons progressivement dans l’ère de la rareté : rareté des ressources en eau, rareté des
terres cultivables, rareté des ressources fossiles. Soit nous choisissons d’anticiper pour assurer
une transition douce, soit nous décidons de ne rien faire, et le choc économique, politique et
social risque d’être extrêmement brutal.
Le ministère du Développement durable poursuit donc trois objectifs :
– d’abord, apporter des réponses simples et opérationnelles aux questions que tous les
Français se posent : comment faire pour réduire mes émissions de CO 2 ou mes déchets ? ;
– ensuite, proposer des alternatives crédibles et efficaces notamment en matière de transport ;
Chapitre 8 : Le développement durable – Support professeur 6
– enfin, inciter les Français à modifier leurs comportements, par exemple grâce à
l’instauration d’un bonus écologique sur les voitures non polluantes.
Le ministère du Développement durable est un facilitateur, un accompagnateur du
changement. Son but est de démontrer concrètement que la protection de l’environnement ne
coûte pas plus cher et qu’elle se traduit souvent par davantage de bien-être et plus de pouvoir
d’achat. Il s’agit également de poser les bases de l’économie de demain : les entreprises et les
territoires qui prendront très tôt le virage du développement durable disposeront d’un
véritable avantage compétitif sur leurs concurrents.
Passager clandestin selon Manuel Olson
Le comportement de passager clandestin désigne celui d'une personne ou un organisme qui
obtient et profite d'un avantage (tel que : situation favorable, bien ou service, obtenu ou créé
par un groupe de personnes ou par la collectivité ),
-sans y avoir investi autant d'efforts (argent ou temps) que les membres de ce groupe
-ou sans acquitter leur juste quote-part ou le droit d'usage prévu
Pour Olson, toute action collective a un coût pour l'individu (engagement, prise de risque,
perte de temps, argent
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