Chapitre 5 : Structure des marchés et formation des prix
Cours : Chapitre 5 : Structure des marchés et formation des prix. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 27 Avril 2013 • Cours • 730 Mots (3 Pages) • 1 398 Vues
Chapitre 5 : Structure des marchés et formation des prix
La notion de marché parfait est fondée sur l’hypothèse que tous les clients réagissent de la même façon aux écarts de prix et uniquement au prix. Dans la réalité, le client tient compte de beaucoup d’autres éléments comme la qualité, la proximité, le SAV, la marque, les conditions de crédit ou le désir particulier.
I) Les différents types de marché
A) La loi de l’offre et de la demande
Le marché fonctionne selon deux lois :
- la quantité demandée d’un bien varie en raison inverse de son prix
- l’offre d’un bien varie en raison directe de son prix.
En longue période, on arrive à l’équilibre par ajustement des prix. Un prix élevé attire les producteurs dont les capitaux sont moins bien rémunérés ailleurs. A l’inverse, un prix faible les amène à transférer leurs capitaux ailleurs. Ces deux lois sont valables sur tous les marchés : biens, services, capitaux et travail.
B) La concurrence pure et parfaite
1ère hypothèse : atomicité des offres et des demandes
Exemple Contre-exemple
Beaucoup de vendeurs, beaucoup d’acheteurs, tous petits. Toutes les entreprises sont « price taker » Monopole, l’entreprise est « price maker »
2ème hypothèse : fluidité du marché
Liberté des acheteurs et des vendeurs : aucun groupement syndical ou professionnel, aucune intervention de l’état Marchés captifs : banques, tabacs, médicaments
Transparence du marché : chaque participant doit être parfaitement informé des conditions du marché Délit d’initié (ex : en bourse, le fait de détenir une information avant la diffusion et de l’utiliser)
Homogénéité du produit : aucune marque, aucun emballage particulier La réalité
Mobilité des produits et des facteurs de production Droit de douane
C) Les marchés imparfaits
Le monopole : un vendeur unique par rapport à une multiplicité d’acheteurs. On dit qu’un monopole est absolu quand il n’y a pas de produit de substitution (ex : SNCF, monopole non absolu ; EDF, monopole absolu)
Le monopsone : un acheteur unique par rapport à une multiplicité de vendeurs (ex : l’état pour le stade de France).
L’oligopole : quelques vendeurs par rapport à une multiplicité d’acheteurs. Elle se caractérise par une tension continuelle entre deux buts contradictoires : s’entendre avec les autres et tuer les autres. Si l’on penche plutôt vers l’entente, on parle d’oligopole en paix (ex : lessives) ; si l’on penche plus vers la rivalité, on parle d’oligopole de combat (ex : téléphonie mobile).
L’oligopsone : quelques acheteurs par rapport à une multiplicité de vendeurs (ex : biens culturels, livres, bijoux, tableaux…).
Depuis
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