Cas MGUC Camif
Dissertation : Cas MGUC Camif. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 8 Avril 2012 • 3 661 Mots (15 Pages) • 1 428 Vues
BTS MUC – CAS MGUC CAMIF 2007.
ELEMENTS DE CORRIGE.
Remarque : ce corrigé n’est pas le corrigé officiel, celui à partir duquel seront évaluées et notées les copies rendues par les candidats. Il n’intègre notamment aucun élément de barème et ne peut donc traduire l’exigence attendue par les équipes de correcteur et concepteur du sujet.
Dossier 1
1.1
Taux de marque du rayon mobilier
2006 2007 Evolution
(174359/455036) x 100 = 38,3% (243 941 / 611 085) x 100 = 39.9% [(39.9-38)/38]x100 = +4,2%
Taux de marque par secteur du rayon
2006 2007 Evolution
S1 (57204/155958)x100 = 36.6% (76550/203387)x100=
37.6% [(37.6-36.6)/36.6]x100 = +2.7%
S2 40.6% 41,7% +2,7%
S3 38.2% 40.6% +6.2%
S4 37.6% 40.6% +7.9%
Comparaison avec les données “tous magasins” :
Progressions 2006/2007 Lille Tous magasins
S1 +2.7% -2.7%
S2 +2,7% -0.3%
S3 +6.2% -0.07%
S4 +7.9% +0.76%
Total +4,2% -0.99%
Commentaires :
Il y a une évolution négative des taux de marque sur l’ensemble des magasins à l’exception de S4, quoique la progression est modique et < 1%. La progression des taux de marque de Lille est plus flatteuse avec une progression globale de +4,2%, progression confirmée par l’analyse détaillée des rayons dont S2, S3, S4 progresse de 2,7% à 8%. Cette bonne performance est atténuée par la progression de S1 avec seulement +2.7% de taux de marque et sur un secteur représentant plus du tiers du CA du magasin.
L’analyse doit être croisée avec celle des écarts sur taux de marque. Pour 2006, Lille a des taux de marque en général inférieurs à ceux « tout magasins », notamment pour S1 et S2, les plus gros CA du magasin. 2007 en revanche affiche un bon taux de marque par secteur pour Lille avec un écart avantageux par rapport aux taux de marque « tous magasins ». Cette amélioration s’explique par la progression soudaine des taux de marque à Lille et la baisse sur le reste des autres magasins.
La hausse des taux de marque est d’autant plus profitable qu’elle touche des secteurs dont la progression du CA est nettement positive
1.2
Pas de calcul, on reprend les chiffres des annexes :
« Tous magasins » 06/07 Lille 06/07
CA +38.6% +34.29%
Quantités +40.03% +31.19%
Marges +37.2% +39.9%
Commentaires : Lille se distingue par une croissance du CA et des quantités vendues inférieure à la moyenne « tous magasins », notamment en ce qui concerne les quantités vendues.
Toutefois Lille enregistre une meilleure progression de la marge brute. L’explication est donnée par les éléments vus en 1.1 : Lille affiche une progression du taux de marque de +5% là où la moyenne « tous magasins » est de –1%. Cette progression du taux de marque peut être due à une meilleure maîtrise des achats (nous ne disposons d’aucune donnée). Mais dans la mesure où la progression des quantités vendues est inférieure à la progression « tous magasins » on peut supposer que la hausse du taux de marque est due à une politique de prix orientés à la hausse, limitant la progression des volumes vendus de fait. Une progression du CA supérieure à celle des quantités confirme cette hypothèse (moins d’unités vendues mais à des prix unitaire en hausse).
Au final, la marge profite pourtant de cette politique, la hausse du taux de marque unitaire moyen par secteur parvient à compenser la progression des volumes vendues inférieure à celle de la moyenne « tous magasins ». L’analyse par secteur sur Lille montre une nette amélioration de la marge pour les secteurs qui affiche les progressions du taux de marque les plus importantes, comme S4.
La marge globale du rayon s’en trouve significativement améliorée : +39.9%.
1.3
Chiffre d'affaires HT Marge brute
Janvier 2007 Janvier 2007
Total mobilier Réel Objectifs Ecarts en % Réel Objectifs Ecarts en %
Lille 611085 524735 16,46% 243941 207270 17,69%
Tous magasins 5877955 5157421 13,97% 2341095 2124858 10,18%
Lille a mieux atteint ses objectifs que le reste des magasins mais il faut analyser chaque secteur :
La progression du CA de S2 est inférieure à celles de S1/S3/S4. Idem en ce qui concerne les indicateurs volume et marge. L’observation est encore plus vraie si on compare les données de S2 avec les données « tous magasins ».
S1 souffre aussi de la comparaison avec les données « tous magasins », notamment en ce qui concerne les volumes vendus. Même si le constat est moins alarmant qu’en ce qui concerne S2, les performance de S1 doivent être améliorées, compte tenu de son CA, le premier CA du magasin.
Causes organisationnelles de la sous performance de S1 et S2 :
Peu d’informations sont disponibles quant à l’organisation de l’équipe. Toutefois, le planning de l’annexe 2 montre que l’équipe semble répartie selon les secteurs du rayon, et donc spécialisée sur ceux ci. Une telle organisation est rigide en ce qui concerne la gestion du flux client et la prise en charge de la clientèle : les vendeurs ne sont pas toujours là où on en a le plus besoin. La solution consisterait à rendre l’équipe plus polyvalente afin d’optimiser cet accueil. D’ailleurs la note de la visite mystère en ce qui concerne le temps d’attente n’est pas bonne…
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