Bonus En Fiscalité pétrolière
Recherche de Documents : Bonus En Fiscalité pétrolière. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar bassem • 29 Juillet 2014 • 6 005 Mots (25 Pages) • 1 129 Vues
STEPHANE ESSAGA
Février 2009 1
Les bonus en fiscalité pétrolière
PLAN
INTRODUCTION :
I- Nature et intérêts des bonus en fiscalité pétrolière
A- Typologie des différents bonus en fiscalité pétrolière
1- Les bonus de première génération
a- Bonus de signature
b- Bonus à la découverte
c- Bonus à la production
d- Bonus technique de formation
2- Les bonus de seconde génération
a- Le bonus social
b- Le bonus d’incitation à la performance
B- Intérêt économique et encadrement juridique des bonus
1-Un intérêt réciproque des parties généralement sous-estimé
2- Un encadrement juridique complexe
a- La nature juridique des bonus
i - classification aisée des bonus de signature et de production
ii - Une classification complexe du bonus à la découverte
b-La problématique de la source normative des bonus
i- La force relative de la loi
ii- La force mineure de la loi
STEPHANE ESSAGA
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II- Le régime fiscal des bonus
A- Un principe universel : le bonus exclu des coûts techniques des
sociétés pétrolières
1- Définition et intérêt des coûts techniques
2- Justification légitime de leur exclusion des coûts techniques
B- Un principe variable : le Bonus comme charges récupérables
1- Le Bonus comme Charges récupérables
a- Une récupération étalée à titre d’immobilisation
b- Une récupération immédiate à titre de charges
2- Le Bonus comme Charges non récupérables : coût définitif pour
la société pétrolière
CONCLUSION
STEPHANE ESSAGA
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LES BONUS EN FISCALITE PETROLIERE
INTRODUCTION :
La fiscalité pétrolière fait irruption dans le champ politico-administratif
africain dans le cadre de l’affirmation par les Etats de leur volonté de captiver le
maximum de la rente pétrolière. En Côte d’Ivoire, en Guinée Equatoriale, en
RDC, en Algérie pour ne citer que ces Etats, la fiscalité pétrolière est considérée,
probablement à l’excès au demeurant, comme un sésame permettant la
réalisation des objectifs budgétaires des Etats nantis de ces ressources du soussol.
Le fétichisme de la fiscalité pétrolière comme moyen efficient et efficace du
financement du budget des Etats ne connaît aucune réserve, par-delà les
nombreux obstacles susceptibles d’enrayer les projections initiales basées sur les
modes de prélèvements contractuels, notamment la conjoncture pétrolière
internationale1 qui conduit à des désillusions voire déceptions déstabilisatrices.
Toutefois, l’armature structurelle des systèmes fiscaux concernant
l’activité pétrolière, tout en se modifiant (peu) au fil du temps, ne fait pas encore
l’objet d’études spécifiques de la part des africains notamment. Les bousculades
géologiques et technologiques au niveau des zones pétrolifères africaines ne
suscitent pas encore des embourbées intellectuelles, précisément en ce qui
concerne la science fiscale2. Seuls des ouvrages généraux l’invoquent
prudemment, en en donnant des définitions au demeurant parfois floues, sans
exhaustivité dans ses contours3.
Alors que les bonus sont aussi vieux que la fiscalité pétrolière, ils sont
encore moins étudiés que les autres prélèvements fiscaux relatifs à l’activité
pétrolière. Ils ne font aucunement l’objet d’une attention systématique
particulière de la part de la doctrine. Aucune analyse discursive dans leur
nature, leur instrumentation et leur philosophie n’est disponible. En général, il
s’agit d’approches partielles et partiales . Les bonus ne bénéficient pas d’une
coterie affirmée auprès des fiscalistes, plus portés vers l’appréciation « in
globo » de la fiscalité pétrolière, lorsqu’elle est approximativement abordée.
Mot court et simple encore orphelin scientifique4, les bonus sont pourtant
1 Voire en Algérie, au Nigeria et en Angola par exemple, indépendamment des systèmes fiscaux de ces pays, les
gaps budgétaires causés par la baisse drastique des cours du pétrole brut. Or en dehors de cette clé décisive, la
prospectivité des champs et l’érosion monétaire sont d’autres facteurs de relativisation de la fiscalité comme
moyen unique de mobilisation optimale des ressources budgétaires en matière pétrolière.
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