Après avoir présenté le document, vous indiquerez ce qu’est une « bonne » croissance ?
Étude de cas : Après avoir présenté le document, vous indiquerez ce qu’est une « bonne » croissance ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Inès Danvin • 4 Mars 2017 • Étude de cas • 868 Mots (4 Pages) • 790 Vues
DANVIN. Inès
1ère ES1
DM de Sciences Economiques et Sociales n°1
Epreuve Ecrite 2
Consigne : Après avoir présenté le document, vous indiquerez ce qu’est une « bonne » croissance ?
Le document étudié ici, est un texte extrait du livre paru en 2005 Les Nouveaux Indicateurs de richesse de Jean Gadrey et Florence Jany-Catrice aux éditions La Découverte dans la collection Repères.
Le texte étudié, nous présente l’une des limites du Produit Intérieur Brut (PIB). Cette limite est le fait qu’une société « aura tendance à orienter une plus grande partie de ses ressources économiques et de ses activités vers la réparation des dégâts, sans progression globale du bien-être, plutôt que vers la production de bien-être supplémentaire ». C’est-à-dire, que lorsqu’une entreprise produit des biens et/ou des services dangereux –comme des déodorants avec du sel d’aluminium–, ces biens ou ces services ont des externalités négatives et vont donc créer des dommages sur l’environnement ou la santé par exemple –l’utilisation d’un déodorant avec sel d’aluminium risque de provoquer des cancers du sein notamment–et il faudra donc investir de l’argent dans d’autres entreprises pour lutter contre ces externalités négatives.
Le problème est que la vente d’un produit aux externalités négatives va faire augmenter le chiffre d’affaire de l’entreprise qui l’a créé, et donc par conséquent, après avoir soustrait les consommations intermédiaires, faire augmenter la valeur ajoutée de l’entreprise. De la même manière, les entreprises qui vont être employées pour résoudre les externalités négatives vont aussi voir augmenter leurs valeurs ajoutées. Et l’on sait, que le PIB permet de mesurer la croissance économique d’un pays et qu’il est la somme de toutes les valeurs ajoutées de toutes les entreprises nationales et étrangères installées sur le sol national depuis au moins un an.
Donc, créer des biens ou des services aux externalités négatives va engendrer plus de valeurs ajoutées dans différentes entreprises et donc permettre une meilleure croissance du PIB. Tandis que si l’on avait seulement créait un déodorant sans sel d’aluminium, donc sans externalités négatives, il y aurait sûrement beaucoup moins de cancer du sein donc moins de soins à fournir, ce qui aurait donc dégagé moins de valeur ajoutée pour l’entreprise qui lutte contre le cancer du sein et donc par conséquent un PIB moins important.
Dans un cadre de bonne croissance économique pour les entreprises et pour l’Etat, le fait de créer des produits aux externalités négatives va permettre d’employer des entreprises pour lutter contre celles-ci et donc de dégager plus de valeurs ajoutées que si une seule entreprise avait produit un bien ou un service ‘saint’ directement. Ce qui permet donc une bonne croissance économiques à travers l’augmentation de la valeur du PIB national.
Cependant, le PIB ne va pas prendre en compte les «dégâts qui réduisent le bien-être de certaines personnes » alors que ces dégâts ont été créés par une entreprise ayant pour but « d’assurer sa propre croissance économique et contribuer ainsi au PIB ». Cela veut donc dire que si une entreprise pollue une rivière –toujours dans le but d’assurer sa croissance économique–, elle contribue bel et bien à l’augmentation de PIB mais le fait que l’eau soit polluée et qu’elle puisse empêcher certaines personnes de se baigner, de pêcher ou même que l’eau soit rendue nocives pour la faune et la flore, ne sera pas pris en compte dans le calcul de PIB.
Ce PIB qui indique la croissance économique d’un pays ne prend donc pas en compte le bien-être de ses habitants, ni l’amélioration ou la détérioration du niveau du bien-être comme le montre le document 1 paragraphe 2 :
« Les ménages achètent de plus en plus d’équipements et de services de protections contre le vol ou de dispositifs anti-pollution ». Les ménages achètent donc des biens et des services aux entreprises faisant ainsi augmenter leurs valeurs ajoutées donc le PIB mais ces achats sont dus à une baisse de leur bien-être.
Une bonne croissance pourrait donc aussi bien être une croissance qui prend en compte le bien-être de la population. Ce qui veut dire qu’il faudrait produire notamment des biens et/ou des services sans externalités négatives. Cela pourrait augmenter le bien-être des gens mais ferait baisser le PIB car moins de valeurs ajoutées. Mais cette croissance est assez utopique.
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