Adam Smith D'où vient la croissance économique?

Adam Smith D’où vient la croissance économique ?

1) La division du travail

Elle repose sur deux critères : - la parcellisation - la spécialisation

Il existe deux divisions : - La division technique : Les différentes méthodes de production - La division sociale : Les différences en terme de métier

Avantages :

=> Elle permet d’augmenter la productivité du travail. ( Nb de produit/ Nd de travailleur ou nb d’heures)

Cela s’explique par l’accroissement de l’habilité de l’ouvrier : c’est ce que l’on appel l’effet d’apprentissage.

=> Elle permet d’obtenir un gain de temps : l’ouvrier ne passe plus d’une activité à une autre, on réduit les temps morts.

=>Elle entraîne le machinisme : les ouvriers découvrent de nouvelles machines pour s’éviter les tâches pénibles.

Limites :

=> La division du travail a des effets pervers. Elle déqualifie et déshumanise l’ouvrier. Elle lui provoque une aliénation du travail.

Coûts sociaux

=>La division du travail est limitée par l’étendue du marché. S’il est trop réduit, il entraîne des pertes car pas d’écoulement de stock.

Coûts économiques

C’est ce que l’on appel la contrainte des débouchés. (C’est ici que Smith remet partiellement en cause la loi de Say : chaque offre créée sa propre demande.

2) La main invisible

Le capitaliste est un élément essentiel à la croissance. La main invisible symbolise les conséquences non intentionnelles et bénéfiques de certaines actions individuelles. C’est en recherchant son intérêt individuel qu’il entraîne l’intérêt général.

3) Travail productif et improductif

« A par les dons de la nature, seul le travail humain crée la richesse »

Travail productif : - crée de la valeur

- contribue à augmenter le capitalapparition du surplus

- se fixe sur des biens matériels

Travail improductif ne crée pas de valeur. Ainsi : le salaire d’un ouvrier est un capital. Le

salaire d’un domestique est une dépense de consommation.

Un travail productif s’échange contre du capital, un travail improductif s’échange contre du revenu.



David Ricardo

Théorie de la valeur

Il reprend la distinction de Smith. Il existe deux types de valeur :

- valeur d’usage : elle renvoie à l’utilité que procure un bien

- valeur d’échange : c’est la capacité d’acquérir d’autre bien

Mais : « les grandes valeurs d’usages ont souvent peu ou pas de valeur d’échange » Paradoxe de l’eau et du diamant

L’utilité ne peut être la mesure de la valeur échangeable car elle diffère selon les individus (elle est relative).

Cependant nul ne voudrait désirer un bien qui ne procure aucune utilité. Donc la valeur d’usage est essentielle à l’existence d’une valeur d’échange.

Il ajoute qu’il existe deux origines de la valeur :

- La rareté : ce sont les biens non reproductibles (œuvre d’art). Mais ce sont des exceptions dans l’économie car ils représentent la minorité des biens.

- La quantité de travail nécessaire à la production : concerne les biens reproductibles.

 Le travail est source de toute valeur échangeable.

Donc : Si la quantité de travail est amenée à augmenter, la valeur du bien augmente aussi.

Comment mesure t-on la valeur ? Il faut disposer une unité de mesure adéquate, un étalon invariable. Une mesure fixe qui permet d’étudier les variations dans le temps et dans l’espace sans qu’elles proviennent de l’étalon lui-même.

Solution de Ricardo : c’est la quantité de travail incorporé qui mesure la valeur d’échange des marchandises. (Il rejette ici la théorie du travail commandé de Smith)

Mais : Pour Ricardo, la valeur d’un bien est « la somme de toutes les sortes de travaux » incorporée dans l’objet.

Il distingue deux types de travail : - direct : heure pour tuer le cerf

- indirect : heure pour fabriquer l’armecapital

 La Théorie de la valeur travail de Smith est donc modifiée par la prise en compte du

capital.

Il distingue deux types de capital : - fixe : dure pendant plusieurs période de production -circulant : détruit lors du processus de production

Théorie de la répartition

Nous sommes dans une économie de subsistance.

Comme Smith, il distingue trois classes :

- Capitaliste : sa force est le capital, son revenu est le profit

- Travailleur : sa force est le travail, son revenu est le salaire

- Propriétaire foncier : sa force est la terre, son revenu est la rente

Expliquer la répartition entre ces trois classes, c’est expliquer comment sont déterminés rente, salaire et profit.



La rente

C’est la « portion du produit de la terre que l’on paie au propriétaire pour avoir le droit d’exploiter les facultés productives et impérissables du sol ».

Pour Smith la rente est absolue car elle résulte du monopole du propriétaire foncier sur la terre Pour Ricardo la rente est différentielle lié à la différence des fertilités de la terre. Elle apparaît quand la terre est en quantité réduite.

Si la population augmente, on se dirige vers les terres les moins

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