A long terme nous sommes tous morts
Commentaire d'arrêt : A long terme nous sommes tous morts. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar JeanSairien • 27 Novembre 2018 • Commentaire d'arrêt • 263 Mots (2 Pages) • 912 Vues
« A long terme, nous sommes tous morts »
Analyse :
Phrase de Keynes qui réfute les théories de long terme étudiées par les classiques. Il rejoint peut-être Marx sur ce point, qui dit qu’à long-terme, le capitalisme n’existe plus. Ainsi, l’économie doit toujours se penser sur le court-terme. Cependant, il apparait clair qu’une politique de court-terme ne peut se penser sans des objectifs immuables qui s’inscrivent sur le long-terme.
-> Penser le long-terme permet-il de penser le court terme, ou c’est plutôt la pensée du court-terme qui fait la pensée du long terme ?
Mais penser le court-terme revient également à penser le long-terme : comportements à court-terme façonnent le long-terme
Préférence pour la liquidité à court-terme détermine la tenue de l’économie à long terme
Politiques discrétionnaires forment la structure de l’économie
Incertitude déjà du présent fait encore plus douter sur la capacité à long-terme
Penser le long-terme, c’est nécessairement penser le court-terme : comportements à long-terme s’inscrivent dans le court-terme
Différentes théories
Stagflation selon Friedman due au politiques de stop and go keynésiennes
Chômage structurel des néoclassiques est un chômage naturel et faible, ce ne sont que les politiques conjoncturelles court termistes qui le font augmenter
Impossibilité de penser le court-terme et le long-terme séparément
Discrétion contrainte de Bernanke et Mishkin, crédibilité des politiques tient à la vision à LT et CT
Marshall : façon dont est déterminée la valeur dépend de la visée du court ou long terme
Variation du facteur capital ne se fait que dans le temps long
Ecole du public choice : impossibilité de penser dans le long-terme
Ainsi, on ne peut, comme le voudrait Keynes au travers de cette formule penser uniquement le court-terme.
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