Théorie quantitative de la monnaie
Cours : Théorie quantitative de la monnaie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar achiby • 8 Février 2014 • Cours • 296 Mots (2 Pages) • 800 Vues
Comme on l’a vu précédemment dans la Théorie Quantitative de la Monnaie, il y a certaines hypothèses qui sont admises, notamment une monnaie neutre, une vitesse de circulation de la monnaie stable, une quantité de monnaie exogène et donc ne dépendant pas de l’activité économique réelle et pour finir un niveau de transaction ne dépendant pas de la quantité de monnaie ; on parle ici de l’hypothèse de dichotomie entre la sphère monétaire et la sphère réelle.
L’analyse keynésienne rejette certaines idées de la Théorie Quantitative de la Monnaie : le laisser faire néoclassique avec la loi des débouchés de Say, l’exogénéité de la monnaie, la neutralité de la monnaie et la dichotomie entre sphère monétaire et sphère réelle.
Le point de départ de la Théorie de Keynes est que nous vivons dans une économie monétaire de production où les agents économiques sont rémunérés ; ce revenu leur conférant un choix, ils peuvent alors le dépenser, le thésauriser ou bien le placer. Ici, l’analyse de Keynes s’oppose à la Loi des Débouchés de J.Baptiste Say, selon laquelle « toute offre créée sa propre demande ». Or, dans la loi de Jean Baptiste Say, la monnaie était seulement utile pour l’achat de biens. Cependant il a été démontré que l’argent gagné par les agents n’était pas systématiquement dépensé, il pouvait aussi bien être thésaurisé, ce qui ralentit la demande effective. Il n’y a pas, comme le disaient les libéraux, une autorégulation du marché. La demande est souvent insuffisante par rapport à l’offre proposée, il y a donc sous-emploi des facteurs de production. Pour Keynes, c’est plutôt la demande qui joue le premier rôle et il y aurait un rôle compensateur de l’Etat, qui doit alors stimuler la demande effective et lutter contre le chômage. (Réinjecter de l’argent).
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