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Taylorisme, organisation critique du travail

Étude de cas : Taylorisme, organisation critique du travail. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  12 Octobre 2014  •  Étude de cas  •  2 697 Mots (11 Pages)  •  1 115 Vues

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Introduction

A l’aube du 20ème siècle, Fréderic Taylor à mit en place l’organisation scientifique du travail. L’organisation du travail a pris de l’envergure et l’industrie s’est organisée de manière à répondre aux besoins colossaux de cet air. Si à l’époque le taylorisme était vu comme une organisation qui vise à améliorer l’efficacité du travail de manière scientifique. Aujourd’hui, l’environnement économique et social a changé. Les désirs des consommateurs ainsi que les structures organisationnels ce sont modernisées. Le modèle tayloriens est de plus en plus critiqué face à des changements importants ces méthodes peuvent être jugés incohérentes ou inadaptés.

Doit-on considéré le taylorisme comme dépassé ou s’est-il juste adapté au contexte économique et social actuel ?

A. Taylorisme, une organisation du travail critiquée

1. Théorie du taylorisme

Le Taylorisme a vu le jour en 1911, grâce à Taylor Frederick Winslow qui a inventé les bases de la théorie des organisations et ceci en considérant pour la première fois la direction des entreprises comme étant une science. Selon lui un bon directeur est celui qui pourra organiser son entreprise de manière à satisfaire l’employeur comme l’employé, et pour y arriver il faut donc augmenter le rendement de l’entreprise ou de l’organisation sans pour autant augmenter la durée de travail, il faut faire en sorte que l’ouvrier produise plus et donc transformer l’ouvrier moyen en un très bon ouvrier qui sera rémunérer par des primes de rendements calculés en fonction de la nature ainsi que de la difficulté de la tâche. Dans cette optique d’optimisation de profit Taylor a défini une approche (O.S.T) qui vise à rechercher le « one best way » qui est la meilleur façon d’effectuer une tache, cette méthode est caractérisée par :

- Une division du travail verticale (conception et exécution séparées) et horizontale (fragmentation maximale des taches).

- Une recomposition des taches : Taylor veut lutter contre la flânerie ouvrière et mesure les temps et les mouvements pour améliorer la productivité : les gestes qui ne contribuent pas directement à l’exécution des tâches sont éliminées.

- Un paiement en fonction de l’exécution des taches : l’individualisation a le double avantage, selon Taylor, d’être juste et motivante.

- Une vision individuelle du contrat de travail et des tâches à accomplir : les contre-pouvoirs formels (syndicats) ou informels (groupe) ne sont pas reconnus et légitimes.

- Un encadrement qui est mis en valeur avec quatre contremaitres chargés respectivement de l’inspection, de la répartition, de la vitesse et de l’équipe (importance de la supervision directe et du contrôle permanent des taches).

Il ne s’agit pas, selon Taylor, de faire de l’ouvrier un spécialiste : au contraire, l’ouvrier doit n’avoir qu’un minimum de tâches à accomplir si bien que sa responsabilité ne porte que sur un minimum de gestes. Le but est d’obtenir des gains de productivité avec une main-d’œuvre peu formée et déracinée.

2. Les limites et contraintes du taylorisme

En outre, deux facteurs expliquent la remise en cause du système tayloriens-fordiens, l’humain et les attentes du marché. Les premières dénonciations viennent des syndicats qui critiquent cette méthode qu'a repris Henri Ford dans ces usines. En effet, la répétition des gestes peuvent engendrer des accidents de travail par négligence lorsque le salarier utilise des machines perplexes et dangereuses.

De plus, on pourrait penser que cela pourrait engendrer des maladies physiques tel que Les TMSLT (trouble musculaires squelettique) qui sont généralement provoquées par des mouvements normaux du bras et de la main, comme la flexion, l'extension, la préhension, la torsion, le fait de tenir ou de serrer un objet ou d'allonger le bras. Ces mouvements courants ne sont pas particulièrement dangereux lorsqu'ils sont effectués dans le cadre des activités de la vie quotidienne. Ce qui les rend dangereux en situation de travail, c'est leur répétition continuelle, souvent accompagnée d'un effort, et, surtout, la rapidité des mouvements et l'insuffisance de la période de récupération entre eux. Les lésions professionnelles dues à des mouvements répétitifs sont liées aux régimes de travail qui nécessitent : L'adoption de postures fixes ou contraintes.

• La répétition continuelle des mouvements.

• La concentration de la force sur de petites parties de l'organisme, comme la main ou le poignet.

• Une cadence de travail qui ne permet pas une récupération suffisante entre les mouvements.

D'autre part, le travail est rendu abrutissant, réduisant le facteur humain en un outil banal de travail. Il existe ici aucune valorisation du travailleur. Les ouvriers sont donc moins motivés du fait de l'ignorance de l'organisation à leur égard.

Ces inconvénients humains ont aussi des conséquences socio-économique dans les années 60.les ouvrier sont plus réticent à accepter la pénibilité du travail en usine, l'absence de reconnaissances et le manque de perspective professionnelles et de sécurité de l’emploi.

Face à cela, on voit surgir l'apparition de grève, l'augmentation de l'absentéisme et de la négligence dans les usine. Cette méthode se révèle alors contre-productive et ça se mesure en termes de coûts liés à la retouche et aux retours en usine.

Mais encore, il existe un réel problème en matière de flexibilité. Le travail à la chaîne exige la mise en place d'outil coûteux. Il est donc impossible de changer une chaîne de production au gré des fluctuations de la demande. Seulement, dans l’année 80, les entreprises doivent s'adapter à une demande changeante, incertaine et internationalisé. La recherche des avantages concurrentiels impose à l’entreprise de disposer de produit de qualités et diversifier. La phrase de Ford « Tous le monde aura la voiture de son choix, pourvu quel soit noir » est pour ainsi dire obsolète.

Le taylorisme doit donc s'adapter à l’évolution du marché devenu compétitif, concurrentiel et mondiale.

On parle alors des post tayloriens avec des principes nouveaux tel

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