Sujet BTS Communication 2012 - Culture De La Communication (1ere Partie)
Dissertations Gratuits : Sujet BTS Communication 2012 - Culture De La Communication (1ere Partie). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar adriou64 • 12 Mars 2013 • 570 Mots (3 Pages) • 3 909 Vues
Les êtres humains sont des mammifères sociaux. À ce titre, ils n'échappent pas à certaines
contraintes. Comme un chat ou un dauphin, vous et moi sommes soumis à des pulsions de vie et de
survie qui nous poussent à atteindre des buts individuels de toute sorte (de la nourriture au sexe,
de l'autodéfense au confort personnel). Or, chez les animaux sociaux, la satisfaction de ces
pulsions suppose le concours
5 d'autrui. Cette dépendance à l'autre fait que les animaux sociaux se sont dotés d'une
gamme de comportements sociaux (dont les affects d'attachement ou d'amour) nécessaires pour se
faire des amis, des alliés, des parents et de« partager» toutes sortes de choses.
Mais les humains que nous sommes ont ajouté à cela des aptitudes spécifiques: l'intentionnalité (se
fixer des buts conscients), la réflexivité (capacité d'auto-analyse), la création de cultures
symboliques
10 (faites de règles, de devoirs et d'interdits). Tout cela fait de nous des «agents moraux»
ayant une notion du « bien » et du « mal ». Cette conscience morale enrichit considérablement le
répertoire de conduite des humains mais complique singulièrement leur compréhension.
Prenons le cas de la philanthropie. Voilà un comportement spécifiquement humain : ni les zèbres ni
les chimpanzés n'ont créé d'associations caritatives. Comment comprendre l'humanisme
caritatif qui
15 consiste à donner une partie de ses biens à des étrangers que 1'on ne côtoie jamais ? On
peut évoquer le devoir et l'obligation morale. Toutes les grandes religions comportent de tels
préceptes d'assistance et de générosité à l'égard d'autrui. Mais c'est souvent en échange d'un
salut personnel. Il y a donc souvent un motif égoïste caché derrière un don généreux. Qu'en
est-il alors de la philanthropie laïque? Nul n'obligeait Bill Gates à léguer 75% de sa fortune à
une fondation. Mais là encore, il est clair que
20 cet acte de générosité n'est pas totalement dépourvu d'intérêt personnel. Ces làrgesses
font du donateur une sorte de« saint laïc» qui rachète aux yeux de l'opinion bien des forfaits
antérieurs (du temps où il régnait en maître sur l'empire Microsoft). Bref, il a toujours des
bénéfices en tennes de gloire et de reconnaissance.
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