Secteur De La Confiserie
Mémoires Gratuits : Secteur De La Confiserie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar titiz73 • 24 Avril 2014 • 853 Mots (4 Pages) • 666 Vues
Le secteur de la confiserie
Sur le marché local, la stabilité des prix, la lutte contre la sous-facturation et les efforts d'investissements ont permis à la production de se maintenir. A l'export, le secteur progresse de 20% par an. Pour maintenir cette progression, les professionnels veulent un contrat-programme.
Après plusieurs années difficiles, le secteur de la confiserie a renoué avec la croissance. Et il réalise des performances aussi bien sur le marché local qu’à l’export. Estimée à 800 MDH par an, cette branche de l’agroalimentaire a enregistré une progression moyenne de 6 à 10% depuis 2007, grâce principalement à la lutte contre la sous-facturation dont les résultats se ressentent au niveau des importations.
En effet, les actions menées par l’administration des douanes depuis 2007 pour contrer ce phénomène a permis à la production nationale de se maintenir, d’autant plus que la flambée des cours des matières premières à l’international a ainsi amélioré la compétitivité des produits marocains qui profitent notamment de la stabilité de prix du sucre au niveau local. Il faut également noter que les entreprises ont beaucoup investi durant ces deux dernières années, ce qui a permis d’innover, de diversifier les gammes de produits et aussi de procéder à des extensions des capacités de productions.
Répondant aux besoins du marché, ces entreprises procèdent à des lancements réguliers de produits nouveaux à des prix accessibles à toutes les bourses. Ce qui explique que les prix au kilogramme soient compris dans une fourchette de 40 à 120 dirhams. Le prix unitaire des produits démarre, quant à lui, à 0,50 centime pour atteindre 3 dirhams.
Les exportations absorbent 30% de la production locale
Les exportations de la filière ont, elles, enregistré une progression de 15 à 20% durant les deux dernières années. Ce qui est une bonne nouvelle pour les industriels qui ont souffert, durant plusieurs années, d’une perte de compétitivité à l’international. Réalisant un chiffre d’affaires se situant entre 230 et 250 millions de dirhams, les exportations absorbent environ 30% de la production locale de la filière. Elles sont
en grande partie destinées aux marchés européens, à l’Afrique et aux Etats-Unis.
Pour les responsables de l’Association des biscuitiers, confiseurs et chocolatiers (AB2C), le secteur pourrait mieux faire à l’export si certaines mesures sont mises en place, notamment des incitations fiscales comme c’est le cas en Turquie.
Ces mesures porteraient, selon les professionnels, sur un plan d’aide aux exportateurs accordant des encouragements fiscaux et un allégement du coût du fret qui est élevé et pénalise beaucoup la filière. Pour stimuler les exportations et en l’absence d’une aide des pouvoirs publics, le secteur s’était doté d’un consortium d’exportation. Une expérience qui, pour l’heure, s’est avérée peu concluante, selon des industriels, dans la mesure où les entreprises membres n’ont pas des offres complémentaires mais développent plutôt chacune leurs propres marques et ne peuvent de ce fait mutualiser la prospection. En revanche, les entreprises membres du consortium ont mutualisé les actions de promotion sur plusieurs
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