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SFR-Numéricable: la fusion d'un point de vue stratégique

Étude de cas : SFR-Numéricable: la fusion d'un point de vue stratégique. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  25 Mars 2017  •  Étude de cas  •  4 548 Mots (19 Pages)  •  734 Vues

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MONOGRAPHIE DE STRATEGIE

Promotion 2015/2016 Semestre 2

SFR-Numéricable : deal de la décennie ?

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Monographie présentée par :

Mengyue YANG

&

Mohamed Mourad CHEMMAM

Sous la direction de : Professeur Patrick BESSON

1.        L’Introduction        3[pic 4]

2.        La Description du Cas        3

2.1 L’histoire de Numéricable        3

2.2 L’histoire de SFR        5

2.3 L’industrie de télécommunication        6

2.4 Le Processus de l’acquisition        7

2.5 le statu quo de Numéricable-SFR        7

3.        Les Questions        8

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  1. L’Introduction

La croissance externe, aussi connu sous le nom de fusion et acquisition, est l’une des options de croissance qui se montre aux directeurs lorsque la société arrive à un certain niveau de maturité. Pendant le développement de l’entreprise, la croissance organique, un moyen essentiel de la croissance aux premiers stades de l'élaboration, demeure loin d’être suffisante parce que la concurrence est féroce et les nouveaux clients sont difficile à attirer, le nouveau marché est difficile à pénétrer, la recherche et le développement des nouveaux produits sont risqués et les ratios d’investissement-revenu ne sont pas encourageants. Dans cette circonstance, beaucoup d’entreprise choisissent la croissance externe pour booster leurs activités. Ce mode de croissance possède à la fois des avantages et des inconvénients : d’un côté, il offre plus de perspectives de développement pour une entreprise en stagnation; De l’autre, il permet de réaliser des économies d'échelle et d’autres effets de synergie.

Dans cette monographie, nous nous concentrerons sur la plus grande acquisition dans l’industrie high-tech dans le monde entier en 2014: le rachat de SFR par Numéricable. Etant donné qu’en 2013, Numéricable a eu un chiffre d’affaire de 1,314 milliard d'euros et SFR a eu un chiffre d’affaire de 10,199 milliards d'euros, cette acquisition a changé fortement l’environnement de compétition dans l’industrie de télécommunication. D’abord, nous essayerons de présenter une image complète de ce événement, y compris l’industrie de télécommunication,  l’histoire de Numéricable, l’histoire de SFR, le processus de l’acquisition et le statu quo de Numéricable-SFR ; et puis nous poserons les questions pour une meilleure compréhension de ce qui s’est passé avant et après l’acquisition ; Finalement, nous analyserons le cas et chercherons les réponses aux questions et donnerons nos arguments et notre conclusion sur le problème pour voir s’il s’agit ou non d’une opération réussite.

  1. La Description du cas

2.1 L’industrie de télécommunication

Au début du développement de l’industrie de télécommunication en France, le gouvernement a pris l’initiative et a contrôlé les lancements et les opérations des réseaux câblés considérant ce secteur comme étant un service industriel de l’Etat. En fait, ce secteur n’est pas ouvert aux entreprises privées conformément au principe du « monopole d'État » et toutes les affaires le concernant sont dirigées sous la direction générale des télécommunications. La situation commence à changer en 1982, lorsque le gouvernement décide d’effectuer un « plan câble » pour un meilleur développement des réseaux câblés. De ce fait, les opérateurs privés sont capables de pénétrer cette industrie à travers un dispositif d’économie mixte. A cette époque, La Générale des Eaux et La Lyonnaise des Eaux sont les deux acteurs les plus puissants du marché parce que les autorités locales attribuent la distribution de l’eau et la distribution des programmes audiovisuels conjointement à la même entreprise dans la plupart des cas. Pendant que les sociétés privées se chargent des opérations de réseaux câblés, les sociétés publiques se chargent de les installer. En même temps, les câblo-opérateurs sont en face de concurrents tel que Canal+, TV6 et la Cinq qui offrent des chaînes gratuites ou payantes par satellite. En 1988, pour créer un marché plus concurrentiel, la direction des télécommunications est divisée en deux parties : France Télécom (futur Orange), une entreprise commerciale dont les offres incluent maintenant téléphonie fixe, téléphonie mobile, services sur internet, télévision, services téléconférence etc ; Et la Direction générale des Télécommunications, une direction du ministère français chargé des Télécommunications. [pic 5]

Suite à la privatisation massive et le développement continu de l’industrie des télécommunications, plusieurs autres sociétés rejoignent la partie : Paris Câble (future Numéricable) en 1985, SFR en 1987, Bouygues en 1996. Bien que les entreprises mentionnées ci-dessus aient des activités principales différentes à la base, elles offrent presque tous les services dans l’industrie télécommunication. Au 31 mars 2015, Orange détient 35,57% des parts de marché des opérateurs mobiles en France, en tant que leader du marché. Suivent derrière SFR (28%), Bouygues (14,19%) et Free (13,25%)(JDN, 2015). Au même moment, Orange détient 39,82% des parts de marché des opérateurs dans le haut et très haut débit en France, en tant que le premier dans le marché. Suivent derrière SFR (24,91%), Free (22,59%) et Bouygues (9,64%)(JDN, 2015). Suite au développement de petites cellules, les technologies 4G et LTE-Advanced, voix sur LTE, la technologie NFV/SDN, et les réseaux fixes, la concurrence dans ce secteur est de plus en plus féroce. (Alcatel-Lucent, 2014)[pic 6]

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Figure 1 : Parts de marché des opérateurs mobiles

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Figure 2 : Part de marché des opérateurs dans le haut et très haut débit (JDN, 2015)

2.2 L’histoire de SFR

        Tout a commencé en 1853 avec la création de la Compagnie générale des eaux. En 1998, elle est rebaptisée Vivendi et se concentre sur les domaines de la communication et l’environnement. SFR est une société filiale de Vivendi. A la base, il s’agit d’une société concentrée sur le domaine des services de téléphonie mobile mais après 2008, elle se lance les activités de la téléphonie fixe et l'accès à Internet. En 2013, SFR a réalisé un chiffre d’affaire de 10,199 milliards d'euros et devient le deuxième opérateur télécom en France. Le nombre d’abonnés à l’Internet haut débit est de 5,2 millions de foyers et le nombre de clients mobile a atteint 21,3 millions. Elle détient 28 % des parts de marché de la téléphonie mobile et 21% dans le domaine de l’Internet haut et très haut débit. En dépit du ralentissement économique, SFR demeure un investisseur généreux investissant 1,6 milliard d’euros en 2013 dans le très haut débit à la fois fixe et mobile, et devient le seul opérateur à le faire dans l’industrie de la télécommunication. SFR vise à satisfaire toutes les demandes de ses clients de télécommunication et souligne la demande des TPE et des PME. (Vivendi, 2014)

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