SES devoir 6 cned première : l'évolution du contrôle sociale
Commentaire de texte : SES devoir 6 cned première : l'évolution du contrôle sociale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar vivibelacqua9 • 30 Avril 2017 • Commentaire de texte • 1 295 Mots (6 Pages) • 1 248 Vues
Introduction :
Le contrôle social n’est pas inchangeable : il évolue avec la société. Sous les effets quantitatifs (la masse, l’augmentation de la population…) et qualitatifs (nouvelles technologies, changement climatique, accès à de nouveaux produits…), le contrôle social s’adapte, s’étend, se restreint, et prend de nouvelles formes, non seulement formellement , mais aussi informelles.
Après avoir défini la notion de contrôle social, nous verrons comment celui-ci s’étend à travers de nouveaux domaines, en particulier celui de la famille, avant de nous interroger sur son efficacité et son éventuel pouvoir négatif.
Partie 1: un contrôle social qui s’étend formellement et informellement
1. Avant de nous interrogez sur l’évolution du contrôle social, il convient d’abord de rappeler ce qu’est le contrôle social et les deux types existant de contrôle social : formel et informel. Le contrôle social est l’ensemble de moyens dont dispose une société, une collectivité pour amener ses membres à adopter des conduites conformes aux normes et aux valeurs prescrites, pour assurer le maintien de la cohésion sociale. Il est évident que pour que les individus puissent vivre ensemble il est nécessaire qu’un certain nombre de règles, de normes et de valeurs existent. Il existe deux types de contrôle social, le contrôle formel qui est le processus par lequel des groupes sociaux et des institutions spécifiques (police, justice, école, église...) régulent les activités sociales afin d’assurer le maintien des règles et de prévenir les comportements déviants et le contrôle informel qui s’exerce de manière continue au cours des interactions sociales de la vie quotidienne et a un caractère non institutionnel. Chaque individu contribue consciemment ou inconsciemment à réguler les comportements sociaux d’autrui.
2. A travers les normes juridiques : le Conseil de l’Europe a condamné la France pour ne pas avoir introduit dans sa législation l’interdiction des châtiments corporels vis à vis des enfants. (document 1). La protection de l’enfance prend aujourd’hui des proportions plus importantes. Alors qu’a l’époque les châtiments corporels étaient souvent utilisés et considérés comme bénéfique pour l’éducation d’un enfant, aujourd’hui c’est le contraire : ces châtiments sont interdits. Cette évolution et protection de l’enfant provient des travaux de médecins, de sociologues, de psychologues qui ont démontré que les « coups ne sont pas efficaces et ne font qu’enseigner l’usage de la violence aux enfants » (document 1). Ainsi un enfant battu aura de fortes chances, une fois adulte, à être violent et à battre par exemple ses enfants ou son conjoint(e). L’autorité doit passer par la parole et non la violence physique. C’est clairement un élargissement du domaine du contrôle social : ce qui était considéré comme relevant purement de l’autorité des parents et du cadre familial devient source de sanction.
Parti 2. La nature du contrôle social a changé avec des mouvements contradictoires: s’il s’est adouci dans certains domaines, il s’est également intensifié par d’autres aspects.
Un contrôle social qui s’est adouci : Sur le plan pénal, on est passé de la punition à un contrôle qui est plus pédagogique et qui permette à l’individu de changer de comportement. La justice pénale aujourd’hui ne cherche plus aujourd’hui seulement à sanctionner, mais à contrôle l’individu et à neutraliser son état dangereux (document 2). Par exemple, un jeune devra faire des travaux d’intérêt général en cas de délinquance.
Mais, paradoxalement, le contrôle social s’intensifie, notamment à cause des nouvelles technologies. Le contrôle s’exerce à travers les nouvelles technologies utilisées telles qu’Internet, les réseaux sociaux (Facebook, snapchat, instagram…). Entre camarades de classe, entre jeunes, cela reste un contrôle informel mais qui peut arriver à l’exclusion du groupe et à la stigmatisation d’un jeune. Le fait d’appartenir ou non à un groupe, d’être invité ou non à une soirée peut avoir de fortes incidences sur l’évolution sociale.
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