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Richard Katz, Peter Mair, « La transformation des modèles d’organisation et de démocratie dans les partis »

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Par   •  14 Mai 2015  •  1 698 Mots (7 Pages)  •  1 484 Vues

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Richard Katz, Peter Mair, « La transformation des modèles d’organisation et de démocratie dans les partis », in Yohann Aucante, Alexandre Dezé (dir.), Les systèmes de partis dans les démocraties occidentales, Paris, Presses de Sciences-Po, 2008, pp. 35-64.

Les auteurs :

Richard Katz : politicien américain

Peter Mair : professeur de science po à Florence.

Recherche : différencier les notions d’adaptation et de changement en ce qui concerne les partis politiques, notions qui ne sont pas synonymes de fins des partis politiques comme nous les connaissons.

Thèse : un nouveau modèle de parti a fait son apparition « le parti-cartel » = ressource de l’Etat.

Les partis = existent d’une certaine manière par rapport au système (ce n’est pas partout pareil).

Nouveaux partis / nouvelles formes de partis = créait des évolutions. Le parti de masse par exemple même s’il tend à diminuer n’en est pas moins un symbole de déclin de la démocratie ou d’attache partisane mais seulement une évolution. Cette évolution est un mouvement continu.

Les changements et les évolutions sont entrainés par la société civile mais aussi par l’Etat (sa manière de faire de la politique). Les « parti-cartel » ont la particularité d’être en « symbiose » avec l’Etat ce qui entraine une nouvelle évolution partisane.

Le parti de masse et le parti attrape-tout :

Modèle du parti de masse :

est propre à la démocratie ; aux institutions

repose sur la manière qu’il a de s’organiser pour gagner les élections

les groupes sociaux sont les éléments essentiels de la vie politique = ces partis reposent sur la société civile

le fait d’y adhérer permet d’orienter la vie des individus

Les partis :

sont en compétition

permettent de faire participer les individus

ils ont chacun des intérêts différents et ont tous pour but commun de vouloir accéder au pouvoir

permet un contrôle populaire des décisions = les adhérents adhérent soit à l’un soit à l’autre = lien essentielle entre le citoyen et l’Etat = permet de revendiquer et permet de connaître (pour l’Etat) les revendications.

Doivent mobiliser

Le parti « attrape-tout » (nom donné par l’auteur Kirchheimer) :

provient d’un affaiblissement des identités collectives / d’une érosion des clivages sociaux

croissance économique + Etat providence = réduit les écarts

De ce fait on assiste aujourd’hui à des programmes qui revendiquent vouloir aider tout le monde ou encore défendre les intérêts de tous. Ceci est aussi possible avec les médias de masse. On est dans une conception plus américaine où l’électeur est un consommateur (Cf. Anthony Downs) il a plus tendance à choisir en fonction du produit (le leader) qu’en fonction du programme, des idées. Ceci entraine aussi le fait que les électeurs sont plus enclin à voter pour n’importe quel parti, ils n’ont plus de veilles attaches affectives.

 Cette conception accorde beaucoup moins d’importance aux organisations partisanes. Il est intermédiaire entre la société civile et l’Etat.

 Raisons pour lesquels l’on parle de déclin des partis et que l’on trouve beaucoup d’écrits sur les manières de remédier à ce « déclin ».

Les étapes du développement des partis :

Les deux modèles (partis de masse et partis attrape-tout) se positionnent hors de la sphère de l’Etat (neutre et non partisan) leur but étant d’accéder au pouvoir et d’influencer les décisions de l’Etat en leur faveur.

Il faut prendre en compte les 3 organes relationnels :

partis

Etat

Société civile

Ce sont des processus.

On distingue différentes périodes de relations et d’évolution de ces processus :

Première période : pendant le régime censitaire = personnes politiquement importante dans la société civile = liée aux personnes qui sont au pouvoir de par les intérêts, les réseaux etc. L’émergence des partis cherche à trouver des partisans et à défendre l’intérêt public. A cette époque il y a peu de votants, peu de culture politique. Les partis sont considérés comme à l’intersection entre Etat et (une petite partie) de la société civile. Les partis = « comités de personnes qui représentent conjointement à la fois l’Etat et la société civile ».

Deuxième période : lorsque le suffrage s’ouvre à un plus grand nombre de personnes et que ces personnes ne sont plus en relation directe avec les personnes de pouvoir. C’est l’avènement des partis de masse, ces partis se sont appuyés sur les anciens exclus de la politique pour accéder au pouvoir. Les partis de masses ont besoin de monde, ils doivent s’organiser, faire des actions collectives. Ils sont porteur d’un projet militant et son proche de leur base. « Ils sont à cet égard les premiers partis à revendiquer explicitement la représentation des intérêts d’un seul segment de la société ». Ceci entraine un changement entre les 3 organes. Il y a une séparation entre Etat et société civile avec le parti qui est là pour faire le pont.

Avec le nombre croissant d’adhérents et de personnes s’intéressant à la politique, il a fallut commencer à ratisser plus large et il est devenu impossible de prétendre défendre un seul fragment de la société civile. Ces partis adoptaient des méthodes similaires aux partis de masse (organisation, adhérents, militantisme etc.) mais avec une idéologie transcendant les classes sociales, une idéologie au

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