Rapport Financier EDF EN 2007
Mémoire : Rapport Financier EDF EN 2007. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar vincil • 3 Juin 2013 • 2 009 Mots (9 Pages) • 946 Vues
Introduction : Historique d’EDF Energies Nouvelles
Crée en 1990 par Pâris MOURATOGLOU sous le nom de SIIF, EDF Energies Nouvelles (EDF EN) est un opérateur international sur le marché des énergies renouvelables. En 2000, EDF entre au capital de la société, à hauteur de 35 %, pour participer au développement d’un projet industriel ambitieux autour des énergies renouvelables. En 2004, la société prend le nom d’EDF Energies Nouvelles et devient une entité du groupe EDF dédiée aux énergies renouvelables.
Aujourd’hui, EDF EN est l’un des leaders sur le marché de ce type d’énergies avec une présence internationale bien établie.
Le marché des énergies renouvelables est un marché encore jeune, en pleine croissance bénéficiant de multiples opportunités et notamment en Europe et aux Etats-Unis. Le développement de la société concerne l’éolien, la biomasse, le solaire et les biocarburants.
EDF EN a de multiples activités telles que : le développement de projet, la construction de centrales électriques, l’exploitation et la maintenance des infrastructures mais elle a aussi une activité de développement et vente d’actifs de type projet et partenariats avec des banques pour proposer des produits d’investissement liés aux énergies nouvelles.
Le 14 novembre 2006, EDF Energies Nouvelles est introduit en bourse (EURONEXT à Paris) L’introduction en bourse permet de disposer de nouvelles ressources pour accélérer le développement et notamment dans l’éolien.
1 Analyse de la rentabilité de l’entreprise
A Analyse de la performance de l’activité du groupe
On constate un trend de croissance entre 2004 et 2005 du chiffre d’affaire d’EDF Energies nouvelles.
En effet, le chiffre d’affaire a été multiplié par 2 entre 2004 et 2005 avec un taux de croissance de 84% en 2005. C’est une entreprise en pleine croissance, qui se développe dans un contexte favorable (économie d’énergie). Le résultat net sur le chiffre d’affaire, permet de constater que l’entreprise a vu son taux doubler en un an ( 2,7% en 2004 et 5,1% en 2005)
En 2006, le chiffre d’affaire se stabilise malgré les nombreux investissements réalisés en 2005 et 2006 qui ont permis une augmentation des immobilisations et donc des capacités de production. Parallèlement on constate une diminution des charges opérationnelles ainsi le groupe optimise de mieux en mieux ses coûts de production. Les répercussions de ces investissements sur les ventes ne sont pas encore visibles mais le seront dans l’exercice de 2007. La performance de l’activité principale se mesure à l’aide du résultat d’exploitation
La comparaison entre les résultats de 2004 et 2005 permet de calculer un taux de variation de 67%, et de 55% entre de 2005 à 2006. On peut donc en conclure au regard du résultat d’exploitation en hausse, que l’activité principale est donc bénéficiaire et que de ce fait, L’entreprise vit une période de croissance.
La profitabilité économique s’apprécie à partir du ratio : EBE/CA
En 2004 il était de 26,2%, en 2005 18,8% et en 2006 27,2%. Ce qui signifie que pour 100 euros investis, l’exploitation dégage 26 euros qui doivent servir à rembourser la dette ( l’IS étant peu important)
On constate une progression de la profitabilité économique du fait de la croissance de l’excédent brut d’exploitation. ( EBE véritable indicateur de la performance d’exploitation, il représente le potentiel de trésorerie généré par l’activité annuelle de l’entreprise et donc uniquement grâce à l’exploitation) Ceci est encourageant en ce qui concerne les perspectives de développement de l’entreprise.
En revanche, la rotation des actifs est peu élevée (0,30 en 2004, 0,4 en 2005 et 0, 230 en 2006) ce qui signifie que l’entreprise ne vend pas suffisamment par rapport aux capitaux investis selon plusieurs hypothèses :
- soit le prix de vente n’est pas assez élevé pour rentabiliser l’investissement
- soit les charges sont trop importantes par rapport aux prix de vente (nécessité de réduire les coûts)
- soit les investissements sont très lourds et nécessitent du long terme pour commencer à être rentables.
Vu l’activité de l’entreprise, l’hypothèse n°3 semble être la plus judicieuse.
La rentabilité économique permet d’évaluer l’efficacité de l’entreprise sur son cœur de métier indépendamment de sa politique financière.
On constate que la rentabilité économique après impôt diminue à partir de 2005.
Cela peut s’expliquer par les nombreuses acquisitions réalisées par le groupe dès 2005 générant une augmentation du poste des immobilisations nettes et donc de l’actif économique.
B Analyse de la rentabilité financière
Le calcule de fonds de roulement net global qui correspond aux ressources stables- actifs stables En 2004, le FRNG est de –211, en 2005 de -252 et en 2006 de – 491. Nous constatons que le fond de roulement net global est négatif, par conséquent, les ressources stables ne couvrent pas les emplois stables et l’entreprise n’est pas capable de dégager une marge de sécurité pour financer les besoins du cycle d’exploitation.
La rentabilité financière montre la capacité de l’entreprise à rémunérer ses actionnaires. Elle se calcule en divisant le résultat net par les fonds propres. Comme la rentabilité économique, la rentabilité financière est en hausse entre 2004 et 2005 et passe de 2,62% à 7,05% puis diminue en 2006 à 2,71%. Cette augmentation s’explique par une augmentation conjointe des capitaux propres et du résultat net. La baisse entre 2005 et 2006 passant de 7,05% à 2,71% est due l’ouverture du capital qui a multiplié par quatre les fonds propres. Cette situation est la conséquence du choix du financement des investissements, pour sa croissance, interne par le marché boursier. En 2006, le taux de rentabilité financière à 2,71% ne crée pas beaucoup de valeur pour ses nouveaux actionnaires.
On constate une diminution du flux de trésorerie liée à l’activité entre 2004 et 2005 (33 en 2004, 1 en 2005) Malgré un résultat net en progression (9 en 2004, 22 en 2005) ainsi qu’une augmentation de la capacité
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