Quels Sont Les Facteurs déterminants De L'épargne, à Court Terme Ainsi Qu'à Long Terme ?
Recherche de Documents : Quels Sont Les Facteurs déterminants De L'épargne, à Court Terme Ainsi Qu'à Long Terme ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar GAGA • 20 Février 2012 • 1 785 Mots (8 Pages) • 3 839 Vues
Introduction :
L’épargne est une des composantes fondamentales de l’activité économique. Elle est au cœur de l’activité des secteurs institutionnels. La Banque offre à l’ensemble des agents économiques la possibilité de placer ou de recycler cette épargne qui permettra de financer l’économie. L’épargne des agents économiques varie fortement selon les pays. Ainsi, en France, le taux d’épargne net en 2008 ressort à 11,6% et à -4,4% au Royaume-Uni (Alternatives économiques n°291, Mai 2010).
Dans une 1ère partie, nous détaillerons les composantes de l’épargne.
Dans une 2nde partie, nous aborderons les facteurs déterminants.
I Les composantes de l’épargne :
Définition :
L’épargne désigne la partie du revenu non consommée. C’est un flux, c'est-à-dire que sa mesure porte sur les sommes épargnées durant une certaine période et non sur le montant total de leur épargne à un moment donné (le patrimoine).
1°) Conception passive :
Vision micro-économique : Epargner revient à s’abstenir de consommer.
La décision d’épargne est le résultat d’un véritable calcul économique des individus.
2°) Conception active (Keynes) :
Vision macroéconomique : L’épargne est un résidu (= Revenu > Consommation).
Composition : Fiche 49
1°) L’épargne des ménages :
Constituée de l’épargne non financière (achats immobiliers) et de l’épargne financière (placements financiers, thésaurisation = Bas de laine).
Ils disposent d’une capacité de financement (leur épargne > leur besoin de financement).
Taux d’épargne des ménages = Epargne brute/Revenu Disponible Brut
2°) L’épargne des entreprises :
Correspond à leur autofinancement (amortissements et bénéfices non distribués).
Les entreprises épargnent pour couvrir leur besoin d’investissement. Elles ont donc un besoin de financement.
Taux d’épargne des entreprises = Epargne brute/VA
3°) L’épargne des administrations :
Correspond aux dépenses d'investissement non financées par l'emprunt.
II Les facteurs déterminants à CT (court terme) et LT (long terme) : p.50
Les 4 facteurs déterminants à CT :
On parle ici d’une épargne dite « liquide » (disponible).
1°) Le revenu disponible :
Le ralentissement du rythme de progression des revenus s’accompagne d’une baisse du taux d’épargne globale, masquée par une montée de l’épargne de précaution.
2°) L’inflation :
Elle modifie la richesse des agents et les concerne sur 2 niveaux :
Les encaisses réelles, par la réduction du pouvoir d’achat, elle les contraint à augmenter leur épargne pour compenser la dépréciation qu’ils subissent.
Le patrimoine, elle modifie sa valeur selon sa composition, elle permet l’appréciation des patrimoines immobiliers et incite les agents à faire des plus values en diminuant leur épargne.
3°) Le taux d’intérêt :
Epargne non financière (achats immobiliers) :
Une hausse du taux d’intérêt pèse sur les échéances de remboursement et n’incite pas à épargner, ex : Prêt immobilier.
Epargne financière (placements financiers) :
Une hausse des taux d’intérêt incite à épargner pour obtenir une meilleure rémunération (possibilité de gain plus élevé), ex : PEL.
Pour un revenu équivalent, l’effort d’épargne peut être moindre, car l’objectif envisagé sera atteint plus rapidement.
Généralement une hausse des taux d’intérêt a peu d’impact à CT sur l’épargne financière.
A vérifier : Le taux d’intérêt et l’épargne n’ont aucun lien, ex : Chine avec 30% d’épargnants alors que le taux d’intérêt est à 0,25%.
4°) Les anticipations :
Une situation économique et sociale incertaine (chômage) ou du moins, perçue comme telle, a des effets complexes dans la mesure où elle stimule l’épargne de précaution (CT) mais décourage l’épargne-placement (LT).
Les 3 facteurs déterminants à LT : p.26
1°) La fiscalité :
Elle modifie le revenu disponible et le rendement de certains placements (Assurance-vie ou PEA +8 ans, exonération fiscale). Mais, elle agit plus sur la structure des placements que sur le niveau de l’épargne. Les épargnants seront incités à placer sur le LT.
2°) La protection sociale ou l’épargne forcée :
Les cotisations afférentes aux régimes par répartition (solidarité entre génération, la génération actuelle cotise pour la génération précédente) sont considérées comme de l’épargne forcée qui rend inutile la constitution d’un patrimoine de précaution.
Cependant, le vieillissement de la population et la baisse du nombre d’actifs (1,7 actif pour 1 retraité et déficit des caisses de 30 milliards) peuvent inciter à se constituer des revenus complémentaires.
Certains placements (assurance vie ou PEA) permettent de récupérer son capital sous forme de rente défiscalisée.
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