Problèmes économiques Internationaux

Problèmes économiques internationaux

Thème 1 : Commerce international

I) La mondialisation des échanges :

a) Etat des lieux

1944 : bretton woods : Nouveaux système monétaire (FMI, banque mondiale) (Les pays riches sont concernés)

Favorise le commerce international afin de préserver la paix.

Le Gatt ratifié par 25 états, avait pour objectif de concilier des politiques divergentes. En théorie le principe de non-discrimination entre pays était posé. On s’imposait le principe de la clause de la nation la plus favorisée. La clause de réciprocité énonçait que les deux partenaires se fixeraient les mêmes conditions d’échange. Le Gatt ne concernait que l’industrie.

Cela a permis de faire baisser les droit de douane, a amené plus de transparence et on ne devrait plus avoir de quota d’importation. Des négociations réciproques vont avoir régulièrement lieu entre 1947 et 1994 (l’objectif est de réduire les droits de douanes).

1966 : Conférence des nations unies pour le commerce et le développement (cnuced). « Contrepouvoirs » des pays du Sud face au Gatt. La CNUCED demande à ce qu’ils obtiennent un traitement spécial en matière de commerce international.

1994 : Accord de Marrakech, le Gatt disparait, l’OMC apparait. Le Gatt ne concernait que l’industrie, l’OMC va introduire les services (banques, assurances). Normalement, les services et tous les services doivent intégrer le commerce international. Les biens et les services culturels vont être rapidement retirés du libre-échange car la France a refusé de prendre le risque de voir la domination culturelle Américaine apparaitre.

Les accords de libre-échange de l’OMC avaient anticipé les risques de sur importation de fibre textiles. On avait donc signé un moratoire de 10 ans pour laisser aux entreprises occidentales le temps de s’adapter à la concurrence.

Les pays du sud vont être de plus en plus nombreux à intégrer l’OMC et les pays du nord espèrent que l’intégration de ces pays sera source de démocratie (donc de stabilité). L’intégration des pays du sud va permettre de développer l’ancienne et surtout la nouvelle division internationale du travail. Pour que tous les pays même ceux du sud puissent faire du commerce, on a créé l’Organe de règlement des différends. L’ORD permet à tous les pays de faire valoir leurs droits, tant en matière de biens industriels, de services, de communication et de droits à la propriété intellectuelle.

B) La riposte :

Pour contrecarrer ce libre échange (Gatt, OMC) des accords régionaux vont voir le jour afin de favoriser le commerce intra-zone. Dès la sortie de la zone, l’Europe va commencer à signer des accords. Fin des 60’s, l’Amérique du sud signe des accords (pacte andain). Dans les 70’s, on voit apparaitre l’OPEP. Dans les 90’s, le Mercosur nait, ainsi que l’Alena (92), l’Asean (92).

A ce jour, on compte plus d’une centaine d’accords régionaux spécifiques. Ces différents accords, ont pour objectifs de favoriser le commerce tout en espérant détourner le commerce au profit de la zone. On créer donc une sorte de protectionnisme entre bloc.

II) Les enjeux de la mondialisation :

A) Les dimensions de la mondialisation :

A ce jour les biens et les services sont intégrés dans le libre-échange. Intégrer l’agriculture peut poser le problème de la compétitivité de certains pays du sud mais aussi du nord.

Le problème de la démographie : En 1930, il y avait 2 milliards d’habitants, en 1960 ; 3 milliards, En 2005 ; 6,5 milliard, aujourd’hui ; 7 milliards.

La croissance démographique se fait principalement dans les pays du sud, alors que les pays du nord vieillissent. Ces pays jeunes sont en pleine croissance de besoins alimentaire, des besoins en matière de service… Mais leurs espaces naturels sont assez souvent utilisés pour des productions à destination vers le reste du monde.

Les pays qui vieillissent ont un fort pouvoir d’achat et sont arrivés à un fort taux de consommation, alors que les états qui se peuplent ont besoins de s’équiper, ont besoins d’emploi et d’équipements.

La dimension politique : A la sortie de la guerre, les intérêts politiques avaient primé pour favoriser le commerce. A ce jour les firmes multinationales ont le pouvoir. Certains pays, vont même faire des choix politiques et favoriser certains échanges avec certaines zones pour privilégier des intérêts économiques.

Les ressources naturelles : Elles sont inégalement réparties dans le monde. On doit donc essayer de développer un potentiel de production, de développer des énergies de substitution et de s’allier avec différents pays producteurs. Le problème de cette diversification est le coût d’approvisionnement, transport…

L’aspect financier : Les contrats sont libellés en devise. La devise choisie présuppose du poids stratégique du pays de la zone.

B) Les conséquences :

La mondialisation a permis de diffuser des technologies, des moyens de communication, des savoirs aux différents pays. Globalement, il s’agit d’un jeu à somme positive mais tous les acteurs ne gagnent pas pareil. Cela a pour conséquence de créer une sorte de « village planétaire » (Mc Luhan). Les nouveaux réseaux permettent de divulguer une culture mondiale, une culture de classe moyenne et globalement une culture occidentale (voir américanisée).

Les pratiques culturelles s’uniformalisent ce qui permet aux entreprises de vendre au monde entier des biens homogènes. Les spécificités culturelles disparaissent peu à peu.

Les mutations de nos pratiques sont peut être téléguidées par des firmes multinationales qui espèrent gagner des parts de marché. La mondialisation entraine un écart de plus en plus important entre le PIB et le PNB. C’est le PIB qui créer des emplois mais les firmes multinationales recherchent une optimisation fiscale, économique. Cela signifie que la firme multinationale est prête à faire du lobbying afin de faire changer les lois. Cela va entrainer des convergences mondiales car presque tous les pays sont prêts à offrir à peu près les mêmes acquis aux firmes multinationales.

Ces diffusions technologiques rapides entrainent des conséquences en matière d’innovation et de retour sur investissement car le même bien est commercialisé à

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